Texte intégral
Quelques mots car les animateurs et animatrices des ateliers vont rentrer dans le vif du sujet.
C'est un projet de base commune profondément modifié que nous allons vous présenter ce soir.
La raison en est simple le débat sur les statuts commence à prendre corps et les ateliers, la commission nationale des statuts ont souhaité prendre en compte le maximum d'apports dans leur diversité, même si parfois ils apparaissent contradictoires. Vous verrez également que nous avons laissé des alternatives.
Les chiffres communiqués par 88 fédérations témoignent de cette levée du débat. 1489 réunions tenues rassemblant 21 056 adhérent-e-s . Les centaines de procès-verbaux de réunion, les contributions individuelles ou collectives. 91 synthèses de fédérations nous sont parvenues. Quelques camarades ont entamé un travail d'amendements, la grande majorité pour l'instant poursuit un débat plus global. Et nous avons eu cet après-midi des " ateliers " très riches.
Un débat donc qui, lorsqu'on l'impulse rencontre chez les communistes du répondant, de la disponibilité.
Un débat qui a été, qui est traversé d'inquiétudes, d'interrogations, mais où domine une démarche de construction, de recherche des meilleurs choix de vie.
Des inquiétudes face à ce qui est parfois ressenti comme une destruction de l'ancien pour un nouveau qui apparaît incertain, des inquiétudes nourries par des actes, des malentendus qui, par exemple, ont laissé penser que sans avoir ouvert le débat, nous avions déjà décidé, à quelques-uns, de changer le nom de notre parti ou de supprimer les cellules
Des interrogations sur quelques-unes des propositions nouvelles, nous y reviendrons avec les rapporteurs, mais aussi une grande ambition pour ces nouveaux statuts. Chacun, chacune sent qu'il ne s'agit pas d'adapter notre organisation à une situation de repli mais bien au contraire à partir de l'expérimentation engagée à Martigues, de se donner les moyens de conquête nécessaires.
· .Conquête de nouveaux espaces de réflexion et d'action ouverts à tous ceux et à toutes celles, communistes ou non qui veulent faire bouger les choses
· Conquête de nouveaux droits pour les adhérents et adhérentes, conquête de nouveaux adhérents et adhérentes.
· Conquête d'une meilleure efficacité par de nouvelles avancées démocratiques.
Des camarades s'interrogent sur l'opportunité de ce débat par rapport à une urgence sociale, au projet à construire, aux choix stratégiques.
Débattre d'un choix d'organisation c'est-à-dire d'un choix de vie, c'est permettre à des hommes et à des femmes de s'associer pour mettre en commun et déployer dans la société révolte, espoir, idéaux, idées, valeurs, propositions et actions en prise avec toutes les attentes, toutes les souffrances, toutes les envies et les défis de notre temps.
Parler statuts, c'est parler d'une forme d'organisation qui va permettre à chacun et chacune de compter, communistes et non communistes, de peser sur les choix concernant sa vie, sa cité, son pays. C'est ouvrir la possibilité à chaque adhérent et adhérente de concevoir et de porter avec d'autres un projet communiste dans la proximité et dans le monde, d'être utile tout simplement.
Si à Martigues, les congressistes ont décidé que les communistes devaient travailler à de nouveaux statuts, c'est peut-être qu'ils ont perçu alors que trop d'engagements humains, d'idées, d'initiatives ne trouvaient plus leur plein épanouissement dans nos formes d'organisations. Qu'ils ont perçu que le nouveau projet communiste en construction, que les initiatives à déployer appelait d'autres façons d'être et de faire.
Ce lien étroit entre notre projet et l'espace que nous nous donnons pour le faire fructifier est une question essentielle. Elle s'est posée à plusieurs reprises dans notre histoire et nous n'avons pas toujours su y répondre. En écoutant les travaux du colloque " communisme-féminisme une histoire mouvementée ", je me disais que la cause de cette déchirure qui nous a tant coûté était, bien sûr, dans nos choix stratégiques d'alors qui ont nié le pluriel des luttes émancipatrices en niant le pluriel des exploitations et dominations, mais aussi dans nos modes de fonctionnement qui non seulement nous ont coupé des aspirations qui montaient chez les individus mais qui surtout ont empêché les individus communistes de parler au je. Je ferme la parenthèse.
