Texte intégral
ALEXANDRE KARA Bonjour à tous, bonjour Laurent. Bonjour Gérard LONGUET.
GERARD LONGUET Bonjour.
ALEXANDRE KARA Merci dêtre avec nous ce matin pour un jour grave. Il y aura dans quelques heures un hommage national rendu par la France à ses militaires, les sept morts qui sont tombés en Afghanistan la semaine dernière. Pourquoi avoir choisi aujourd'hui de leur rendre cet hommage ?
GERARD LONGUET Parce que nous sommes au lendemain du 14 Juillet qui est la fête où la nation se retrouve avec son armée. Cette armée a défilé admirablement sur les Champs Élysées mais chacun des soldats qui défilaient pensait à ses camarades laissés en Afghanistan et le président de la République, chef des Armées, a souhaité que les Français puissent se recueillir et penser à tous ceux qui, dans lexercice de leur mission, prennent le risque de leur vie et effectivement rencontrent la mort sur leur parcours.
ALEXANDRE KARA Aujourd'hui vous voulez associer la nation à cet hommage pour une guerre qui est parfois critiquée dans le pays ?
GERARD LONGUET La guerre est une chose, larmée en est une autre. La France sest rassemblée autour de son État, autour de son armée. Larmée a été compagnon de toutes les grandes libertés françaises, que ce soit Valmy ou la bataille de la Marne, larmée populaire ou larmée de métier était là. Aujourd'hui cest une armée professionnelle mais cest larmée de la République et elle a besoin de savoir que la République sintéresse à son armée.
ALEXANDRE KARA Depuis le début de lannée, il y a eu dix-sept morts sur le sol afghan. Est-ce que ça veut dire que la guerre sintensifie aujourd'hui ?
GERARD LONGUET Ça veut dire quune guerre reste une guerre, que lexposition des troupes est réelle. Nous avons, sur une période de plusieurs années, des pertes qui sont inférieures en proportion des effectifs à ce que les Américains ou les Canadiens ont connu, mais nous avons toujours eu des pertes et nous avons connu avec le nouveau terrorisme des Talibans, c'est-à-dire des attentats suicides, des pertes que nous navions jamais eues au combat. Au combat, on a eu des combats difficiles mais là, nous avons été victimes dun attentat, une bombe humaine.
ALEXANDRE KARA La semaine dernière, donc cétait le jour de la fête nationale, le 14 Juillet ; il y a eu un conseil de défense. Lobjectif est de renforcer la sécurité des soldats français sur le terrain. Quest-ce quon peut faire ?
GERARD LONGUET Lobjectif cest danalyser, cest le chef détat major de larmée de terre qui est un vieux soldat, le général IRASTORZA, qui est allé au contact de ces troupes pour voir à la fois quel est létat desprit des combattants sur place et il est solide. Il est solide parce que ce sont des hommes, et des femmes dailleurs, qui souhaitent faire leur métier, assurer leur mission et leur mission cest la sécurité des populations. En revanche, il faut en effet se poser la question du déploiement et en particulier dans cette région de la Kapisa qui est une région qui est un enjeu politique aujourd'hui et région dans laquelle nous sentons une pression des Talibans. Là, en Surobi, ça se passe plutôt convenablement et en Kapisa on sent une pression forte. Nous allons, avec le chef détat major, examiner le dispositif mais il nest absolument pas question de baisser les bras. De deux choses lune : où on assure une mission de sécurit et on lassure vraiment, ou bien on fait autre chose, mais nous ne sommes pas en situation déquivoque.
ALEXANDRE KARA Bien sûr, mais maintenant ça fait presque dix ans bientôt que la France est en Afghanistan. Est-ce quil ny a pas quelque part un bourbier afghan ?
