Texte intégral
Madame la Députée, je voudrais d'abord excuser Stéphane Le Foll, qui est retenu cet après-midi par d'autres engagements.
Vous parlez du sommet européen qui se tiendra à la fin de cette semaine et qui, nous l'espérons, aboutira à un compromis sur le budget de l'Union européenne qui permettra à la fois de soutenir la croissance et d'accompagner le mieux possible les politiques communes.
Le Premier ministre l'a dit : la politique agricole commune ne peut pas être la variable d'ajustement du budget de l'Union.
Mais il va de soi aussi que c'est à partir du cadre budgétaire qui sera retenu que nous pourrons faire avancer la prochaine politique agricole commune.
Puisque c'est l'objet de votre question, je voudrais vous répondre très concrètement. Nous défendons des orientations majeures pour cette politique agricole commune, avec d'abord l'idée de la justice, pour réorienter les aides, en particulier vers l'élevage. C'est la proposition qu'a formulée Stéphane Le Foll : il s'agit de faire en sorte que nous aboutissions à une majoration des cinquante premiers hectares au bénéfice des régions d'élevage.
Ensuite, nous voulons une politique qui soit plus respectueuse de l'environnement. C'est l'ambition que nous avons d'un «verdissement», avec l'objectif d'aboutir à l'équivalent de 30 % des aides directes du premier pilier. Bref, ce que nous soutenons, Madame la Députée, c'est une politique agricole commune qui soit plus efficace, qui reconnaisse la diversité des agricultures et qui, surtout, reconnaisse le travail de tous les agriculteurs.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 février 2013