Il est tout à fait justifié qu'aujourd'hui de nombreux communistes disent : on veut bien réfléchir sur " comment on milite " mais on veut le faire aussi sur " pourquoi on milite ". Ils veulent travailler aux nouveaux statuts en fonction des finalités même d'un parti communiste moderne.
Certains, certaines vivent même comme un décalage cette pré-base commune déjà pour eux finalisée et un projet communiste en construction.
Nous devons prendre en compte cette préoccupation et permettre aux communistes de poursuivre le débat de fond sur les statuts et le projet non pas sous la même forme mais d'un même pas. C'est pourquoi la commission des statuts propose que les communistes aient jusqu'au mois de juin pour adopter la base commune, le travail d'amendements nécessaire ayant lieu jusqu'au mois d'octobre.
Aussi, elle propose au Conseil national d'adopter au-delà de la base commune un relevé de discussion sur la base duquel les communistes pourront voter.
Deux autres préoccupations s'expriment très largement.
D'abord la complexité du pré-projet de base commune qui rend son accessibilité difficile. C'est vrai. Aussi la commission a tenté dans son travail de réécriture, de simplifier, de gagner en lisibilité, même s'il reste encore du travail à faire.
Mais, il y aura toujours une part de complexité. Nous sommes sur l'écriture des règles qui dans leur énoncé sont précises, détaillées. Plus nous voulons aller vers un parti de droits, plus nous avons à préciser les règles.
Nous avons donc besoin de donner un sens, et donner à voir. De mieux pointer les nouveautés, les arêtes du débat, les différentes réponses possibles, c'est ce que nous avons essayé de faire avec le relevé des discussions.
Deuxième préoccupation, très liée à ce que je viens de dire, l'impression pour des camarades que les choses seraient bouclées. Je crois qu'il faut reconnaître que tous les communistes n'ont pas été toujours suffisamment associés aux différentes étapes des travaux de la commission et certains ont découvert des statuts rédigés après le conseil national du 31 mars.
Pour la transparence du débat, pour qu'il ne soit pas formel, la commission a estimé qu'il fallait sur une matière comme les statuts soumettre une rédaction précise. Mais je tiens à le dire ici, car nous l'avons souligné lors de notre réunion de mercredi les membres de la commission sont en interrogation, en recherche sur beaucoup de points. La première phase de discussion dans le parti nous a permis d'avancer, d'où cette nouvelle rédaction mais il y a encore beaucoup de discussions, de confrontations nécessaires à partir des enseignements du passé, de l'expérimentation récente, des besoins qui se font sentir pour aboutir. Rien n'est bouché, tout peut être chamboulé, inventé.
C'est bien sûr un défi énorme, formidable que nous nous sommes lancés au 30ème Congrès, construire du neuf dans la forme d'organisation, et nous sommes quelque part des pionniers. Les auditions que la commission a effectuées, d'autres organisations, partis, associations, syndicats nous ont montré que ce chantier était à ouvrir partout.
Notre travail d'ailleurs intéresse, comme en témoignent les échos aux débats publics lancés par des fédérations.
Beaucoup d'hommes et de femmes investis dans la vie syndicale, associative, politique sentent en effet que le renouveau des formes d'organisation est un des éléments de réponse à la crise de la politique.
Que nous essayons de mener à bien cette construction, l'année du centenaire de la loi de 1901 créant l'association est un beau clin d'il des communistes.
Quelques mots de synthèse sur le débat.
D'abord une nette approbation des propositions de la commission nationale de demeurer un parti politique et un parti communiste. Mais d'un parti dépassant les anciennes conceptions et se donnant pour visée la lutte contre toutes les formes d'exploitations, de dominations et d'aliénations.
D'où le parti pris de la proximité permettant l'initiative dans tous les domaines, sur toutes les formes, dans tous les lieux.
Un parti permettant le rassemblement de tous ceux et toutes celles d'horizons divers qui s'inscrivent dans les luttes émancipatrices.
Un parti décidé à investir tous les lieux de pouvoir en favorisant la conquête et l'égal exercice par chaque individu de tous les pouvoirs dans tous les champs de la vie sociale.
D'où la proposition d'ouvrir les lieux d'activité à ceux et celles qui entendent agir en ce sens, sans vouloir adhérer au parti, et de donner à tous et toutes, communistes ou pas la pleine maîtrise de leurs décisions et actions.