GERARD LONGUET Il y a un problème politique très ancien entre lAfghanistan, le Pakistan, lInde, les pays riverains et ce malheureux pays dAfghanistan est lobjet de toutes ces pressions. Et il y a, vous avez tout à fait raison, une dimension de politique nationale et internationale qui est dune complexité effrayante. En revanche, pour larmée française, elle est en Kapisa et en Surobi depuis exactement vingt-quatre mois et elle a rétabli dans une partie de sa responsabilité, une sécurité solide et dans lautre partie, elle ne la pas encore fait. Nous ne sommes pas depuis dix ans dans la même activité. Pendant six ans, nous avons fait de la formation et de la sécurité dans Kaboul avec leffectif dun bataillon ; il ny a que depuis deux ans quil y a une vraie participation à un projet de sécurité et avec un objectif qui est 2014 la transition totale et une étape intermédiaire qui est fin 2012 le retrait dun quart de nos combattants.
ALEXANDRE KARA Depuis 2001, soixante-dix soldats français sont tombés au combat. BEN LADEN est mort il y a maintenant quelques mois. Est-ce que cette guerre est encore justifiée ? Est-ce quon peut encore la justifier auprès de lopinion française ?
GERARD LONGUET La France est lun des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. Nous ne sommes pas allés en Afghanistan tous seuls, de notre propre motif : nous sommes allés dans le cadre dune décision du Conseil de sécurité des Nations unies aux côtés des alliés américains avec lesquels nous avons, tous Français, une longue histoire et nous faisons partie de cette coalition. Cette coalition a le devoir de réfléchir et elle a réfléchi récemment et elle a fixé un objectif : la transition à la charge de lÉtat afghan pour 2014. Nous sommes à cet instant sur cette ligne : transmettre le relais pour, je dirais, 2014.
ALEXANDRE KARA Aujourd'hui le Parti socialiste vous interpelle, réclame un retrait immédiat et total des troupes le plus rapidement possible, si possible dès 2012. Est-ce que cest réaliste ?
GERARD LONGUET Cest un manque de responsabilité de sa part. Je rappelle que Lionel JOSPIN était Premier ministre lorsque les Français sont entrés en Afghanistan et les socialistes en tous les cas, ceux qui ont exercé des responsabilités savent que lorsque lon fait partie dune coalition, on ne peut pas sen désolidariser ou alors cest la parole de la France qui est sujette à caution. La parole de la France, elle consiste à faire évoluer une coalition et nous avons, en effet cétait le rôle du ministre dÉtat Alain JUPPÉ fait évoluer cette coalition en disant : « Bon, la transition cest 2014 et il nest pas question de la remettre en cause ». Mais nous sommes solidaires dune coalition sinon la France aurait une parole incertaine, ce qui ne serait pas à la hauteur de son statut de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.
ALEXANDRE KARA Autre coalition à laquelle appartient la France : celle qui intervient aujourd'hui en Libye. Est-ce quil y a une issue aujourd'hui à cette intervention ?
GERARD LONGUET Manifestement le théâtre bouge. Vous mauriez posé la question il y a dix jours, jaurais été beaucoup plus prudent. Manifestement le théâtre bouge parce que lopinion libyenne, toutes origines confondues, a aujourd'hui la certitude absolue que KADHAFI ne représente plus une solution davenir. Maintenant il y a des raisons différentes dêtre opposé à KADHAFI, il y a des théâtres dopérations différents. Je constate que ce sont des théâtres vivants, c'est-à-dire des femmes et des hommes qui nont jamais été des combattants ont décidé de sorganiser pour ne plus supporter lautorité militaire et dictatoriale de KADHAFI et cela bouge sur le terrain après, cest vrai, des semaines où des gens se sont préparés à ce qui nétait pas leur métier il y a quelques mois encore.
ALEXANDRE KARA Gérard LONGUET, est-ce que ça veut dire pour vous quaujourd'hui les jours de KADHAFI sont comptés ?
