Texte intégral
À la demande dun grand nombre de pays révoltés par la barbarie du crime de Houla et les violations des droits de lHomme qui se poursuivent en Syrie, le Conseil des droits de lHomme sest réuni en session urgente à Genève.
Au cours de cette réunion, les représentants des pays du monde entier ont condamné dans les termes les plus forts possibles le massacre odieux de Houla, en particulier de 49 enfants, ainsi que la poursuite des violations massives des droits de lHomme perpétrées dans ce pays par le régime de Damas.
La communauté internationale sest aujourdhui prononcée très largement et très fortement pour condamner la barbarie : 41 pays ont voté à Genève en faveur de la résolution qui vient dêtre adoptée par le Conseil des droits de lHomme alors que trois pays seulement ont voté contre ce texte.
Cette résolution exprime sans ambiguïté cette condamnation de la communauté internationale. Elle établit clairement que les autorités syriennes ont failli à leur responsabilité première de protéger le peuple syrien. Elle appelle à une cessation immédiate des violences et au respect des droits de lHomme par les autorités de Damas. Elle récuse toute impunité pour les responsables civils et militaires des massacres et des crimes commis. Elle charge la commission denquête sur la Syrie de faire toute la lumière sur le massacre de Houla et exige un accès immédiat au territoire syrien pour ses enquêteurs. Enfin, le Conseil des droits de lHomme exige un accès immédiat et complet pour laide humanitaire.
Le peuple syrien doit être entendu. Le Conseil des droits de lHomme est le lieu où sexprime la conscience morale de lhumanité. La résolution de ce jour exprime avec force la solidarité de la communauté internationale avec le peuple syrien ; elle marque la réprobation sans appel de la communauté internationale devant les crimes qui se poursuivent en Syrie ; elle démontre une fois de plus lisolement du régime de Damas, dont plus personne ne peut cautionner la barbarie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 juin 2012
Au cours de cette réunion, les représentants des pays du monde entier ont condamné dans les termes les plus forts possibles le massacre odieux de Houla, en particulier de 49 enfants, ainsi que la poursuite des violations massives des droits de lHomme perpétrées dans ce pays par le régime de Damas.
La communauté internationale sest aujourdhui prononcée très largement et très fortement pour condamner la barbarie : 41 pays ont voté à Genève en faveur de la résolution qui vient dêtre adoptée par le Conseil des droits de lHomme alors que trois pays seulement ont voté contre ce texte.
Cette résolution exprime sans ambiguïté cette condamnation de la communauté internationale. Elle établit clairement que les autorités syriennes ont failli à leur responsabilité première de protéger le peuple syrien. Elle appelle à une cessation immédiate des violences et au respect des droits de lHomme par les autorités de Damas. Elle récuse toute impunité pour les responsables civils et militaires des massacres et des crimes commis. Elle charge la commission denquête sur la Syrie de faire toute la lumière sur le massacre de Houla et exige un accès immédiat au territoire syrien pour ses enquêteurs. Enfin, le Conseil des droits de lHomme exige un accès immédiat et complet pour laide humanitaire.
Le peuple syrien doit être entendu. Le Conseil des droits de lHomme est le lieu où sexprime la conscience morale de lhumanité. La résolution de ce jour exprime avec force la solidarité de la communauté internationale avec le peuple syrien ; elle marque la réprobation sans appel de la communauté internationale devant les crimes qui se poursuivent en Syrie ; elle démontre une fois de plus lisolement du régime de Damas, dont plus personne ne peut cautionner la barbarie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 juin 2012