Un Parti communiste qui place l'individu au centre de la transformation de la société et donc au centre de ses règles de vie, d'où la recherche d'espaces de souveraineté permettant une réelle confrontation des idées, une réelle expression de la diversité, et des instances à cette image porteuses de cohérence et d'efficacité. D'où la proposition de poursuivre notre démarche de recherche de mise en commun, de base commune tout en donnant droit à ceux et celles qui tout au bout de ce travail ne s'y retrouveraient pas de pouvoir soumettre leurs opinions aux communistes.
Mais au-delà de cette conception largement partagée, beaucoup de questions sont soulevées. Les animateurs et animatrices des ateliers vont s'en faire l'écho, je ne vais donc pas détaillé chaque point.
Du nom du parti à la place des cellules, du risque de dispersion à l'envie de s'investir dans plusieurs endroits sur plusieurs thèmes, du choix de l'ouverture de nos lieux de proximité aux refus d'une séparation entre ceux et celles qui décident et ceux et celles qui mettent en uvre. De l'acceptation ou non d'une nouvelle répartition financière aux attentes sur le niveau régional et européen.
Des doutes sur la diversité des instances à la recherche d'une cohérence non-mutilatrice.
D'une forte volonté de prise en compte de la diversité au refus net des tendances.
Les points forts des débats ne manquent pas.
La commission, les ateliers ont travaillé à une première prise en compte des débats, jusqu'à il y a un peu plus d'une heure, le conseil national va poursuivre ce travail et ensuite nous avons devant nous environ cinq mois pour finir la construction de notre espace de réflexion et d'action.
Après le conseil national, la commission de la transparence élue veillera au développement et la clarté du débat. Elle sera en charge de transmettre toutes les contributions, tous les amendements à la commission nationale des statuts.
Les camarades membres de la commission vont continuer à travailler dans l'esprit qui les a guidés jusqu'à présent, traduire au fur et à mesure les choix des communistes, remettre à jouer les alternatives afin que toutes les idées, toutes les contributions, tous les amendements demain présentés par les camarades participent quelque part à l'élaboration de nos nouveaux statuts.
(source http://www.pcf.fr, le 22 mai 2001)
C'est un projet de base commune profondément modifié que nous allons vous présenter ce soir.
La raison en est simple le débat sur les statuts commence à prendre corps et les ateliers, la commission nationale des statuts ont souhaité prendre en compte le maximum d'apports dans leur diversité, même si parfois ils apparaissent contradictoires. Vous verrez également que nous avons laissé des alternatives.
Les chiffres communiqués par 88 fédérations témoignent de cette levée du débat. 1489 réunions tenues rassemblant 21 056 adhérent-e-s . Les centaines de procès-verbaux de réunion, les contributions individuelles ou collectives. 91 synthèses de fédérations nous sont parvenues. Quelques camarades ont entamé un travail d'amendements, la grande majorité pour l'instant poursuit un débat plus global. Et nous avons eu cet après-midi des " ateliers " très riches.
Un débat donc qui, lorsqu'on l'impulse rencontre chez les communistes du répondant, de la disponibilité.
Un débat qui a été, qui est traversé d'inquiétudes, d'interrogations, mais où domine une démarche de construction, de recherche des meilleurs choix de vie.
Des inquiétudes face à ce qui est parfois ressenti comme une destruction de l'ancien pour un nouveau qui apparaît incertain, des inquiétudes nourries par des actes, des malentendus qui, par exemple, ont laissé penser que sans avoir ouvert le débat, nous avions déjà décidé, à quelques-uns, de changer le nom de notre parti ou de supprimer les cellules
Des interrogations sur quelques-unes des propositions nouvelles, nous y reviendrons avec les rapporteurs, mais aussi une grande ambition pour ces nouveaux statuts. Chacun, chacune sent qu'il ne s'agit pas d'adapter notre organisation à une situation de repli mais bien au contraire à partir de l'expérimentation engagée à Martigues, de se donner les moyens de conquête nécessaires.
· .Conquête de nouveaux espaces de réflexion et d'action ouverts à tous ceux et à toutes celles, communistes ou non qui veulent faire bouger les choses
· Conquête de nouveaux droits pour les adhérents et adhérentes, conquête de nouveaux adhérents et adhérentes.
