Texte intégral
Monsieur le Sénateur, vous m'interrogez sur les financements mobilisés par la France en faveur du climat, notamment en direction des pays du Sud.
J'ai participé au sommet de Doha avec Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, et Delphine Batho, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie. Nous avons pris une part active à ces négociations : la France avait la plus importante représentation ministérielle et une délégation de parlementaires était présente, dont le sénateur Ronan Dantec que je tiens à saluer particulièrement.
Lors de cette négociation, je me suis plus particulièrement impliqué sur les questions financières : pour avoir représenté l'Union européenne avec mon collègue britannique, j'ai mesuré à quel point ces sujets étaient centraux et conditionnaient notre capacité ou notre incapacité à trouver un accord international sur le climat.
La France a tenu les engagements qu'elle avait pris à Copenhague, ce que l'on appelle les financements «précoces» et a mobilisé 1,2 milliard d'euros sur trois ans. Je tiens à souligner que si cet engagement a été tenu en 2010, en 2011 et en 2012, c'est bien grâce à l'effort du précédent gouvernement, et je tenais à le souligner.
Par delà les engagements passés, nous avons une responsabilité sur les engagements futurs et notre responsabilité c'est bien évidemment d'aller au-delà de ce qui a déjà été fait. Nous avons décidé d'affecter en priorité 6 milliards d'euros dans le secteur des énergies, en particulier les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. Ce choix n'a pas été fait auparavant. Ces financements contribueront à la lutte contre le changement climatique.
Nous avons décidé d'affecter 10 % de la taxe sur les transactions financières françaises au développement. La moitié de ces 10 % viendra abonder ce que l'on appelle le «Fonds vert pour le climat», qui a été décidé à Copenhague. Par conséquent, nous allons augmenter notre financement «climat».
Par ailleurs, vous le savez, Monsieur le Sénateur, la France est le pays le plus actif dans la négociation avec ses dix partenaires européens pour mettre en place une taxe européenne sur les transactions financières et en affecter une partie au développement ainsi qu'à la mobilisation en matière de financement «climat».
En ce qui concerne l'agenda international, non seulement la France a respecté ses engagements passés, mais surtout, aujourd'hui, elle est en pointe. Vous pouvez compter sur nous, mais nous avons aussi besoin de la mobilisation de l'ensemble des parlementaires pour que l'accord de 2015 à Paris soit un succès.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 janvier 2013
J'ai participé au sommet de Doha avec Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, et Delphine Batho, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie. Nous avons pris une part active à ces négociations : la France avait la plus importante représentation ministérielle et une délégation de parlementaires était présente, dont le sénateur Ronan Dantec que je tiens à saluer particulièrement.
Lors de cette négociation, je me suis plus particulièrement impliqué sur les questions financières : pour avoir représenté l'Union européenne avec mon collègue britannique, j'ai mesuré à quel point ces sujets étaient centraux et conditionnaient notre capacité ou notre incapacité à trouver un accord international sur le climat.
La France a tenu les engagements qu'elle avait pris à Copenhague, ce que l'on appelle les financements «précoces» et a mobilisé 1,2 milliard d'euros sur trois ans. Je tiens à souligner que si cet engagement a été tenu en 2010, en 2011 et en 2012, c'est bien grâce à l'effort du précédent gouvernement, et je tenais à le souligner.
Par delà les engagements passés, nous avons une responsabilité sur les engagements futurs et notre responsabilité c'est bien évidemment d'aller au-delà de ce qui a déjà été fait. Nous avons décidé d'affecter en priorité 6 milliards d'euros dans le secteur des énergies, en particulier les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. Ce choix n'a pas été fait auparavant. Ces financements contribueront à la lutte contre le changement climatique.
Nous avons décidé d'affecter 10 % de la taxe sur les transactions financières françaises au développement. La moitié de ces 10 % viendra abonder ce que l'on appelle le «Fonds vert pour le climat», qui a été décidé à Copenhague. Par conséquent, nous allons augmenter notre financement «climat».
Par ailleurs, vous le savez, Monsieur le Sénateur, la France est le pays le plus actif dans la négociation avec ses dix partenaires européens pour mettre en place une taxe européenne sur les transactions financières et en affecter une partie au développement ainsi qu'à la mobilisation en matière de financement «climat».
En ce qui concerne l'agenda international, non seulement la France a respecté ses engagements passés, mais surtout, aujourd'hui, elle est en pointe. Vous pouvez compter sur nous, mais nous avons aussi besoin de la mobilisation de l'ensemble des parlementaires pour que l'accord de 2015 à Paris soit un succès.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 janvier 2013