Texte intégral
- Quelles mesures ont le plus fait avancer le développement durable ces vingt dernières années ?
N. K. M.: Les travaux du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) ont permis la prise de conscience de l'Importance des enjeux climatiques. Puis le mécanisme des permis d'émission défini à Kyoto a intégré l'objectif de réduction des gaz à effet de serre aux décisions des principaux acteurs économiques.
Mais le développement durable ne se limite pas à l'énergie et au climat. Plus récemment, en mettant en relation l'état de l'environnement et la santé, la directive Reach impose l'évaluation des risques et favorise le remplacement des substances dangereuses. Dans l'agriculture, le plan Écophyto engage les agriculteurs comme leurs fournisseurs dans une nouvelle logique.
Le grand public est désormais très conscient des enjeux et souhaite agir ; c'est notamment ce que montre l'attention portée au tri des déchets. Nos enfants sont également plus avertis, parce que l'école les forme.
En 2007, le Grenelle de l'environnement, en associant tous les partenaires à l'identification des objectifs et au choix des actions avant le travail parlementaire, a donné une nouvelle dimension politique à la gestion et la protection du vivant. C'est dans ce contexte inédit qu'a été élaborée la deuxième Stratégie nationale de développement durable 2010-2013, feuille de route vers une économie plus verte, équitable et résiliente.
- En quoi l'action de l'ADEME depuis vingt ans apporte-t-elle un véritable souffle aux ambitions françaises en matière de développement durable ?
N. K.-M.: L'ADEME est devenue un acteur majeur de la stratégie française en matière de développement durable. L'agence a été motrice et elle a su développer une expertise reconnue au plan international.
Le développement des 18 filières stratégiques de l'économie verte est un objectif commun défini par les ministères du Développement durable et de l'Économie, auxquels l'ADEME est associée. Son implication dans la mise en oeuvre des Investissements d'Avenir constitue un levier puissant de développement d'une offre industrielle française.
- Un cap a été franchi avec les Grenelle de l'environnement 1 et 2. Quels sont les défis qui restent à relever d'ici à 2020 ?
N. K.-M.: Nous sommes en effet au début d'un véritable tournant, puisque nous optons pour un modèle de développement accompagné d'une réduction de la consommation de ressources, du développement des énergies renouvelables et de la préservation de la planète. Ces changements demandent de la recherche publique et privée et des institutions solides. Construire une gouvernance mondiale de l'environnement est maintenant un impératif, qui prendra plusieurs années. S'adapter à ces mutations demandera aux acteurs dans chaque territoire d'imaginer des solutions collectives novatrices.
Source http://www2.ademe.fr, le 12 octobre 2011
N. K. M.: Les travaux du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) ont permis la prise de conscience de l'Importance des enjeux climatiques. Puis le mécanisme des permis d'émission défini à Kyoto a intégré l'objectif de réduction des gaz à effet de serre aux décisions des principaux acteurs économiques.
Mais le développement durable ne se limite pas à l'énergie et au climat. Plus récemment, en mettant en relation l'état de l'environnement et la santé, la directive Reach impose l'évaluation des risques et favorise le remplacement des substances dangereuses. Dans l'agriculture, le plan Écophyto engage les agriculteurs comme leurs fournisseurs dans une nouvelle logique.
Le grand public est désormais très conscient des enjeux et souhaite agir ; c'est notamment ce que montre l'attention portée au tri des déchets. Nos enfants sont également plus avertis, parce que l'école les forme.
En 2007, le Grenelle de l'environnement, en associant tous les partenaires à l'identification des objectifs et au choix des actions avant le travail parlementaire, a donné une nouvelle dimension politique à la gestion et la protection du vivant. C'est dans ce contexte inédit qu'a été élaborée la deuxième Stratégie nationale de développement durable 2010-2013, feuille de route vers une économie plus verte, équitable et résiliente.
- En quoi l'action de l'ADEME depuis vingt ans apporte-t-elle un véritable souffle aux ambitions françaises en matière de développement durable ?
N. K.-M.: L'ADEME est devenue un acteur majeur de la stratégie française en matière de développement durable. L'agence a été motrice et elle a su développer une expertise reconnue au plan international.
Le développement des 18 filières stratégiques de l'économie verte est un objectif commun défini par les ministères du Développement durable et de l'Économie, auxquels l'ADEME est associée. Son implication dans la mise en oeuvre des Investissements d'Avenir constitue un levier puissant de développement d'une offre industrielle française.
- Un cap a été franchi avec les Grenelle de l'environnement 1 et 2. Quels sont les défis qui restent à relever d'ici à 2020 ?
N. K.-M.: Nous sommes en effet au début d'un véritable tournant, puisque nous optons pour un modèle de développement accompagné d'une réduction de la consommation de ressources, du développement des énergies renouvelables et de la préservation de la planète. Ces changements demandent de la recherche publique et privée et des institutions solides. Construire une gouvernance mondiale de l'environnement est maintenant un impératif, qui prendra plusieurs années. S'adapter à ces mutations demandera aux acteurs dans chaque territoire d'imaginer des solutions collectives novatrices.
Source http://www2.ademe.fr, le 12 octobre 2011