GERARD LONGUET Je pense profondément que le compte à rebours est engagé et que dans ce type dopération, les choses peuvent aller plus vite quon ne le pense. Mais je suis dune prudence de Sioux si vous me permettez, parce que KADHAFI nest pas rationnel et quil peut opter pour la stratégie du bunker en prenant en otage la population civile de Tripoli.
ALEXANDRE KARA Très vite je voudrais revenir sur une polémique qui a secoué la France pendant le week-end. Eva JOLY a proposé la suppression sous sa forme actuelle de la cérémonie du 14 Juillet. Aujourd'hui quest-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous pensez que le fait davoir attaqué Eva JOLY sur sa nationalité, sa bi-nationalité, était vraiment quelque chose de digne ?
GERARD LONGUET Ce nest pas une question de bi-nationalité : cest vraiment une question de culture profonde. Il y a en France 36 000 monuments aux morts. Le 11 Novembre, nous égrenons les morts ; le 8 Mai nous égrenons le nom des morts et il faut que madame JOLY se rende compte que cela fait partie à part entière de notre histoire. Je ne reprocherais à personne de ne pas avoir fait Marignan ou Austerlitz et on peut être Français de nouvelle génération : ils sont bienvenus. Mais que chacun fasse leffort de comprendre ce que nous apportent les nouveaux les Norvégiens nous apportent certainement des choses très utiles et que les Norvégiens comprennent ce quest lhistoire de notre pays rassemblé autour de combats menés en commun. Et ces morts, ces militaires, ce sont les morts dhier, ce sont peut-être quelques-uns des militaires daujourd'hui, et cest la raison pour laquelle le 14 Juillet reste le lien entre larmée et la Nation. Il y a des fêtes populaires, il y en a dautres ; madame JOLY peut défiler quand elle veut avec les syndicats, avec les églises, avec les écoles, avec dautres manifestations. Le 14 Juillet, cest la France rassemblée autour de ce qui est le symbole de son indépendance des femmes et des hommes prêts à combattre pour elle.
ALEXANDRE KARA Gérard LONGUET, merci.
Source : Premier ministre, Service dInformation du Gouvernement, le 12 août 2011
GERARD LONGUET Bonjour.
ALEXANDRE KARA Merci dêtre avec nous ce matin pour un jour grave. Il y aura dans quelques heures un hommage national rendu par la France à ses militaires, les sept morts qui sont tombés en Afghanistan la semaine dernière. Pourquoi avoir choisi aujourd'hui de leur rendre cet hommage ?
GERARD LONGUET Parce que nous sommes au lendemain du 14 Juillet qui est la fête où la nation se retrouve avec son armée. Cette armée a défilé admirablement sur les Champs Élysées mais chacun des soldats qui défilaient pensait à ses camarades laissés en Afghanistan et le président de la République, chef des Armées, a souhaité que les Français puissent se recueillir et penser à tous ceux qui, dans lexercice de leur mission, prennent le risque de leur vie et effectivement rencontrent la mort sur leur parcours.
ALEXANDRE KARA Aujourd'hui vous voulez associer la nation à cet hommage pour une guerre qui est parfois critiquée dans le pays ?
GERARD LONGUET La guerre est une chose, larmée en est une autre. La France sest rassemblée autour de son État, autour de son armée. Larmée a été compagnon de toutes les grandes libertés françaises, que ce soit Valmy ou la bataille de la Marne, larmée populaire ou larmée de métier était là. Aujourd'hui cest une armée professionnelle mais cest larmée de la République et elle a besoin de savoir que la République sintéresse à son armée.
ALEXANDRE KARA Depuis le début de lannée, il y a eu dix-sept morts sur le sol afghan. Est-ce que ça veut dire que la guerre sintensifie aujourd'hui ?
GERARD LONGUET Ça veut dire quune guerre reste une guerre, que lexposition des troupes est réelle. Nous avons, sur une période de plusieurs années, des pertes qui sont inférieures en proportion des effectifs à ce que les Américains ou les Canadiens ont connu, mais nous avons toujours eu des pertes et nous avons connu avec le nouveau terrorisme des Talibans, c'est-à-dire des attentats suicides, des pertes que nous navions jamais eues au combat. Au combat, on a eu des combats difficiles mais là, nous avons été victimes dun attentat, une bombe humaine.
