Texte intégral
Monsieur le président de l'Assemblée nationale. Mesdames, messieurs les députés. Merci monsieur Jacob pour votre excellente question, aussi brillante que d'habitude. Je vous souhaite bon courage.
Chacun sait que vous êtes là, dans l'opposition pas par hasard. Moi je ne suis pas Premier ministre par hasard. Je suis Premier ministre parce que j'ai la confiance du président de la République et de la majorité. Mais vous, vous avez été sanctionné par le peuple français et vous n'avez pas un seul instant, une seule minute, une seule seconde, trouvé le temps de chercher les causes de votre échec et de la sanction dont vous ne vous sortez pas. Et vous en êtes tellement incapable que l'énergie que vous dépensez aujourd'hui, - et moi je ne me sens pas du tout insulté par vos formules, - monsieur le président Jacob. Vous êtes entièrement tendu vers une seule chose : qui va gagner la bataille de la présidence du parti UMP ? Qui va se partager l'héritage de monsieur Sarkozy... que vous avez laissé ? C'est-à-dire 600 milliards de dettes supplémentaires, en cinq ans, 70 milliards de déficit du commerce extérieur, un chômage qui augmente depuis 16 mois consécutifs, et qui touche désormais plus de 10% de la population active. C'est votre responsabilité. Alors allez donc chercher d'abord en vous-même les causes qui ont conduit le pays dans la difficulté qu'il rencontre. Et moi je fais face, avec le gouvernement au combat pour le redressement de la France, et cette tâche, elle et considérable.
Et mesdames et messieurs les députés de la majorité je vous remercie des premières décisions que vous avez permis de voter. La semaine dernière, encore, vous avez adopté un projet de loi qui permet dès le premier novembre de signer les premiers contrats pour les emplois d'avenir pour les jeunes victimes du chômage, trop nombreux au chômage du fait de votre politique.
Et quant à la négociation avec les partenaires sociaux, concernant les contrats de génération, qui permettront de maintenir dans l'emploi 500 000 seniors, de recruter 500 000 jeunes en CDI, cette négociation, elle avance, et je sais qu'elle sera positive parce que chacun des membres de cette négociation a envie, non pas comme vous, mais d'être utile à la France et redonner de la confiance et de l'espoir. Moi je n'ai pas d'autre mission que celle-là, mesdames et messieurs les députés. Je connais la difficulté de la tâche, je savais que ce serait difficile, mais vous vous n'avez pas de leçon à nous donner.
Nous avons aujourd'hui le commencement de l'examen du budget de la France. L'objectif de 3% de déficit, nous le tiendrons. Mais c'est plus difficile qu'avant parce que vous nous avez laissé une dette qui a explosé, et je n'accepte pas que le premier budget de la France, ce soit le budget de remboursement des emprunts, car aujourd'hui le premier budget de la France devrait être celui de l'Education, ce devrait être celui de l'investissement dans la recherche, dans l'innovation, la compétitivité. Mais ce budget mesdames et messieurs les députés de la majorité, je sais que vous allez le voter parce que ce budget il est courageux, parce qu'il est juste et qu'il prépare l'avenir de la France.
Source http://www.gouvernement.fr, le 18 octobre 2012
Chacun sait que vous êtes là, dans l'opposition pas par hasard. Moi je ne suis pas Premier ministre par hasard. Je suis Premier ministre parce que j'ai la confiance du président de la République et de la majorité. Mais vous, vous avez été sanctionné par le peuple français et vous n'avez pas un seul instant, une seule minute, une seule seconde, trouvé le temps de chercher les causes de votre échec et de la sanction dont vous ne vous sortez pas. Et vous en êtes tellement incapable que l'énergie que vous dépensez aujourd'hui, - et moi je ne me sens pas du tout insulté par vos formules, - monsieur le président Jacob. Vous êtes entièrement tendu vers une seule chose : qui va gagner la bataille de la présidence du parti UMP ? Qui va se partager l'héritage de monsieur Sarkozy... que vous avez laissé ? C'est-à-dire 600 milliards de dettes supplémentaires, en cinq ans, 70 milliards de déficit du commerce extérieur, un chômage qui augmente depuis 16 mois consécutifs, et qui touche désormais plus de 10% de la population active. C'est votre responsabilité. Alors allez donc chercher d'abord en vous-même les causes qui ont conduit le pays dans la difficulté qu'il rencontre. Et moi je fais face, avec le gouvernement au combat pour le redressement de la France, et cette tâche, elle et considérable.
Et mesdames et messieurs les députés de la majorité je vous remercie des premières décisions que vous avez permis de voter. La semaine dernière, encore, vous avez adopté un projet de loi qui permet dès le premier novembre de signer les premiers contrats pour les emplois d'avenir pour les jeunes victimes du chômage, trop nombreux au chômage du fait de votre politique.
Et quant à la négociation avec les partenaires sociaux, concernant les contrats de génération, qui permettront de maintenir dans l'emploi 500 000 seniors, de recruter 500 000 jeunes en CDI, cette négociation, elle avance, et je sais qu'elle sera positive parce que chacun des membres de cette négociation a envie, non pas comme vous, mais d'être utile à la France et redonner de la confiance et de l'espoir. Moi je n'ai pas d'autre mission que celle-là, mesdames et messieurs les députés. Je connais la difficulté de la tâche, je savais que ce serait difficile, mais vous vous n'avez pas de leçon à nous donner.
Nous avons aujourd'hui le commencement de l'examen du budget de la France. L'objectif de 3% de déficit, nous le tiendrons. Mais c'est plus difficile qu'avant parce que vous nous avez laissé une dette qui a explosé, et je n'accepte pas que le premier budget de la France, ce soit le budget de remboursement des emprunts, car aujourd'hui le premier budget de la France devrait être celui de l'Education, ce devrait être celui de l'investissement dans la recherche, dans l'innovation, la compétitivité. Mais ce budget mesdames et messieurs les députés de la majorité, je sais que vous allez le voter parce que ce budget il est courageux, parce qu'il est juste et qu'il prépare l'avenir de la France.
Source http://www.gouvernement.fr, le 18 octobre 2012