· Conquête d'une meilleure efficacité par de nouvelles avancées démocratiques.
Des camarades s'interrogent sur l'opportunité de ce débat par rapport à une urgence sociale, au projet à construire, aux choix stratégiques.
Débattre d'un choix d'organisation c'est-à-dire d'un choix de vie, c'est permettre à des hommes et à des femmes de s'associer pour mettre en commun et déployer dans la société révolte, espoir, idéaux, idées, valeurs, propositions et actions en prise avec toutes les attentes, toutes les souffrances, toutes les envies et les défis de notre temps.
Parler statuts, c'est parler d'une forme d'organisation qui va permettre à chacun et chacune de compter, communistes et non communistes, de peser sur les choix concernant sa vie, sa cité, son pays. C'est ouvrir la possibilité à chaque adhérent et adhérente de concevoir et de porter avec d'autres un projet communiste dans la proximité et dans le monde, d'être utile tout simplement.
Si à Martigues, les congressistes ont décidé que les communistes devaient travailler à de nouveaux statuts, c'est peut-être qu'ils ont perçu alors que trop d'engagements humains, d'idées, d'initiatives ne trouvaient plus leur plein épanouissement dans nos formes d'organisations. Qu'ils ont perçu que le nouveau projet communiste en construction, que les initiatives à déployer appelait d'autres façons d'être et de faire.
Ce lien étroit entre notre projet et l'espace que nous nous donnons pour le faire fructifier est une question essentielle. Elle s'est posée à plusieurs reprises dans notre histoire et nous n'avons pas toujours su y répondre. En écoutant les travaux du colloque " communisme-féminisme une histoire mouvementée ", je me disais que la cause de cette déchirure qui nous a tant coûté était, bien sûr, dans nos choix stratégiques d'alors qui ont nié le pluriel des luttes émancipatrices en niant le pluriel des exploitations et dominations, mais aussi dans nos modes de fonctionnement qui non seulement nous ont coupé des aspirations qui montaient chez les individus mais qui surtout ont empêché les individus communistes de parler au je. Je ferme la parenthèse.
Il est tout à fait justifié qu'aujourd'hui de nombreux communistes disent : on veut bien réfléchir sur " comment on milite " mais on veut le faire aussi sur " pourquoi on milite ". Ils veulent travailler aux nouveaux statuts en fonction des finalités même d'un parti communiste moderne.
Certains, certaines vivent même comme un décalage cette pré-base commune déjà pour eux finalisée et un projet communiste en construction.
Nous devons prendre en compte cette préoccupation et permettre aux communistes de poursuivre le débat de fond sur les statuts et le projet non pas sous la même forme mais d'un même pas. C'est pourquoi la commission des statuts propose que les communistes aient jusqu'au mois de juin pour adopter la base commune, le travail d'amendements nécessaire ayant lieu jusqu'au mois d'octobre.
Aussi, elle propose au Conseil national d'adopter au-delà de la base commune un relevé de discussion sur la base duquel les communistes pourront voter.
Deux autres préoccupations s'expriment très largement.
D'abord la complexité du pré-projet de base commune qui rend son accessibilité difficile. C'est vrai. Aussi la commission a tenté dans son travail de réécriture, de simplifier, de gagner en lisibilité, même s'il reste encore du travail à faire.
Mais, il y aura toujours une part de complexité. Nous sommes sur l'écriture des règles qui dans leur énoncé sont précises, détaillées. Plus nous voulons aller vers un parti de droits, plus nous avons à préciser les règles.
Nous avons donc besoin de donner un sens, et donner à voir. De mieux pointer les nouveautés, les arêtes du débat, les différentes réponses possibles, c'est ce que nous avons essayé de faire avec le relevé des discussions.
Deuxième préoccupation, très liée à ce que je viens de dire, l'impression pour des camarades que les choses seraient bouclées. Je crois qu'il faut reconnaître que tous les communistes n'ont pas été toujours suffisamment associés aux différentes étapes des travaux de la commission et certains ont découvert des statuts rédigés après le conseil national du 31 mars.
