Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
La France a suivi avec une particulière attention le déroulement des élections au Cameroun dimanche dernier. Il est encore trop tôt pour parler des résultats. Le taux de participation n’est pas encore connu. Ce que je peux vous dire, c’est que selon l’Organisation internationale de la Francophonie et le Commonwealth, qui ont suivi le déroulement de ces élections, on peut considérer aujourd’hui qu’elles ont eu lieu dans des conditions acceptables. Nous appelons donc la population, la presse camerounaise et tous les acteurs politiques à faire preuve jusqu’au 24 octobre, date de proclamation des résultats, et au-delà bien sûr, de modération et à éviter tout recours à la violence pour faire valoir leurs vues.
S’agissant de la politique de la France en Afrique, vous avez d’ores et déjà, Monsieur le Député, la réponse à votre question. Je dois vous dire que le gouvernement français, sous l’impulsion de François Fillon et, évidemment, sous la direction du président de la République, a tout lieu d’être fier de ce que nous avons fait, par exemple en Côte d’Ivoire. Nous avons tenu à ce que le résultat des élections, validé par les institutions internationales, soit respecté. (
) Nous avons tout fait pour que le président légitimement élu, M. Ouattara, accède au pouvoir et nous voyons aujourd’hui qu’un processus de véritable démocratisation se déroule en Côte d’Ivoire.
De même, nous avons soutenu le processus d’élections libres au Niger et en Guinée, où les choses avancent. Notre message à l’Afrique est donc très clair : nous demandons aux régimes en place de prêter attention aux aspirations populaires, de moderniser les gouvernements, d’engager des processus de réformes, de passer d’un processus démocratique à une vraie culture de la démocratie. Je crois que la politique de la France est claire et déterminée dans ce domaine.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 octobre 2011