ALEXANDRE KARA La semaine dernière, donc cétait le jour de la fête nationale, le 14 Juillet ; il y a eu un conseil de défense. Lobjectif est de renforcer la sécurité des soldats français sur le terrain. Quest-ce quon peut faire ?
GERARD LONGUET Lobjectif cest danalyser, cest le chef détat major de larmée de terre qui est un vieux soldat, le général IRASTORZA, qui est allé au contact de ces troupes pour voir à la fois quel est létat desprit des combattants sur place et il est solide. Il est solide parce que ce sont des hommes, et des femmes dailleurs, qui souhaitent faire leur métier, assurer leur mission et leur mission cest la sécurité des populations. En revanche, il faut en effet se poser la question du déploiement et en particulier dans cette région de la Kapisa qui est une région qui est un enjeu politique aujourd'hui et région dans laquelle nous sentons une pression des Talibans. Là, en Surobi, ça se passe plutôt convenablement et en Kapisa on sent une pression forte. Nous allons, avec le chef détat major, examiner le dispositif mais il nest absolument pas question de baisser les bras. De deux choses lune : où on assure une mission de sécurit et on lassure vraiment, ou bien on fait autre chose, mais nous ne sommes pas en situation déquivoque.
ALEXANDRE KARA Bien sûr, mais maintenant ça fait presque dix ans bientôt que la France est en Afghanistan. Est-ce quil ny a pas quelque part un bourbier afghan ?
GERARD LONGUET Il y a un problème politique très ancien entre lAfghanistan, le Pakistan, lInde, les pays riverains et ce malheureux pays dAfghanistan est lobjet de toutes ces pressions. Et il y a, vous avez tout à fait raison, une dimension de politique nationale et internationale qui est dune complexité effrayante. En revanche, pour larmée française, elle est en Kapisa et en Surobi depuis exactement vingt-quatre mois et elle a rétabli dans une partie de sa responsabilité, une sécurité solide et dans lautre partie, elle ne la pas encore fait. Nous ne sommes pas depuis dix ans dans la même activité. Pendant six ans, nous avons fait de la formation et de la sécurité dans Kaboul avec leffectif dun bataillon ; il ny a que depuis deux ans quil y a une vraie participation à un projet de sécurité et avec un objectif qui est 2014 la transition totale et une étape intermédiaire qui est fin 2012 le retrait dun quart de nos combattants.
ALEXANDRE KARA Depuis 2001, soixante-dix soldats français sont tombés au combat. BEN LADEN est mort il y a maintenant quelques mois. Est-ce que cette guerre est encore justifiée ? Est-ce quon peut encore la justifier auprès de lopinion française ?
GERARD LONGUET La France est lun des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. Nous ne sommes pas allés en Afghanistan tous seuls, de notre propre motif : nous sommes allés dans le cadre dune décision du Conseil de sécurité des Nations unies aux côtés des alliés américains avec lesquels nous avons, tous Français, une longue histoire et nous faisons partie de cette coalition. Cette coalition a le devoir de réfléchir et elle a réfléchi récemment et elle a fixé un objectif : la transition à la charge de lÉtat afghan pour 2014. Nous sommes à cet instant sur cette ligne : transmettre le relais pour, je dirais, 2014.
ALEXANDRE KARA Aujourd'hui le Parti socialiste vous interpelle, réclame un retrait immédiat et total des troupes le plus rapidement possible, si possible dès 2012. Est-ce que cest réaliste ?
