Texte intégral
Madame la Députée, le discours de vérité est le discours que la France tient depuis le début de cette crise des dettes souveraines, comme le Premier ministre vient de lexposer en évoquant les éléments de la négociation de ces quarante-huit dernières heures.
Le plan repose sur quelques idées simples.
Nous voulons une réponse globale qui porte sur la question grecque, sur le précédent plan et sur la soutenabilité de la dette grecque, ce qui renvoie à la problématique du futur programme.
Elle porte encore sur le Fonds de stabilité financière pour éviter la contagion, sur le niveau de recapitalisation de nos banques pour les protéger contre un risque puissant et sur les leçons à tirer de ces crises à répétition qui appellent une avancée accélérée dans lintégration de la gouvernance de la zone euro, notamment en matière budgétaire.
A linstar du Premier ministre, je veux dire à quel point les analyses développées depuis quarante-huit heures vont à lopposé de lévolution des négociations que nous avons menées avec lensemble de nos partenaires, des Vingt-sept en général, des Dix-sept de la zone euro en particulier, et avec nos amis et voisins allemands plus spécifiquement.
Puis-je simplement vous rappeler quune question essentielle soulevée par laccord du 21 juillet était ladaptation du fonds en vue dune intervention sur les dettes secondaires, autrement dit les dettes doccasion ? Les Allemands ne le voulaient pas ; au cours des négociations de la semaine dernière, ils ont définitivement accepté que le fonds puisse intervenir sur le marché secondaire.
Est-il besoin de rappeler quil existait un blocage à propos de lévolution des modalités de soutien à la Grèce et quil y avait même une interrogation au sein de la coalition allemande sur le point de savoir sil fallait ou non mettre la Grèce en faillite ? Nous avons les uns et les autres été modérés dans notre expression publique afin de permettre à la coalition de la chancelière davancer vers la ratification de laccord du 21 juillet au Bundestag.
Oui, nous pouvons être fiers de la manière dont la France a mené ces négociations.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 novembre 2011
Le plan repose sur quelques idées simples.
Nous voulons une réponse globale qui porte sur la question grecque, sur le précédent plan et sur la soutenabilité de la dette grecque, ce qui renvoie à la problématique du futur programme.
Elle porte encore sur le Fonds de stabilité financière pour éviter la contagion, sur le niveau de recapitalisation de nos banques pour les protéger contre un risque puissant et sur les leçons à tirer de ces crises à répétition qui appellent une avancée accélérée dans lintégration de la gouvernance de la zone euro, notamment en matière budgétaire.
A linstar du Premier ministre, je veux dire à quel point les analyses développées depuis quarante-huit heures vont à lopposé de lévolution des négociations que nous avons menées avec lensemble de nos partenaires, des Vingt-sept en général, des Dix-sept de la zone euro en particulier, et avec nos amis et voisins allemands plus spécifiquement.
Puis-je simplement vous rappeler quune question essentielle soulevée par laccord du 21 juillet était ladaptation du fonds en vue dune intervention sur les dettes secondaires, autrement dit les dettes doccasion ? Les Allemands ne le voulaient pas ; au cours des négociations de la semaine dernière, ils ont définitivement accepté que le fonds puisse intervenir sur le marché secondaire.
Est-il besoin de rappeler quil existait un blocage à propos de lévolution des modalités de soutien à la Grèce et quil y avait même une interrogation au sein de la coalition allemande sur le point de savoir sil fallait ou non mettre la Grèce en faillite ? Nous avons les uns et les autres été modérés dans notre expression publique afin de permettre à la coalition de la chancelière davancer vers la ratification de laccord du 21 juillet au Bundestag.
Oui, nous pouvons être fiers de la manière dont la France a mené ces négociations.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 novembre 2011