Texte intégral
Monsieur le Président,
Monsieur le Président Poniatowski,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Les jours se suivent en Syrie et la répression se poursuit, toujours plus sauvage.
La journée dhier à New York, au Conseil de sécurité, a été une journée triste pour le peuple syrien et pour limage des Nations unies elles-mêmes.
Nous pensions avoir réuni quatorze voix sur quinze, pour soutenir un projet de résolution dont vous avez dit vous-même quil était très - peut-être trop ? - modéré. Au dernier moment, la Russie et la Chine ont opposé leur veto, ce qui a entraîné labstention de lInde, de lAfrique du Sud et du Brésil, sans parler de celle du Liban.
Ces votes sont fondés sur de mauvais arguments. Premièrement, on ne peut pas dire que le projet de résolution aurait pu ouvrir la voie à une intervention militaire comme la résolution 1973 : rien dans ce texte ne se prête à cette interprétation.
Deuxièmement, on ne peut pas accepter, comme nous le demandaient la Russie et la Chine, de mettre sur le même pied un régime répressif et une rébellion qui, pour lessentiel, se bat aujourdhui à mains nues.
Nous allons donc continuer notre action, dabord au sein de lUnion européenne où nous avons déjà pris sept vagues de sanctions ciblées contre les personnalités qui sont complices de la répression. Nous allons multiplier nos contacts avec lopposition syrienne qui est en train de se structurer : un Conseil national syrien a été constitué à Istanbul, il y a quelques jours, dont nous souhaitons lélargissement à toutes les sensibilités syriennes et notamment à la minorité chrétienne.
Et puis, nous nexcluons pas de reprendre des initiatives au Conseil de sécurité, en plein accord avec nos partenaires de lUnion européenne.
La France a une ligne politique et diplomatique très claire : nous ne laisserons pas tomber ceux qui se battent en Syrie pour la liberté.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 octobre 2011
Monsieur le Président Poniatowski,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Les jours se suivent en Syrie et la répression se poursuit, toujours plus sauvage.
La journée dhier à New York, au Conseil de sécurité, a été une journée triste pour le peuple syrien et pour limage des Nations unies elles-mêmes.
Nous pensions avoir réuni quatorze voix sur quinze, pour soutenir un projet de résolution dont vous avez dit vous-même quil était très - peut-être trop ? - modéré. Au dernier moment, la Russie et la Chine ont opposé leur veto, ce qui a entraîné labstention de lInde, de lAfrique du Sud et du Brésil, sans parler de celle du Liban.
Ces votes sont fondés sur de mauvais arguments. Premièrement, on ne peut pas dire que le projet de résolution aurait pu ouvrir la voie à une intervention militaire comme la résolution 1973 : rien dans ce texte ne se prête à cette interprétation.
Deuxièmement, on ne peut pas accepter, comme nous le demandaient la Russie et la Chine, de mettre sur le même pied un régime répressif et une rébellion qui, pour lessentiel, se bat aujourdhui à mains nues.
Nous allons donc continuer notre action, dabord au sein de lUnion européenne où nous avons déjà pris sept vagues de sanctions ciblées contre les personnalités qui sont complices de la répression. Nous allons multiplier nos contacts avec lopposition syrienne qui est en train de se structurer : un Conseil national syrien a été constitué à Istanbul, il y a quelques jours, dont nous souhaitons lélargissement à toutes les sensibilités syriennes et notamment à la minorité chrétienne.
Et puis, nous nexcluons pas de reprendre des initiatives au Conseil de sécurité, en plein accord avec nos partenaires de lUnion européenne.
La France a une ligne politique et diplomatique très claire : nous ne laisserons pas tomber ceux qui se battent en Syrie pour la liberté.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 octobre 2011