Texte intégral
Monsieur le Député-maire, cher Jacques
Monsieur le Président de la Fondation de France, Philippe LAGAYETTE
Madame la Présidente et fondatrice de la Fondation K D'Urgences, chère Christine Kelly,
Madame la Vice-présidente de l'établissement public Vacances Animation Loisirs de Courbevoie (VAL), Madame Marie-Pierre LIMOGE,
Mesdames, Messieurs les élus,
Chers amis,
Je suis particulièrement heureuse d'être aujourd'hui à vos côtés pour signer, avec vous, cette convention qui constitue une nouvelle étape dans la politique en faveur des familles monoparentales.
Dans la signature de cette convention, je veux voir un signe fort de notre mobilisation commune. Nous avons besoin de toutes les bonnes volontés et en cela, chère Christine, votre Fondation est exemplaire.
Sous l'égide de la Fondation de France, vous êtes engagée au quotidien pour faciliter la vie des familles monoparentales, et pour que l'action publique prenne en compte cette réalité.
Je veux parler de l'Opération « 2000 femmes pour 2012 », où vous inciter les maires à adopter une politique attentive aux besoins des familles monoparentales touchées de plein fouet par la précarité, l'isolement et les difficultés sociales.
En cela, vous pouvez compter sur mon soutien indéfectible.
Il me paraît important, en effet, de mettre à l'honneur des initiatives porteuses de nos valeurs et de nos exigences.
Le nombre de familles monoparentales a régulièrement augmenté ces dernières années pour atteindre 19% des familles françaises, dont 32% vivent en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 910 euros par mois.
Les familles monoparentales, essentiellement composées de femmes - 85% des chefs de familles sont des femmes - sont, plus que tout autre, victimes de la crise, du chômage, des problèmes de logement et difficultés à faire garder leurs enfants.
Ces mères de famille cumulent aussi plusieurs facteurs de vulnérabilités : faible niveau de formation, de ressource, grossesse précoce, fragilité affective et psychologique, conditions de logement précaires avec pour conséquences l'exclusion et isolement.
J'en profite pour saluer le partenariat inédit qui lie la Fondation K d'Urgences et la Ville de Courbevoie. Pour trouver un emploi, il faut arriver à faire garder ses enfants. Et c'est une maman de 4 enfants qui vous le dit ! Et quand la maman travaille, les trajets travail/domicile, sont parfois longs, ce qui nécessite une attention particulière à ces nouvelles contraintes. C'est d'autant plus prégnant en région Ile-de-France.
Cher Jacques, votre ville est la première à avoir signé cette convention avec K d'Urgences. En cela, vous permettrez le déblocage de places en crèches pour les familles en situation d'urgence. Je ne doute pas que vous saurez renforcer ce partenariat et lui donner la visibilité qu'il mérite.
Mon engagement aujourd'hui, c'est d'être la Secrétaire d'Etat de toutes les familles. Et il m'a paru essentiel de penser à ces familles, souvent plus vulnérables que les autres.
Je veux dire que l'Etat est à leurs côtés ! Je suis à leurs côtés. Avec Roselyne Bachelot, nous réfléchissons à un plan d'action en faveur de ces familles. Nous souhaitons par exemple que les CAF se substituent automatiquement aux conjoints qui n'honorent pas intégralement le versement de la pension alimentaire. Par ailleurs, nous étudions la possibilité de relever de 40% le plafond de revenus à ne pas de dépasser pour prétendre au « complément mode de garde » pour les parents isolés.
Enfin, sachez que l'objectif ambitieux fixé par le Président de la République, d'augmenter de 200000 le nombre de solutions de gardes sur la période 2009-2012 est en passe d'être atteint.
Le Gouvernement met également tout en uvre pour faire du développement et de la diversification des modes de garde une priorité de la politique familiale du gouvernement.
Comme vous, mon objectif est simple : aider ces femmes qui élèvent seules leurs enfants à concilier vie familiale et vie professionnelle.
Je sais pouvoir vous faire confiance dans l'idée que les efforts doivent être portés collectivement. Votre présence aujourd'hui en est la preuve concrète.
Voilà, mesdames et messieurs, ce que tout simplement je voulais vous dire aujourd'hui.
