Conseil des ministres du 19 juin 2013. Accord de libre-échange entre l'Union européenne et ses Etats membres et la Corée.

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Auteur(s) moral(aux) : Secrétariat général du Gouvernement

Texte intégral

Le ministre des affaires étrangères a présenté un projet de loi autorisant la ratification de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et ses États membres, d’une part, et la
République de Corée, d’autre part, signé à Bruxelles le 6 octobre 2010. Il vise à accroître les flux d’échange entre les deux parties et à renforcer leur intégration commerciale.
La Corée était en 2010 le neuvième partenaire commercial de l’Union européenne et celle-ci le quatrième partenaire commercial de la Corée.
L’accord prévoit la disparition en cinq ans de la quasi-totalité des droits de douane entre les deux parties. Il organise surtout la levée des principaux obstacles non tarifaires au commerce, importants en République de Corée, notamment dans les secteurs de l’automobile, de la pharmacie et de l’électronique grand public. Il couvre également la plupart des sujets commerciaux non tarifaires de grand intérêt pour les Européens désireux de mieux accéder au marché coréen, parmi lesquels les mesures sanitaires et phytosanitaires, les services, les marchés publics ou la propriété intellectuelle, qui font l’objet de chapitres spécifiques de l’accord. Cet accord comprend enfin un dispositif de surveillance de sa mise en oeuvre pour un certain nombre de secteurs sensibles, dont l’automobile, qui pourra être activé en cas de déséquilibre significatif de l’évolution des flux commerciaux.
Cet accord commercial a déjà permis aux entreprises européennes d’épargner 350 millions d’euros de droits de douane dans les neuf premiers mois de son entrée en vigueur.La France veillera à ce que cet accord soit pleinement mis en oeuvre et que la levée des barrières non tarifaires pénalisant les exportations de l’Union européenne soient pleinement démantelées. Elle sera particulièrement attentive à ce que l’Union européenne fasse, en tant que de besoin, un usage effectif des clauses de sauvegarde prévues par l’accord en cas de déséquilibre commercial important.