Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et messieurs les députés,
Pour cette dernière séance parlementaire du quinquennat, permettez-moi dadresser à votre Assemblée, un message destime et un message de reconnaissance.
Durant cinq années intenses, le cur de notre démocratie française a battu dans cet hémicycle qui a incarné la légitimité nationale. En démocratie, la première chose qui compte cest de tenir les engagements que lon a pris. En 2007, avec le président de la République, nous avons été élus sur un projet réformateur que nous avons mis en uvre malgré les résistances, malgré les risques dimpopularité et surtout malgré une crise qui a concentré toutes nos énergies.
Alors on peut être pour ou contre les réformes que nous avons accomplies. On peut les juger trop ambitieuses ou on peut au contraire les juger trop modestes, mais personne ne peut dire que nous navons pas agi avec sincérité et avec la volonté de répondre à lintérêt national.
Jai la conviction que nous avons posé les fondations dune France plus moderne et plus réaliste face à la mondialisation. Jai la conviction que face à la crise nos réponses ont été adaptées et justes. Ceux qui critiquent notre action ne mesurent pas toujours la puissance de cette crise, qui annonce pour lEurope un monde incertain, au sein duquel nous devrons nous battre pour sauver notre mode de vie, notre influence dans le monde et notre héritage social et républicain.
Mais la démocratie commande aussi délargir les espaces de liberté et de dialogue, et loin des caricatures sur la concentration des pouvoirs, nous avons donné au Parlement des pouvoirs inédits qui ont rythmé vos travaux.
Le partage de lordre du jour, lexamen en séance des projets adoptés en commissions, la présidence de la commission des Finances à lopposition : nous avons rééquilibré les pouvoirs entre le législatif et lexécutif. Avec la question prioritaire de constitutionnalité, nous avons incontestablement ouvert un nouveau champ dans la défense des libertés.
Quant aux règles du dialogue social nous avons tout changé, en renforçant la légitimité électorale des partenaires sociaux et en affirmant le principe des accords majoritaires.
Alors mesdames et messieurs les députés de la majorité, si je peux me tourner un instant vers vous, je voudrais vous dire que depuis 2007 la confiance de la majorité fut ma plus belle récompense.
Issu de vos rangs, je mesure le prix de votre engagement ; vous navez jamais fait défaut au Gouvernement, jamais le Gouvernement na été amené à utiliser les possibilités que lui offre la Constitution pour contraindre sa majorité à voter les textes qui lui sont soumis.
Vous avez accepté souvent dagir dans lurgence. Vous avez su vous montrer réactifs et inventifs sur le plan législatif et combattifs face à une opposition je reviens vers vous dont lintransigeance ne fut pas la meilleure des conseillères.
Mesdames et messieurs les députés,
Nous allons maintenant nous retrouver sur le terrain pour le grand rendez-vous de la démocratie que sont les élections présidentielles et les élections législatives. Permettez-moi simplement en cet instant de vous dire du fond du cur : merci.
Source http://www.gouvernement.fr, le 12 mars 2012
Mesdames et messieurs les députés,
Pour cette dernière séance parlementaire du quinquennat, permettez-moi dadresser à votre Assemblée, un message destime et un message de reconnaissance.
Durant cinq années intenses, le cur de notre démocratie française a battu dans cet hémicycle qui a incarné la légitimité nationale. En démocratie, la première chose qui compte cest de tenir les engagements que lon a pris. En 2007, avec le président de la République, nous avons été élus sur un projet réformateur que nous avons mis en uvre malgré les résistances, malgré les risques dimpopularité et surtout malgré une crise qui a concentré toutes nos énergies.
Alors on peut être pour ou contre les réformes que nous avons accomplies. On peut les juger trop ambitieuses ou on peut au contraire les juger trop modestes, mais personne ne peut dire que nous navons pas agi avec sincérité et avec la volonté de répondre à lintérêt national.
Jai la conviction que nous avons posé les fondations dune France plus moderne et plus réaliste face à la mondialisation. Jai la conviction que face à la crise nos réponses ont été adaptées et justes. Ceux qui critiquent notre action ne mesurent pas toujours la puissance de cette crise, qui annonce pour lEurope un monde incertain, au sein duquel nous devrons nous battre pour sauver notre mode de vie, notre influence dans le monde et notre héritage social et républicain.
Mais la démocratie commande aussi délargir les espaces de liberté et de dialogue, et loin des caricatures sur la concentration des pouvoirs, nous avons donné au Parlement des pouvoirs inédits qui ont rythmé vos travaux.
Le partage de lordre du jour, lexamen en séance des projets adoptés en commissions, la présidence de la commission des Finances à lopposition : nous avons rééquilibré les pouvoirs entre le législatif et lexécutif. Avec la question prioritaire de constitutionnalité, nous avons incontestablement ouvert un nouveau champ dans la défense des libertés.
Quant aux règles du dialogue social nous avons tout changé, en renforçant la légitimité électorale des partenaires sociaux et en affirmant le principe des accords majoritaires.
Alors mesdames et messieurs les députés de la majorité, si je peux me tourner un instant vers vous, je voudrais vous dire que depuis 2007 la confiance de la majorité fut ma plus belle récompense.
Issu de vos rangs, je mesure le prix de votre engagement ; vous navez jamais fait défaut au Gouvernement, jamais le Gouvernement na été amené à utiliser les possibilités que lui offre la Constitution pour contraindre sa majorité à voter les textes qui lui sont soumis.
Vous avez accepté souvent dagir dans lurgence. Vous avez su vous montrer réactifs et inventifs sur le plan législatif et combattifs face à une opposition je reviens vers vous dont lintransigeance ne fut pas la meilleure des conseillères.
Mesdames et messieurs les députés,
Nous allons maintenant nous retrouver sur le terrain pour le grand rendez-vous de la démocratie que sont les élections présidentielles et les élections législatives. Permettez-moi simplement en cet instant de vous dire du fond du cur : merci.
Source http://www.gouvernement.fr, le 12 mars 2012