Texte intégral
Cest aujourdhui que Kofi Annan devait dire si oui ou non Damas avait pris les mesures dapplication immédiate auxquelles il sétait engagé : cesser les mouvements de troupes vers les villes, arrêter les tirs à larme lourde contre les populations civiles, entamer le retrait des forces de sécurité des centres urbains.
La lettre que lenvoyé spécial a adressée aujourdhui au Conseil de sécurité démontre et confirme à quel point Damas bafoue ses engagements et sinscrit dans une logique de confrontation avec son peuple et la communauté internationale.
Les faits que relève lenvoyé spécial sont sans ambiguïté. Non seulement les tirs à larme lourde nont pas cessé, non seulement les libérations de prisonniers politiques sont minimes par rapport à lampleur de la répression, non seulement Damas sattaque maintenant à ses voisins, mais ce qui est présenté comme un retrait nest en fait quun redéploiement à peine déguisé.
Dans ces circonstances, la communauté internationale constate dores et déjà que Damas na pas respecté ses obligations du 10 avril. Bachar Al Assad a menti à Kofi Annan, qui bénéficie du soutien total de la communauté internationale. Je le regrette dautant plus que lopposition était prête à faire sa part du chemin, pourvu que Damas ait respecté ses premiers engagements.
Demain, au G8, je soulignerai la gravité de la situation devant laquelle nous sommes placés. Lors de nos réunions de travail, jinsisterai sur la nécessité pour le Conseil de sécurité de tirer, le 12 avril, toutes les conséquences de cette situation et détudier les nouvelles mesures nécessaires pour imposer la fin des violences et un processus politique.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 avril 2012
La lettre que lenvoyé spécial a adressée aujourdhui au Conseil de sécurité démontre et confirme à quel point Damas bafoue ses engagements et sinscrit dans une logique de confrontation avec son peuple et la communauté internationale.
Les faits que relève lenvoyé spécial sont sans ambiguïté. Non seulement les tirs à larme lourde nont pas cessé, non seulement les libérations de prisonniers politiques sont minimes par rapport à lampleur de la répression, non seulement Damas sattaque maintenant à ses voisins, mais ce qui est présenté comme un retrait nest en fait quun redéploiement à peine déguisé.
Dans ces circonstances, la communauté internationale constate dores et déjà que Damas na pas respecté ses obligations du 10 avril. Bachar Al Assad a menti à Kofi Annan, qui bénéficie du soutien total de la communauté internationale. Je le regrette dautant plus que lopposition était prête à faire sa part du chemin, pourvu que Damas ait respecté ses premiers engagements.
Demain, au G8, je soulignerai la gravité de la situation devant laquelle nous sommes placés. Lors de nos réunions de travail, jinsisterai sur la nécessité pour le Conseil de sécurité de tirer, le 12 avril, toutes les conséquences de cette situation et détudier les nouvelles mesures nécessaires pour imposer la fin des violences et un processus politique.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 avril 2012