GERARD LONGUET Cest un manque de responsabilité de sa part. Je rappelle que Lionel JOSPIN était Premier ministre lorsque les Français sont entrés en Afghanistan et les socialistes en tous les cas, ceux qui ont exercé des responsabilités savent que lorsque lon fait partie dune coalition, on ne peut pas sen désolidariser ou alors cest la parole de la France qui est sujette à caution. La parole de la France, elle consiste à faire évoluer une coalition et nous avons, en effet cétait le rôle du ministre dÉtat Alain JUPPÉ fait évoluer cette coalition en disant : « Bon, la transition cest 2014 et il nest pas question de la remettre en cause ». Mais nous sommes solidaires dune coalition sinon la France aurait une parole incertaine, ce qui ne serait pas à la hauteur de son statut de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.
ALEXANDRE KARA Autre coalition à laquelle appartient la France : celle qui intervient aujourd'hui en Libye. Est-ce quil y a une issue aujourd'hui à cette intervention ?
GERARD LONGUET Manifestement le théâtre bouge. Vous mauriez posé la question il y a dix jours, jaurais été beaucoup plus prudent. Manifestement le théâtre bouge parce que lopinion libyenne, toutes origines confondues, a aujourd'hui la certitude absolue que KADHAFI ne représente plus une solution davenir. Maintenant il y a des raisons différentes dêtre opposé à KADHAFI, il y a des théâtres dopérations différents. Je constate que ce sont des théâtres vivants, c'est-à-dire des femmes et des hommes qui nont jamais été des combattants ont décidé de sorganiser pour ne plus supporter lautorité militaire et dictatoriale de KADHAFI et cela bouge sur le terrain après, cest vrai, des semaines où des gens se sont préparés à ce qui nétait pas leur métier il y a quelques mois encore.
ALEXANDRE KARA Gérard LONGUET, est-ce que ça veut dire pour vous quaujourd'hui les jours de KADHAFI sont comptés ?
GERARD LONGUET Je pense profondément que le compte à rebours est engagé et que dans ce type dopération, les choses peuvent aller plus vite quon ne le pense. Mais je suis dune prudence de Sioux si vous me permettez, parce que KADHAFI nest pas rationnel et quil peut opter pour la stratégie du bunker en prenant en otage la population civile de Tripoli.
ALEXANDRE KARA Très vite je voudrais revenir sur une polémique qui a secoué la France pendant le week-end. Eva JOLY a proposé la suppression sous sa forme actuelle de la cérémonie du 14 Juillet. Aujourd'hui quest-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous pensez que le fait davoir attaqué Eva JOLY sur sa nationalité, sa bi-nationalité, était vraiment quelque chose de digne ?
GERARD LONGUET Ce nest pas une question de bi-nationalité : cest vraiment une question de culture profonde. Il y a en France 36 000 monuments aux morts. Le 11 Novembre, nous égrenons les morts ; le 8 Mai nous égrenons le nom des morts et il faut que madame JOLY se rende compte que cela fait partie à part entière de notre histoire. Je ne reprocherais à personne de ne pas avoir fait Marignan ou Austerlitz et on peut être Français de nouvelle génération : ils sont bienvenus. Mais que chacun fasse leffort de comprendre ce que nous apportent les nouveaux les Norvégiens nous apportent certainement des choses très utiles et que les Norvégiens comprennent ce quest lhistoire de notre pays rassemblé autour de combats menés en commun. Et ces morts, ces militaires, ce sont les morts dhier, ce sont peut-être quelques-uns des militaires daujourd'hui, et cest la raison pour laquelle le 14 Juillet reste le lien entre larmée et la Nation. Il y a des fêtes populaires, il y en a dautres ; madame JOLY peut défiler quand elle veut avec les syndicats, avec les églises, avec les écoles, avec dautres manifestations. Le 14 Juillet, cest la France rassemblée autour de ce qui est le symbole de son indépendance des femmes et des hommes prêts à combattre pour elle.
ALEXANDRE KARA Gérard LONGUET, merci.
Source : Premier ministre, Service dInformation du Gouvernement, le 12 août 2011