Texte intégral
Madame lAmbassadeur,
Mesdames et Messieurs les élus à lAssemblée des Français de létranger,
Mesdames, Messieurs, Mes Chers Compatriotes,
Ma visite à Bruxelles se situe dans un climat particulier. Car la Belgique et la France vivent, lune et lautre, simultanément, un drame national.
Les Peuples belges et français viennent dêtre touchés au cur.
La Belgique et la France pleurent leurs enfants tragiquement disparus. Fauchés « dans leur belle jeunesse, dans leur première fleur », comme dit le poète, ils nous manqueront. Leur pays vient de perdre de sa force vive. Nous assurons leurs familles de notre solidarité et de notre affection car leurs enfants sont aussi les nôtres.
Ayons une pensée pour tous nos compatriotes retenus en otage, pour tous ceux qui souffrent de la guerre, pour nos soldats tombés au champ dhonneur, là-bas, au loin, dans les montagnes dAfghanistan. En communion avec leurs familles, nous ne les oublions pas.
Cet instant suprême de cohésion nationale est un moment exceptionnel de rassemblement et dintense émotion. Nos différences sestompent, pour montrer à tous que, face à ladversité, la Nation sait resserrer ses rangs et faire bloc, dabord, pour se recueillir et sincliner devant la mémoire des disparus, ensuite, pour combattre avec détermination et sans merci, ceux qui sattaquent aux valeurs de la République.
Dans ce contexte, tout ce que je pourrais vous dire peut apparaître dérisoire. Vous comprendrez que je me limite à lessentiel.
Par un funeste raccourci du destin, la tragédie de Toulouse nous ramène aux deux principales préoccupations des Français de létranger : la sécurité et la scolarité.
En matière de sécurité, quel que soit notre degré de préparation, nous serons toujours vulnérables. Nous lavons bien vu il y a quelques années avec la catastrophe ferroviaire de Hale-Buizingen ou lexplosion dimmeubles dhabitation à Liège. La sécurité, ce sont des plans, des dispositifs dalerte et dintervention, des conseils et des précautions, cest aussi et surtout une culture. Respecter les consignes de sécurité ce nest pas sacrifier à la psychose, cest faire montre dun sens aigu des responsabilités, aussi bien pour les locaux diplomatiques et consulaires que pour les établissements scolaires. Toute légèreté ou négligence en ce domaine pourrait être lourde de conséquences.
En matière de scolarité, lEtat a consenti un effort dautant plus considérable que les temps sont difficiles. Le montant des aides à la scolarité, bourses scolaires et prise en charge, dépasse 125 millions deuros en 2012. Le montant des crédits alloués aux bourses scolaires na en rien été affecté par la prise en charge des frais de scolarité, bien au contraire : ils ont doublé depuis 2007 pour dépasser 90 millions deuros.
A Bruxelles vous disposez dun des plus beaux fleurons du réseau denseignement français à létranger avec le Lycée Jean-Monnet. Comme la plupart de nos établissements, il est victime de son succès. Son exceptionnelle attractivité due à une excellence cultivée par lensemble de la communauté éducative pose, ici comme ailleurs, la question des capacités daccueil. Je sais que vous avez trouvé des solutions innovantes pour conjuguer les efforts des familles, de la Fondation de soutien du lycée et de lEtat. Jespère que le lycée français international dAnvers bénéficiera de la même dynamique. Jespère aussi que nos compatriotes installés dans le Hainaut pourront un jour fréquenter un établissement denseignement français sur le sol belge, sans avoir besoin de venir à Bruxelles.
Car la communauté française de Belgique saccroît. Elle est même une de celles qui connaît la plus forte croissance. Le registre des Français établis hors de France de Bruxelles compte 110 350 inscrits au 12 mars dernier. Ils étaient à peine 80 000 à la même époque en 2007.
Les facteurs dexplication de cette augmentation sont connus :
- il y a la mise en uvre opérationnelle du registre des Français établis hors de France en 2007 ;
- il y a tout le travail de proximité du consulat général ces dernières années ;
- il y a la modification du droit de séjour en Belgique des ressortissants des Etats membres de lUnion européenne ;
- il y a, dans une moindre mesure il est vrai, lapport de tous ceux qui, depuis 2009, peuvent réintégrer la nationalité française.
