Texte intégral
Les ministres des Affaires étrangères du Triangle de Weimar, Guido Westerwelle, Radoslav Sikorski et Alain Juppé, ont déclaré aujourdhui :
Suite à la décision prise par le gouvernement biélorusse de demander aux ambassadeurs de lUnion européenne et de la Pologne de quitter le pays, tous les États membres de lUnion européenne ont décidé hier de rappeler leurs Ambassadeurs pour consultations, dans le cadre dun acte dunité et de solidarité.
Nous regrettons vivement que nos relations avec la Biélorussie se soient dégradées à ce point mais le président Loukachenko na pas laissé dautre choix à lUnion européenne.
Cependant, nous sommes déterminés à poursuivre et à intensifier notre dialogue avec le peuple biélorusse et la société civile, notamment dans le cadre du «Dialogue européen sur la modernisation». Nous demeurons également ouverts au dialogue et à la coopération avec les autorités biélorusses dès quapparaîtront des signes clairs dune amélioration de la situation politique et des droits de lHomme en Biélorussie. Nous réitérons notre appel pour que Minsk libère et réhabilite tous les prisonniers politiques et mette un terme à la répression.
Parallèlement, nous navons pas dautre option que dadopter des mesures restrictives supplémentaires significatives à lencontre des personnes responsables de graves violations des droits de lHomme ou de la répression de la société civile et de lopposition démocratique, ainsi quà lencontre des personnes et entités qui profitent du régime ou le soutiennent, à moins que la situation des droits de lHomme en Biélorussie ne saméliore.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 mars 2012
Suite à la décision prise par le gouvernement biélorusse de demander aux ambassadeurs de lUnion européenne et de la Pologne de quitter le pays, tous les États membres de lUnion européenne ont décidé hier de rappeler leurs Ambassadeurs pour consultations, dans le cadre dun acte dunité et de solidarité.
Nous regrettons vivement que nos relations avec la Biélorussie se soient dégradées à ce point mais le président Loukachenko na pas laissé dautre choix à lUnion européenne.
Cependant, nous sommes déterminés à poursuivre et à intensifier notre dialogue avec le peuple biélorusse et la société civile, notamment dans le cadre du «Dialogue européen sur la modernisation». Nous demeurons également ouverts au dialogue et à la coopération avec les autorités biélorusses dès quapparaîtront des signes clairs dune amélioration de la situation politique et des droits de lHomme en Biélorussie. Nous réitérons notre appel pour que Minsk libère et réhabilite tous les prisonniers politiques et mette un terme à la répression.
Parallèlement, nous navons pas dautre option que dadopter des mesures restrictives supplémentaires significatives à lencontre des personnes responsables de graves violations des droits de lHomme ou de la répression de la société civile et de lopposition démocratique, ainsi quà lencontre des personnes et entités qui profitent du régime ou le soutiennent, à moins que la situation des droits de lHomme en Biélorussie ne saméliore.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 mars 2012