Texte intégral
Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce extérieur, a présenté une communication relative au bilan du commerce extérieur de la France en 2011.
Le déficit commercial (-69,6 milliards d'euros) est moins élevé que prévu. Le creusement du déficit s'est interrompu à la fin du premier trimestre 2011 et la tendance s'est même inversée au cours des neuf mois suivants, alors que la facture énergétique se maintenait à des niveaux élevés.
Ce redressement du solde commercial est encourageant. Conjugué à la stabilisation relative du nombre d'entreprises exportatrices après une hausse en 2010, il montre que les réformes structurelles engagées depuis 2007 commencent à porter leurs fruits. La compétitivité des produits français s'est améliorée en 2011. Depuis 2007, la part de marché en volume de la France par rapport à la zone euro est restée stable, alors qu'elle se réduisait de 2 % par an en moyenne depuis 1998.
Ces évolutions positives démontrent la pertinence des choix de politique économique faits depuis 2007 pour renforcer la compétitivité de l'industrie française : maîtrise du coût du travail, suppression de la taxe professionnelle, triplement du crédit d'impôt recherche, investissements d'avenir, politique de financement d'Oseo et du Fonds stratégique d'investissement Elles illustrent également l'efficacité des mesures vigoureuses de soutien aux entreprises exportatrices mises en oeuvre depuis cinq ans.
Le Gouvernement a obtenu ces dernières années des progrès réels sur le plan de la régulation du commerce international. L'Europe va pouvoir imposer la réciprocité dans l'ouverture des marchés en se dotant dans les prochaines semaines, sous l'impulsion de la France, d'un instrument juridique contraignant pour l'accès aux marchés publics. Le dumping est combattu : les pays en développement qui violent les conventions internationales en matière sociale et environnementale sont sanctionnés par le retrait des droits de douane préférentiels dont ils bénéficient à l'entrée dans l'Union européenne. La France a également obtenu l'inscription d'un socle de normes à respecter dans tous les accords commerciaux que l'Europe négocie.
Dans le domaine des grands contrats, le Gouvernement s'est doté d'un dispositif de pilotage efficace. La politique de crédit à l'export volontariste décidée au coeur de la crise et poursuivie jusqu'à ce jour a permis de sauver de nombreux projets d'entreprises françaises que le marché n'était plus en mesure de financer. Ainsi sur la période 2007-2011, la France a remporté pour 26 milliards d'euros par an en moyenne de grands contrats, soit une hausse de 61 % par rapport à la période 2000-2006.Le Gouvernement a donné la priorité à l'accompagnement des petites et moyennes entreprises à l'export, comme en témoigne la montée en puissance de l'agence Ubifrance, qui a accompagné trois fois plus d'entreprises françaises à l'export en 2011 qu'en 2007. Ces réformes ont été amplifiées en 2011, à travers la mise en place de guichets uniques à l'export dans les régions, le regroupement des financements d'Oseo, Ubifrance et de la Coface, l'accélération du soutien apporté par les grands groupes à leurs sous-traitants à l'export, ou encore la constitution de filières intégrées à l'export sur des pays ou des thématiques porteuses.
Le déficit commercial (-69,6 milliards d'euros) est moins élevé que prévu. Le creusement du déficit s'est interrompu à la fin du premier trimestre 2011 et la tendance s'est même inversée au cours des neuf mois suivants, alors que la facture énergétique se maintenait à des niveaux élevés.
Ce redressement du solde commercial est encourageant. Conjugué à la stabilisation relative du nombre d'entreprises exportatrices après une hausse en 2010, il montre que les réformes structurelles engagées depuis 2007 commencent à porter leurs fruits. La compétitivité des produits français s'est améliorée en 2011. Depuis 2007, la part de marché en volume de la France par rapport à la zone euro est restée stable, alors qu'elle se réduisait de 2 % par an en moyenne depuis 1998.
Ces évolutions positives démontrent la pertinence des choix de politique économique faits depuis 2007 pour renforcer la compétitivité de l'industrie française : maîtrise du coût du travail, suppression de la taxe professionnelle, triplement du crédit d'impôt recherche, investissements d'avenir, politique de financement d'Oseo et du Fonds stratégique d'investissement Elles illustrent également l'efficacité des mesures vigoureuses de soutien aux entreprises exportatrices mises en oeuvre depuis cinq ans.
Le Gouvernement a obtenu ces dernières années des progrès réels sur le plan de la régulation du commerce international. L'Europe va pouvoir imposer la réciprocité dans l'ouverture des marchés en se dotant dans les prochaines semaines, sous l'impulsion de la France, d'un instrument juridique contraignant pour l'accès aux marchés publics. Le dumping est combattu : les pays en développement qui violent les conventions internationales en matière sociale et environnementale sont sanctionnés par le retrait des droits de douane préférentiels dont ils bénéficient à l'entrée dans l'Union européenne. La France a également obtenu l'inscription d'un socle de normes à respecter dans tous les accords commerciaux que l'Europe négocie.
Dans le domaine des grands contrats, le Gouvernement s'est doté d'un dispositif de pilotage efficace. La politique de crédit à l'export volontariste décidée au coeur de la crise et poursuivie jusqu'à ce jour a permis de sauver de nombreux projets d'entreprises françaises que le marché n'était plus en mesure de financer. Ainsi sur la période 2007-2011, la France a remporté pour 26 milliards d'euros par an en moyenne de grands contrats, soit une hausse de 61 % par rapport à la période 2000-2006.Le Gouvernement a donné la priorité à l'accompagnement des petites et moyennes entreprises à l'export, comme en témoigne la montée en puissance de l'agence Ubifrance, qui a accompagné trois fois plus d'entreprises françaises à l'export en 2011 qu'en 2007. Ces réformes ont été amplifiées en 2011, à travers la mise en place de guichets uniques à l'export dans les régions, le regroupement des financements d'Oseo, Ubifrance et de la Coface, l'accélération du soutien apporté par les grands groupes à leurs sous-traitants à l'export, ou encore la constitution de filières intégrées à l'export sur des pays ou des thématiques porteuses.