Il ne faut donc pas voir dans cet essor une vague dimmigration sans précédent. Vous voyez bien ce que je veux dire : je ne veux ni sous estimer, ni exagérer linstallation à Bruxelles de Français qui viennent ici pour des raisons fiscales. Leur nombre est en rien comparable à celui de leurs compatriotes, limmense, lécrasante majorité, établis en Belgique pour dautres motifs.
Quil faille modifier la convention fiscale franco-belge cest probable. Non pas seulement dans un souci déquité fiscale bien compréhensible, mais également, pour vérifier si des progrès ne pourraient pas être enregistrés en faveur des Français vivant en Belgique et des travailleurs frontaliers. Saisi par vos élus à lAssemblée des Français de létranger, je suis intervenu auprès de Madame Valérie PECRESSE, Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de lEtat, pour attirer son attention sur certains aspects de cette convention qui gagneraient à se rapprocher de la convention fiscale belgo-allemande.
Ces questions doivent être évoquées sans passion, avec calme et raison, car elles font partie de la vie, de la vie de tous les jours. Les hauts et les bas du quotidien, les associations dentraide et de solidarité les connaissent bien pour intervenir sans relâche et avec dévouement pour venir en aide aux plus démunis.
Je lai déjà dit mais je le répète volontiers, les associations dentraide et de solidarité font un travail remarquable malgré les problèmes avec lesquels elles sont aux prises :
- des moyens, jamais suffisants ;
- des bonnes volontés, jamais assez nombreuses ;
- un statut juridique jamais totalement adapté ;
- un cadre fiscal jamais assez incitatif.
Je sais quil nest pas facile de rompre avec le passé. Mais il est aujourdhui nécessaire dadopter une stratégie, dafficher des priorités et de travailler par projets. Seule, cette approche permet de cibler les aides et de les rendre plus efficaces. La rigueur des temps impose des choix car les aides de lEtat sont comptées au plus juste. Il est vain despérer un retournement de tendance en cette matière.
Sans doute faudrait-il que les associations sappliquent à elles-mêmes le principe de solidarité qui caractérise leur action, en tissant davantage de liens entre elles. Jétais à Londres il y a pas très longtemps et jai constaté que la structure de regroupement créée par les associations elles-mêmes était très utile. Il faudrait peut-être, Madame lAmbassadeur, Monsieur le Consul général, sen inspirer et mener une concertation à ce sujet.
Je sais quun mouvement fédéral a porté ses fruits dans le monde de la mémoire combattante. LUnion des Sociétés militaires françaises en Belgique en est lillustration. Je saisis cette occasion pour la saluer et avec elle tous les anciens combattants, notamment ceux dAlgérie en ce cinquantenaire des Accords dEvian.
Secrétaire dEtat chargé des Français de létranger, je suis aussi celui des Français de létranger qui resteront à jamais à létranger, dans nos cimetières et nécropoles militaires. La Belgique est une terre de mémoire, où sest manifestée en de multiples occasions la fraternité darmes franco-belge. En 2014, nous commémorerons le centenaire de la Première Guerre mondiale que nous préparons activement. En Belgique, ce sera une année dune densité exceptionnelle pour la célébration de notre histoire commune.
A cet égard, jinsiste, Madame lAmbassadeur, Monsieur le Consul général, pour quon accorde limportance qui convient aux manifestations de la mémoire combattante par une présence aussi appropriée et assidue que possible. Nous le devons à ceux qui reposent dans cette terre pour léternité.
Je ne voudrais pas quitter le domaine des associations sans saluer tous leurs Présidents et responsables ici présents, en particulier Mme Brigitte TOUT, Présidente de Français du Monde-Association démocratique des Français de létranger et Mme Catherine de VALLOIS, Présidente de lUnion des Français de létranger.
