Texte intégral
Q - Vous revenez du Mexique, après le Sommet des Amériques. Quels commentaires vous en ont fait les autorités de ce pays charnière, qui appartient à la fois à l'Amérique du Nord et à l'Amérique latine ?
R - Premier constat, les autorités mexicaines sont à la fois engagées dans ce processus à long terme et en même temps dans une position de relative neutralité puisqu'elles ont déjà signé, elles, un accord de libre échange, l'ALENA (Accord de libre échange nord-américain), dont elles ont largement profité. Dans ces conditions, les autorités mexicaines se disent que cette Zone de libre échange américaine (ZLEA) les concerne moins que les autres pays des Amériques.
Q - Le Mexique réalise environ 80 % de son commerce extérieur avec les Etats-Unis. Cela étant, Mexico a signé, le 1er juillet de l'an dernier, un accord de libre-échange avec l'Union européenne. Qu'en escomptez-vous sur le plan commercial ?
R - Ceci explique peut-être cela : la signature de cet accord de libre échange (qui va d'ailleurs plus loin qu'un simple agrément de libéralisme commercial) montre que le Mexique a vocation à aller au-delà d'un tête-à-tête déséquilibré avec les Etats-Unis. Le Mexique souhaite donc diversifier ses relations commerciales, même s'il reste acquis que les Etats-Unis demeureront, et de loin, leur premier partenaire. Je pense qu'aujourd'hui, tout particulièrement, où la croissance américaine est ralentie, tout comme celle du Japon, une Europe avec une croissance plus forte intéresse les Mexicains.
Q - L'Europe, dont la France, s'intéresse au Mexique, comme le prouve le niveau élevé des investissements. Pourtant, les échanges commerciaux restent très modestes entre les deux partenaires. Pourquoi ?
R - Nous représentons à peu près 5 % du total des investissements étrangers au Mexique, en flux. Quant à la modestie relative de nos échanges avec ce pays, elle s'explique principalement par l'entrée du Mexique dans l'ALENA. Cela a pratiquement réduit de moitié la part commerciale de l'Union européenne
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 mai 2001)
R - Premier constat, les autorités mexicaines sont à la fois engagées dans ce processus à long terme et en même temps dans une position de relative neutralité puisqu'elles ont déjà signé, elles, un accord de libre échange, l'ALENA (Accord de libre échange nord-américain), dont elles ont largement profité. Dans ces conditions, les autorités mexicaines se disent que cette Zone de libre échange américaine (ZLEA) les concerne moins que les autres pays des Amériques.
Q - Le Mexique réalise environ 80 % de son commerce extérieur avec les Etats-Unis. Cela étant, Mexico a signé, le 1er juillet de l'an dernier, un accord de libre-échange avec l'Union européenne. Qu'en escomptez-vous sur le plan commercial ?
R - Ceci explique peut-être cela : la signature de cet accord de libre échange (qui va d'ailleurs plus loin qu'un simple agrément de libéralisme commercial) montre que le Mexique a vocation à aller au-delà d'un tête-à-tête déséquilibré avec les Etats-Unis. Le Mexique souhaite donc diversifier ses relations commerciales, même s'il reste acquis que les Etats-Unis demeureront, et de loin, leur premier partenaire. Je pense qu'aujourd'hui, tout particulièrement, où la croissance américaine est ralentie, tout comme celle du Japon, une Europe avec une croissance plus forte intéresse les Mexicains.
Q - L'Europe, dont la France, s'intéresse au Mexique, comme le prouve le niveau élevé des investissements. Pourtant, les échanges commerciaux restent très modestes entre les deux partenaires. Pourquoi ?
R - Nous représentons à peu près 5 % du total des investissements étrangers au Mexique, en flux. Quant à la modestie relative de nos échanges avec ce pays, elle s'explique principalement par l'entrée du Mexique dans l'ALENA. Cela a pratiquement réduit de moitié la part commerciale de l'Union européenne
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 mai 2001)