Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Madame la Députée,
Le peuple libyen est enfin libre après 42 années dune dictature terrible. La France, vous lavez dit, a pris toute sa part dans ce mouvement de libération et je crois que pour nous tous ici, sur beaucoup de bancs de cette Assemblée, cela doit être un sujet de fierté.
Jentends dire que nous avons ouvert la boîte de Pandore.
Fallait-il continuer à soutenir les dictatures ? Fallait-il continuer à soutenir Kadhafi ? Fallait-il continuer à soutenir Ben Ali ? Fallait-il continuer à soutenir Moubarak ? Faut-il continuer à soutenir aujourdhui Bachar El Assad ?
La diplomatie française, sous limpulsion du président de la République a pris une ligne claire.
Aujourdhui, nous devons faire confiance au peuple libyen. Et, pour ma part, je ne me résigne pas à penser que les peuples arabes sont condamnés à devoir choisir entre la dictature ou des régimes islamistes radicaux. Il y a dautres avenirs possibles et je fais confiance à la vigilance du peuple libyen pour défendre ses droits fondamentaux.
Cela ne nous dispense pas dêtre nous-mêmes vigilants et de rappeler nos lignes rouges, cest-à-dire le respect des principes qui ont été validés par les Nations unies elles-mêmes, lalternance démocratique, la liberté dexpression, le respect des minorités y compris des minorités religieuses et légalité des droits et de la femme.
Je sais quel est votre engagement dans ce domaine, Madame la Députée, et comme vous, je pense quil ne faut pas se crisper sur la peur mais allier vigilance et confiance.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 octobre 2011
Mesdames et Messieurs les Députés,
Madame la Députée,
Le peuple libyen est enfin libre après 42 années dune dictature terrible. La France, vous lavez dit, a pris toute sa part dans ce mouvement de libération et je crois que pour nous tous ici, sur beaucoup de bancs de cette Assemblée, cela doit être un sujet de fierté.
Jentends dire que nous avons ouvert la boîte de Pandore.
Fallait-il continuer à soutenir les dictatures ? Fallait-il continuer à soutenir Kadhafi ? Fallait-il continuer à soutenir Ben Ali ? Fallait-il continuer à soutenir Moubarak ? Faut-il continuer à soutenir aujourdhui Bachar El Assad ?
La diplomatie française, sous limpulsion du président de la République a pris une ligne claire.
Aujourdhui, nous devons faire confiance au peuple libyen. Et, pour ma part, je ne me résigne pas à penser que les peuples arabes sont condamnés à devoir choisir entre la dictature ou des régimes islamistes radicaux. Il y a dautres avenirs possibles et je fais confiance à la vigilance du peuple libyen pour défendre ses droits fondamentaux.
Cela ne nous dispense pas dêtre nous-mêmes vigilants et de rappeler nos lignes rouges, cest-à-dire le respect des principes qui ont été validés par les Nations unies elles-mêmes, lalternance démocratique, la liberté dexpression, le respect des minorités y compris des minorités religieuses et légalité des droits et de la femme.
Je sais quel est votre engagement dans ce domaine, Madame la Députée, et comme vous, je pense quil ne faut pas se crisper sur la peur mais allier vigilance et confiance.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 octobre 2011