Je lai dit hier dans une communication au Conseil des ministres, lorganisation des prochaines élections est, à plus dun titre, un véritable enjeu pour le ministère des affaires étrangères et européennes et le réseau consulaire. Mes remerciements que jadresse au pôle « élections » du Consulat général de France à Bruxelles sont partagés par tous ceux qui, dans le réseau consulaire, travaillent sans relâche pour faire face à ces échéances dans les meilleures conditions. Bien peu mesurent lampleur dune tâche entamée dès 2010. Je tenais à le souligner devant vous et devant toutes les personnes qui envisagent de présenter leur candidature à lélection du député de la 4ème circonscription, que je vous remercie, Madame lAmbassadeur, davoir bien voulu inviter.
Mes Chers compatriotes, je peux vous assurer que tout est mis en uvre pour vous permettre dexercer votre devoir civique. Le reste vous appartient. Mais je suis sûr que, comme tous les Français de létranger, vous aurez compris quen votant massivement vous ne participerez pas seulement à lexpression du suffrage universel, vous manifesterez votre ferme attachement et votre appartenance indéfectible à la Nation.
Vous ferez fort et clair entendre votre voix.
Vous confirmerez quavec les Français de Métropole et dOutre-Mer, vous êtes des acteurs de notre démocratie.
Vous affirmerez, Mes Chers Compatriotes, que vous voulez que vive la République et que vive la France.
Mesdames, Messieurs, mais surtout Mesdames, un mot pour finir.
Il y a exactement 15 jours, cétait la journée de la Femme que jai célébrée à lAssemblée des Français de létranger.
On ne men voudra pas si je prolonge cette journée qui, de mon point de vue, ne devrait pas se limiter à 24 heures, en insistant sur le remarquable travail de lAccueil des Françaises à Bruxelles, association exemplaire, tant par son dynamisme que par la rigueur de sa gestion.
Je vous en félicite, Mesdames, et pour vous exprimer ma gratitude, je voudrais, toutes, vous associer à lhommage particulier que je tiens, ce soir, à rendre à une de vos figures les plus marquantes.
Jappelle Madame Colette DOPCHIE à qui je voudrais témoigner mon estime et ma reconnaissance au nom de tous ses Compatriotes, pour toutes ces années consacrées au service des autres.
Source http://www.ambafrance-be.org, le 10 avril 2012
Mesdames et Messieurs les élus à lAssemblée des Français de létranger,
Mesdames, Messieurs, Mes Chers Compatriotes,
Ma visite à Bruxelles se situe dans un climat particulier. Car la Belgique et la France vivent, lune et lautre, simultanément, un drame national.
Les Peuples belges et français viennent dêtre touchés au cur.
La Belgique et la France pleurent leurs enfants tragiquement disparus. Fauchés « dans leur belle jeunesse, dans leur première fleur », comme dit le poète, ils nous manqueront. Leur pays vient de perdre de sa force vive. Nous assurons leurs familles de notre solidarité et de notre affection car leurs enfants sont aussi les nôtres.
Ayons une pensée pour tous nos compatriotes retenus en otage, pour tous ceux qui souffrent de la guerre, pour nos soldats tombés au champ dhonneur, là-bas, au loin, dans les montagnes dAfghanistan. En communion avec leurs familles, nous ne les oublions pas.
Cet instant suprême de cohésion nationale est un moment exceptionnel de rassemblement et dintense émotion. Nos différences sestompent, pour montrer à tous que, face à ladversité, la Nation sait resserrer ses rangs et faire bloc, dabord, pour se recueillir et sincliner devant la mémoire des disparus, ensuite, pour combattre avec détermination et sans merci, ceux qui sattaquent aux valeurs de la République.
Dans ce contexte, tout ce que je pourrais vous dire peut apparaître dérisoire. Vous comprendrez que je me limite à lessentiel.
Par un funeste raccourci du destin, la tragédie de Toulouse nous ramène aux deux principales préoccupations des Français de létranger : la sécurité et la scolarité.
En matière de sécurité, quel que soit notre degré de préparation, nous serons toujours vulnérables. Nous lavons bien vu il y a quelques années avec la catastrophe ferroviaire de Hale-Buizingen ou lexplosion dimmeubles dhabitation à Liège. La sécurité, ce sont des plans, des dispositifs dalerte et dintervention, des conseils et des précautions, cest aussi et surtout une culture. Respecter les consignes de sécurité ce nest pas sacrifier à la psychose, cest faire montre dun sens aigu des responsabilités, aussi bien pour les locaux diplomatiques et consulaires que pour les établissements scolaires. Toute légèreté ou négligence en ce domaine pourrait être lourde de conséquences.
