Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Vous vous trompez du tout au tout. Vous ne pouvez pas sortir de votre obsession et de vos simplismes. Vous croyez que nous avons un problème avec l'Allemagne. Mais ça relève des fantasmes qui vous animent, parce que vous êtes, vous, dans l'impuissance. Et moi je vous donne rendez-vous au prochain conseil européen du 22 mai prochain.
A l'ordre du jour, c'est la lutte contre la fraude fiscale et la France sera à l'initiative, et elle se retrouvera avec l'Allemagne et avec beaucoup d'autres pays, qui partagent la même ambition. Et à ce conseil européen, la France sera à l'initiative puisqu'elle fera des propositions pour une Europe de l'énergie. Et là nous nous retrouverons avec d'autres pays, y compris avec l'Allemagne. Ça sera la même chose au conseil du 28 juin, parce qu'en effet, monsieur le député, entre l'Allemagne et la France il y a une histoire commune, qui est celle de la construction européenne, et qu'il n'est pas envisageable, au-delà des divergences des débats qui sont légitimes entre deux nations, de construire l'Europe sans le faire ensemble, en mettant sur la table l'essentiel des questions, mais avec l'ambition de réussir, de relancer et de redonner la confiance au projet européen.
Je vais vous donner un exemple, parce que vous êtes souvent dans l'ignorance et la petitesse des argumentations : le 23 mai prochain, le président de la République française est invité à Leipzig pour commémorer un événement historique qui est celui de la fondation d'un grand parti démocratique allemand, le Parti social-démocrate allemand. Mais par qui est-il invité ? Il est invité pour prendre la parole au côté du président de la République fédérale d'Allemagne, en présence de toutes les personnalités politiques de la République allemande, y compris de la chancelière, parce que nous n'avons pas la même conception que vous des rapports avec l'Allemagne. Nous avons une conception démocratique, pluraliste, où la confrontation n'est pas la première question, mais où le débat, le dialogue est la première exigence. Vous verrez qu'à cette occasion le président de la République prononcera un discours, qui sera celui de l'engagement européen mais aussi celui d'une ambition que nous voudrions partager, c'est-à-dire la relance du projet européen, pour le progrès économique, pour la croissance, pour l'emploi mais aussi pour l'Europe sociale, l'Europe des libertés, l'Europe du progrès. C'est cela que nous avons à faire ensemble, au-delà de vos petitesses, je vous les laisse. Nous sommes au rendez-vous de l'histoire, si vous voulez y venir, vous êtes le bienvenus. Nous, nous serons présents.
Source http://www.gouvernement.fr, le 17 mai 2013
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Vous vous trompez du tout au tout. Vous ne pouvez pas sortir de votre obsession et de vos simplismes. Vous croyez que nous avons un problème avec l'Allemagne. Mais ça relève des fantasmes qui vous animent, parce que vous êtes, vous, dans l'impuissance. Et moi je vous donne rendez-vous au prochain conseil européen du 22 mai prochain.
A l'ordre du jour, c'est la lutte contre la fraude fiscale et la France sera à l'initiative, et elle se retrouvera avec l'Allemagne et avec beaucoup d'autres pays, qui partagent la même ambition. Et à ce conseil européen, la France sera à l'initiative puisqu'elle fera des propositions pour une Europe de l'énergie. Et là nous nous retrouverons avec d'autres pays, y compris avec l'Allemagne. Ça sera la même chose au conseil du 28 juin, parce qu'en effet, monsieur le député, entre l'Allemagne et la France il y a une histoire commune, qui est celle de la construction européenne, et qu'il n'est pas envisageable, au-delà des divergences des débats qui sont légitimes entre deux nations, de construire l'Europe sans le faire ensemble, en mettant sur la table l'essentiel des questions, mais avec l'ambition de réussir, de relancer et de redonner la confiance au projet européen.
Je vais vous donner un exemple, parce que vous êtes souvent dans l'ignorance et la petitesse des argumentations : le 23 mai prochain, le président de la République française est invité à Leipzig pour commémorer un événement historique qui est celui de la fondation d'un grand parti démocratique allemand, le Parti social-démocrate allemand. Mais par qui est-il invité ? Il est invité pour prendre la parole au côté du président de la République fédérale d'Allemagne, en présence de toutes les personnalités politiques de la République allemande, y compris de la chancelière, parce que nous n'avons pas la même conception que vous des rapports avec l'Allemagne. Nous avons une conception démocratique, pluraliste, où la confrontation n'est pas la première question, mais où le débat, le dialogue est la première exigence. Vous verrez qu'à cette occasion le président de la République prononcera un discours, qui sera celui de l'engagement européen mais aussi celui d'une ambition que nous voudrions partager, c'est-à-dire la relance du projet européen, pour le progrès économique, pour la croissance, pour l'emploi mais aussi pour l'Europe sociale, l'Europe des libertés, l'Europe du progrès. C'est cela que nous avons à faire ensemble, au-delà de vos petitesses, je vous les laisse. Nous sommes au rendez-vous de l'histoire, si vous voulez y venir, vous êtes le bienvenus. Nous, nous serons présents.
Source http://www.gouvernement.fr, le 17 mai 2013