Texte intégral
Q - A-t-on plus de précisions ? Que sait-on des circonstances et quest-ce que la France est en mesure de demander aujourdhui ?
R - Toute la vérité. On nen sait pas plus sur les circonstances exactes et sur lorigine du tir. Je viens de parler à linstant à Caroline Poiron, la compagne de Gilles Jacquier qui est à Damas avec notre ambassadeur, M. Chevallier, qui sest mobilisé. Il sest mis à sa disposition et je crois pouvoir dire que lon doit être en mesure de faciliter le retour rapide de la dépouille de M. Jacquier en France. Jai bien sûr exprimé toute ma sympathie à Mme Poiron qui est mère de deux très jeunes enfants ; cest un drame épouvantable.
Je voudrais aussi saluer la mémoire de Gilles Jacquier qui était un grand reporter, on le sait, et qui a poussé jusquau bout ce travail qui est celui de la liberté dexpression. Lun des moyens de lutter contre ce qui se passe en Syrie, cest de dire la vérité. Et pour dire la vérité, il faut que les médias aient accès à la Syrie. Cest extraordinairement risqué, on vient de le voir, mais cest à lhonneur je crois du métier de journaliste de prendre ces risques pour faire prévaloir la vérité et la libre expression démocratique.
Q - Hier, vous demandiez que toute la lumière soit faite ?
R - Bien entendu, nous allons lexiger des autorités syriennes qui avaient autorisé cette mission et qui aurait dû, bien sûr, assurer la sécurité des journalistes qui avaient été invités à faire ce déplacement.
Q - Que comprenez-vous de ce qui a pu se passer ?
R - Je vous le dis, je ne veux pas faire de spéculations intellectuelles sur ce qui sest passé. Il faut que lenquête établisse lorigine de ces événements, lorigine du tir en particulier, qui est responsable de cela pour en tirer ensuite les conséquences.
Ce que nous demandons, cest la transparence la plus totale sur ces événements.
Q - Êtes-vous optimiste sur ce point ?
R - Nous sommes déterminés en tout cas.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 janvier 2012
R - Toute la vérité. On nen sait pas plus sur les circonstances exactes et sur lorigine du tir. Je viens de parler à linstant à Caroline Poiron, la compagne de Gilles Jacquier qui est à Damas avec notre ambassadeur, M. Chevallier, qui sest mobilisé. Il sest mis à sa disposition et je crois pouvoir dire que lon doit être en mesure de faciliter le retour rapide de la dépouille de M. Jacquier en France. Jai bien sûr exprimé toute ma sympathie à Mme Poiron qui est mère de deux très jeunes enfants ; cest un drame épouvantable.
Je voudrais aussi saluer la mémoire de Gilles Jacquier qui était un grand reporter, on le sait, et qui a poussé jusquau bout ce travail qui est celui de la liberté dexpression. Lun des moyens de lutter contre ce qui se passe en Syrie, cest de dire la vérité. Et pour dire la vérité, il faut que les médias aient accès à la Syrie. Cest extraordinairement risqué, on vient de le voir, mais cest à lhonneur je crois du métier de journaliste de prendre ces risques pour faire prévaloir la vérité et la libre expression démocratique.
Q - Hier, vous demandiez que toute la lumière soit faite ?
R - Bien entendu, nous allons lexiger des autorités syriennes qui avaient autorisé cette mission et qui aurait dû, bien sûr, assurer la sécurité des journalistes qui avaient été invités à faire ce déplacement.
Q - Que comprenez-vous de ce qui a pu se passer ?
R - Je vous le dis, je ne veux pas faire de spéculations intellectuelles sur ce qui sest passé. Il faut que lenquête établisse lorigine de ces événements, lorigine du tir en particulier, qui est responsable de cela pour en tirer ensuite les conséquences.
Ce que nous demandons, cest la transparence la plus totale sur ces événements.
Q - Êtes-vous optimiste sur ce point ?
R - Nous sommes déterminés en tout cas.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 janvier 2012