En matière de scolarité, lEtat a consenti un effort dautant plus considérable que les temps sont difficiles. Le montant des aides à la scolarité, bourses scolaires et prise en charge, dépasse 125 millions deuros en 2012. Le montant des crédits alloués aux bourses scolaires na en rien été affecté par la prise en charge des frais de scolarité, bien au contraire : ils ont doublé depuis 2007 pour dépasser 90 millions deuros.
A Bruxelles vous disposez dun des plus beaux fleurons du réseau denseignement français à létranger avec le Lycée Jean-Monnet. Comme la plupart de nos établissements, il est victime de son succès. Son exceptionnelle attractivité due à une excellence cultivée par lensemble de la communauté éducative pose, ici comme ailleurs, la question des capacités daccueil. Je sais que vous avez trouvé des solutions innovantes pour conjuguer les efforts des familles, de la Fondation de soutien du lycée et de lEtat. Jespère que le lycée français international dAnvers bénéficiera de la même dynamique. Jespère aussi que nos compatriotes installés dans le Hainaut pourront un jour fréquenter un établissement denseignement français sur le sol belge, sans avoir besoin de venir à Bruxelles.
Car la communauté française de Belgique saccroît. Elle est même une de celles qui connaît la plus forte croissance. Le registre des Français établis hors de France de Bruxelles compte 110 350 inscrits au 12 mars dernier. Ils étaient à peine 80 000 à la même époque en 2007.
Les facteurs dexplication de cette augmentation sont connus :
- il y a la mise en uvre opérationnelle du registre des Français établis hors de France en 2007 ;
- il y a tout le travail de proximité du consulat général ces dernières années ;
- il y a la modification du droit de séjour en Belgique des ressortissants des Etats membres de lUnion européenne ;
- il y a, dans une moindre mesure il est vrai, lapport de tous ceux qui, depuis 2009, peuvent réintégrer la nationalité française.
Il ne faut donc pas voir dans cet essor une vague dimmigration sans précédent. Vous voyez bien ce que je veux dire : je ne veux ni sous estimer, ni exagérer linstallation à Bruxelles de Français qui viennent ici pour des raisons fiscales. Leur nombre est en rien comparable à celui de leurs compatriotes, limmense, lécrasante majorité, établis en Belgique pour dautres motifs.
Quil faille modifier la convention fiscale franco-belge cest probable. Non pas seulement dans un souci déquité fiscale bien compréhensible, mais également, pour vérifier si des progrès ne pourraient pas être enregistrés en faveur des Français vivant en Belgique et des travailleurs frontaliers. Saisi par vos élus à lAssemblée des Français de létranger, je suis intervenu auprès de Madame Valérie PECRESSE, Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de lEtat, pour attirer son attention sur certains aspects de cette convention qui gagneraient à se rapprocher de la convention fiscale belgo-allemande.
Ces questions doivent être évoquées sans passion, avec calme et raison, car elles font partie de la vie, de la vie de tous les jours. Les hauts et les bas du quotidien, les associations dentraide et de solidarité les connaissent bien pour intervenir sans relâche et avec dévouement pour venir en aide aux plus démunis.
Je lai déjà dit mais je le répète volontiers, les associations dentraide et de solidarité font un travail remarquable malgré les problèmes avec lesquels elles sont aux prises :
- des moyens, jamais suffisants ;
- des bonnes volontés, jamais assez nombreuses ;
- un statut juridique jamais totalement adapté ;
- un cadre fiscal jamais assez incitatif.
Je sais quil nest pas facile de rompre avec le passé. Mais il est aujourdhui nécessaire dadopter une stratégie, dafficher des priorités et de travailler par projets. Seule, cette approche permet de cibler les aides et de les rendre plus efficaces. La rigueur des temps impose des choix car les aides de lEtat sont comptées au plus juste. Il est vain despérer un retournement de tendance en cette matière.