Pour la transparence du débat, pour qu'il ne soit pas formel, la commission a estimé qu'il fallait sur une matière comme les statuts soumettre une rédaction précise. Mais je tiens à le dire ici, car nous l'avons souligné lors de notre réunion de mercredi les membres de la commission sont en interrogation, en recherche sur beaucoup de points. La première phase de discussion dans le parti nous a permis d'avancer, d'où cette nouvelle rédaction mais il y a encore beaucoup de discussions, de confrontations nécessaires à partir des enseignements du passé, de l'expérimentation récente, des besoins qui se font sentir pour aboutir. Rien n'est bouché, tout peut être chamboulé, inventé.
C'est bien sûr un défi énorme, formidable que nous nous sommes lancés au 30ème Congrès, construire du neuf dans la forme d'organisation, et nous sommes quelque part des pionniers. Les auditions que la commission a effectuées, d'autres organisations, partis, associations, syndicats nous ont montré que ce chantier était à ouvrir partout.
Notre travail d'ailleurs intéresse, comme en témoignent les échos aux débats publics lancés par des fédérations.
Beaucoup d'hommes et de femmes investis dans la vie syndicale, associative, politique sentent en effet que le renouveau des formes d'organisation est un des éléments de réponse à la crise de la politique.
Que nous essayons de mener à bien cette construction, l'année du centenaire de la loi de 1901 créant l'association est un beau clin d'il des communistes.
Quelques mots de synthèse sur le débat.
D'abord une nette approbation des propositions de la commission nationale de demeurer un parti politique et un parti communiste. Mais d'un parti dépassant les anciennes conceptions et se donnant pour visée la lutte contre toutes les formes d'exploitations, de dominations et d'aliénations.
D'où le parti pris de la proximité permettant l'initiative dans tous les domaines, sur toutes les formes, dans tous les lieux.
Un parti permettant le rassemblement de tous ceux et toutes celles d'horizons divers qui s'inscrivent dans les luttes émancipatrices.
Un parti décidé à investir tous les lieux de pouvoir en favorisant la conquête et l'égal exercice par chaque individu de tous les pouvoirs dans tous les champs de la vie sociale.
D'où la proposition d'ouvrir les lieux d'activité à ceux et celles qui entendent agir en ce sens, sans vouloir adhérer au parti, et de donner à tous et toutes, communistes ou pas la pleine maîtrise de leurs décisions et actions.
Un Parti communiste qui place l'individu au centre de la transformation de la société et donc au centre de ses règles de vie, d'où la recherche d'espaces de souveraineté permettant une réelle confrontation des idées, une réelle expression de la diversité, et des instances à cette image porteuses de cohérence et d'efficacité. D'où la proposition de poursuivre notre démarche de recherche de mise en commun, de base commune tout en donnant droit à ceux et celles qui tout au bout de ce travail ne s'y retrouveraient pas de pouvoir soumettre leurs opinions aux communistes.
Mais au-delà de cette conception largement partagée, beaucoup de questions sont soulevées. Les animateurs et animatrices des ateliers vont s'en faire l'écho, je ne vais donc pas détaillé chaque point.
Du nom du parti à la place des cellules, du risque de dispersion à l'envie de s'investir dans plusieurs endroits sur plusieurs thèmes, du choix de l'ouverture de nos lieux de proximité aux refus d'une séparation entre ceux et celles qui décident et ceux et celles qui mettent en uvre. De l'acceptation ou non d'une nouvelle répartition financière aux attentes sur le niveau régional et européen.
Des doutes sur la diversité des instances à la recherche d'une cohérence non-mutilatrice.
D'une forte volonté de prise en compte de la diversité au refus net des tendances.
Les points forts des débats ne manquent pas.
La commission, les ateliers ont travaillé à une première prise en compte des débats, jusqu'à il y a un peu plus d'une heure, le conseil national va poursuivre ce travail et ensuite nous avons devant nous environ cinq mois pour finir la construction de notre espace de réflexion et d'action.
Après le conseil national, la commission de la transparence élue veillera au développement et la clarté du débat. Elle sera en charge de transmettre toutes les contributions, tous les amendements à la commission nationale des statuts.
Les camarades membres de la commission vont continuer à travailler dans l'esprit qui les a guidés jusqu'à présent, traduire au fur et à mesure les choix des communistes, remettre à jouer les alternatives afin que toutes les idées, toutes les contributions, tous les amendements demain présentés par les camarades participent quelque part à l'élaboration de nos nouveaux statuts.
(source http://www.pcf.fr, le 22 mai 2001)