Je vous remerciesource http://www.solidarite.gouv.fr, le 23 septembre 2011
Monsieur le Président de la Fondation de France, Philippe LAGAYETTE
Madame la Présidente et fondatrice de la Fondation K D'Urgences, chère Christine Kelly,
Madame la Vice-présidente de l'établissement public Vacances Animation Loisirs de Courbevoie (VAL), Madame Marie-Pierre LIMOGE,
Mesdames, Messieurs les élus,
Chers amis,
Je suis particulièrement heureuse d'être aujourd'hui à vos côtés pour signer, avec vous, cette convention qui constitue une nouvelle étape dans la politique en faveur des familles monoparentales.
Dans la signature de cette convention, je veux voir un signe fort de notre mobilisation commune. Nous avons besoin de toutes les bonnes volontés et en cela, chère Christine, votre Fondation est exemplaire.
Sous l'égide de la Fondation de France, vous êtes engagée au quotidien pour faciliter la vie des familles monoparentales, et pour que l'action publique prenne en compte cette réalité.
Je veux parler de l'Opération « 2000 femmes pour 2012 », où vous inciter les maires à adopter une politique attentive aux besoins des familles monoparentales touchées de plein fouet par la précarité, l'isolement et les difficultés sociales.
En cela, vous pouvez compter sur mon soutien indéfectible.
Il me paraît important, en effet, de mettre à l'honneur des initiatives porteuses de nos valeurs et de nos exigences.
Le nombre de familles monoparentales a régulièrement augmenté ces dernières années pour atteindre 19% des familles françaises, dont 32% vivent en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 910 euros par mois.
Les familles monoparentales, essentiellement composées de femmes - 85% des chefs de familles sont des femmes - sont, plus que tout autre, victimes de la crise, du chômage, des problèmes de logement et difficultés à faire garder leurs enfants.
Ces mères de famille cumulent aussi plusieurs facteurs de vulnérabilités : faible niveau de formation, de ressource, grossesse précoce, fragilité affective et psychologique, conditions de logement précaires avec pour conséquences l'exclusion et isolement.
J'en profite pour saluer le partenariat inédit qui lie la Fondation K d'Urgences et la Ville de Courbevoie. Pour trouver un emploi, il faut arriver à faire garder ses enfants. Et c'est une maman de 4 enfants qui vous le dit ! Et quand la maman travaille, les trajets travail/domicile, sont parfois longs, ce qui nécessite une attention particulière à ces nouvelles contraintes. C'est d'autant plus prégnant en région Ile-de-France.
Cher Jacques, votre ville est la première à avoir signé cette convention avec K d'Urgences. En cela, vous permettrez le déblocage de places en crèches pour les familles en situation d'urgence. Je ne doute pas que vous saurez renforcer ce partenariat et lui donner la visibilité qu'il mérite.
Mon engagement aujourd'hui, c'est d'être la Secrétaire d'Etat de toutes les familles. Et il m'a paru essentiel de penser à ces familles, souvent plus vulnérables que les autres.
Je veux dire que l'Etat est à leurs côtés ! Je suis à leurs côtés. Avec Roselyne Bachelot, nous réfléchissons à un plan d'action en faveur de ces familles. Nous souhaitons par exemple que les CAF se substituent automatiquement aux conjoints qui n'honorent pas intégralement le versement de la pension alimentaire. Par ailleurs, nous étudions la possibilité de relever de 40% le plafond de revenus à ne pas de dépasser pour prétendre au « complément mode de garde » pour les parents isolés.
Enfin, sachez que l'objectif ambitieux fixé par le Président de la République, d'augmenter de 200000 le nombre de solutions de gardes sur la période 2009-2012 est en passe d'être atteint.
Le Gouvernement met également tout en uvre pour faire du développement et de la diversification des modes de garde une priorité de la politique familiale du gouvernement.
Comme vous, mon objectif est simple : aider ces femmes qui élèvent seules leurs enfants à concilier vie familiale et vie professionnelle.
Je sais pouvoir vous faire confiance dans l'idée que les efforts doivent être portés collectivement. Votre présence aujourd'hui en est la preuve concrète.
Voilà, mesdames et messieurs, ce que tout simplement je voulais vous dire aujourd'hui.
Je vous remerciesource http://www.solidarite.gouv.fr, le 23 septembre 2011