Sans doute faudrait-il que les associations sappliquent à elles-mêmes le principe de solidarité qui caractérise leur action, en tissant davantage de liens entre elles. Jétais à Londres il y a pas très longtemps et jai constaté que la structure de regroupement créée par les associations elles-mêmes était très utile. Il faudrait peut-être, Madame lAmbassadeur, Monsieur le Consul général, sen inspirer et mener une concertation à ce sujet.
Je sais quun mouvement fédéral a porté ses fruits dans le monde de la mémoire combattante. LUnion des Sociétés militaires françaises en Belgique en est lillustration. Je saisis cette occasion pour la saluer et avec elle tous les anciens combattants, notamment ceux dAlgérie en ce cinquantenaire des Accords dEvian.
Secrétaire dEtat chargé des Français de létranger, je suis aussi celui des Français de létranger qui resteront à jamais à létranger, dans nos cimetières et nécropoles militaires. La Belgique est une terre de mémoire, où sest manifestée en de multiples occasions la fraternité darmes franco-belge. En 2014, nous commémorerons le centenaire de la Première Guerre mondiale que nous préparons activement. En Belgique, ce sera une année dune densité exceptionnelle pour la célébration de notre histoire commune.
A cet égard, jinsiste, Madame lAmbassadeur, Monsieur le Consul général, pour quon accorde limportance qui convient aux manifestations de la mémoire combattante par une présence aussi appropriée et assidue que possible. Nous le devons à ceux qui reposent dans cette terre pour léternité.
Je ne voudrais pas quitter le domaine des associations sans saluer tous leurs Présidents et responsables ici présents, en particulier Mme Brigitte TOUT, Présidente de Français du Monde-Association démocratique des Français de létranger et Mme Catherine de VALLOIS, Présidente de lUnion des Français de létranger.
Je lai dit hier dans une communication au Conseil des ministres, lorganisation des prochaines élections est, à plus dun titre, un véritable enjeu pour le ministère des affaires étrangères et européennes et le réseau consulaire. Mes remerciements que jadresse au pôle « élections » du Consulat général de France à Bruxelles sont partagés par tous ceux qui, dans le réseau consulaire, travaillent sans relâche pour faire face à ces échéances dans les meilleures conditions. Bien peu mesurent lampleur dune tâche entamée dès 2010. Je tenais à le souligner devant vous et devant toutes les personnes qui envisagent de présenter leur candidature à lélection du député de la 4ème circonscription, que je vous remercie, Madame lAmbassadeur, davoir bien voulu inviter.
Mes Chers compatriotes, je peux vous assurer que tout est mis en uvre pour vous permettre dexercer votre devoir civique. Le reste vous appartient. Mais je suis sûr que, comme tous les Français de létranger, vous aurez compris quen votant massivement vous ne participerez pas seulement à lexpression du suffrage universel, vous manifesterez votre ferme attachement et votre appartenance indéfectible à la Nation.
Vous ferez fort et clair entendre votre voix.
Vous confirmerez quavec les Français de Métropole et dOutre-Mer, vous êtes des acteurs de notre démocratie.
Vous affirmerez, Mes Chers Compatriotes, que vous voulez que vive la République et que vive la France.
Mesdames, Messieurs, mais surtout Mesdames, un mot pour finir.
Il y a exactement 15 jours, cétait la journée de la Femme que jai célébrée à lAssemblée des Français de létranger.
On ne men voudra pas si je prolonge cette journée qui, de mon point de vue, ne devrait pas se limiter à 24 heures, en insistant sur le remarquable travail de lAccueil des Françaises à Bruxelles, association exemplaire, tant par son dynamisme que par la rigueur de sa gestion.
Je vous en félicite, Mesdames, et pour vous exprimer ma gratitude, je voudrais, toutes, vous associer à lhommage particulier que je tiens, ce soir, à rendre à une de vos figures les plus marquantes.
Jappelle Madame Colette DOPCHIE à qui je voudrais témoigner mon estime et ma reconnaissance au nom de tous ses Compatriotes, pour toutes ces années consacrées au service des autres.
Source http://www.ambafrance-be.org, le 10 avril 2012