Texte intégral
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Monsieur l'Ambassadeur,
Madame la Directrice,
Monsieur le Proviseur,
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Les plus beaux projets naissent souvent de la conjonction des efforts et des bonnes volontés au service d'une ambition commune. Donc, pour moi, aujourd'hui, c'est un bonheur d'être là, c'est un honneur aussi d'inaugurer avec vous le lycée français Anna de Noailles, ici, à Bucarest, en Roumanie, qui est l'aboutissement d'un immense travail, d'un très beau projet collectif.
C'est vrai que cette construction était attendue depuis longtemps. Personne ne niait la nécessité de locaux adaptés. La construction d'un nouveau lycée français à Bucarest était un impératif. Il fallait faire face à quelque chose de très positif, c'est l'augmentation du nombre d'élèves, 12 % d'inscrits en plus pour la rentrée prochaine.
C'est donc une récompense pour tous ceux qui croient à l'enseignement du français et de l'enseignement français à l'étranger. C'est la rançon du succès. Parce que cet enseignement qui est assuré ici, c'est un enseignement de grande qualité et c'est normal qu'il puisse être tant sollicité, tant par les familles françaises ici que par des familles roumaines.
D'ailleurs, 39 % des élèves viennent de Roumanie. La France est fière de les accueillir et les enseignants qui, ici, transmettent le savoir le font avec beaucoup de plaisir, de compétence, mais aussi de fierté.
Parce qu'enseigner, c'est aussi les conditions de travail pour les enseignants, pour les personnels, mais aussi et d'abord pour les élèves. Des conditions de sécurité, des conditions de confort. C'est pour ça que ce projet a permis de regrouper sur un seul site les différents sites dispersés. Ça paraissait évident, mais fallait-il encore entreprendre ce projet.
Rien n'aurait donc été possible sans cette coopération étroite entre les parents d'élèves, l'Ambassade de France et l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger. C'est donc cette mobilisation collective que je voudrais saluer. Très souvent bénévole, vous l'avez rappelé, Monsieur le Président.
C'est ainsi qu'il a été possible d'avancer rapidement dans la conception, le financement, la réalisation. Alors qu'il y avait eu dans le passé bien des tentatives et qui avaient toutes échoué. Donc, pour tous ceux qui ont su jouer collectif, c'est aujourd'hui une belle récompense.
En votre nom, j'exprime tout d'abord ma reconnaissance à François Marchand, président de l'Association des parents d'élèves, qui vient de s'exprimer il y a quelques instants, avec, je crois, une certaine émotion et je le comprends, elle est partagée par tous ceux qui sont là.
Et puis, je voudrais remercier aussi Anne-Marie Descôtes, qui est la directrice de l'AEFE, et bien sûr l'ambassadeur Philippe Gustin qui s'est beaucoup impliqué. Merci à tous.
Je ne vais pas citer tous les noms, mais je voudrais, Monsieur le Premier Ministre, saluer les autorités roumaines. Leur appui a été décisif, à commencer par le ministre de l'Education nationale, que j'ai salué il y a quelques instants, et toutes ses équipes.
C'est grâce à vous, Mesdames et Messieurs les Représentants de la Roumanie, qu'en 2011, un terrain a été mis à disposition de la Fondation Anna de Noailles et que le permis de construire a été délivré. C'est grâce à vous que le 30 mai dernier, l'établissement a été reconnu officiellement et qu'il peut ainsi bénéficier de la pleine reconnaissance des diplômes.
Monsieur le Premier Ministre Victor Ponta, je me réjouis de pouvoir visiter, dans quelques instants, pour l'instant, je n'ai vu que l'entrée, mais je vous ai vu surtout et je vous ai vu heureux, je me réjouis donc de pouvoir visiter cette belle réalisation en votre compagnie.
C'est l'occasion de féliciter aussi l'architecte et toutes les équipes techniques de conception, mais aussi les entreprises qui ont contribué à cette belle réalisation.
Mais un lycée, c'est un investissement, mais c'est un investissement qui n'est pas un investissement comme les autres. Une école, une bibliothèque, un lycée, une université, c'est un investissement pour la jeunesse, c'est un investissement plus que tout autre pour l'avenir.
C'est une priorité de mon gouvernement. Cela s'est traduit dans les budgets et ça va continuer à se traduire par des choix forts. C'est vrai, parce que c'est l'avenir du pays qui se joue.
La refondation de l'école pour que notre école, depuis l'école primaire puisque, ici, il y a aussi l'école primaire soit la plus performante possible, pour que le maximum d'enfants réussisse, c'est une priorité de la Nation tout entière. Il ne faut pas hésiter à y consacrer tous les moyens, les meilleurs moyens, pas seulement les moyens en personnels, c'est indispensable, mais des moyens aussi pour former les enseignants.
Dès la rentrée prochaine, dans les universités françaises, les écoles supérieures de la formation professionnelle des enseignants vont se mettre en place ; les nouveaux rythmes scolaires dans les écoles primaires vont, peu à peu, s'adapter dans tous les départements et dans toutes les communes, c'est un vaste chantier. Et puis, là où les moyens supplémentaires sont nécessaires, ils seront mis.
Ce que nous voulons, c'est qu'aucun élève ne reste sur le bord du chemin. Ça peut arriver dans toutes les familles qu'un enfant ait plus de difficultés que d'autres. Donc, comme nous voulons être fidèles à nos valeurs et à nos principes, il faut que l'école de la République réponde à cette promesse de l'égalité des chances et qu'elle ne reste pas seulement une proclamation.
Et puis, justement, un nouveau lycée, c'est une contribution à la vitalité de notre modèle républicain. Ce modèle républicain, nous y tenons. Monsieur le Président Marchand, vous y faisiez allusion lorsque nous avons fait connaissance il y a quelques instants, vous nous disiez : Quand on est loin de la France mais enfin, la Roumanie n'est pas loin de la France mais quand on s'en éloigne un peu et encore plus quand on va à l'autre bout du monde, l'attachement à ce modèle républicain est encore plus fort. Parce qu'il représente quelque chose qui nous appartient en commun, nous, les Français, et qui est souvent admiré dans le monde et souvent copié, parce qu'il y a derrière des valeurs.
L'école, en effet, porte des valeurs. Ces valeurs, c'est celles qui nous ont été léguées par les philosophes des Lumières, mais aussi par la Révolution française et c'est le sens de notre devise nationale. Qu'elle ne fut pas ma joie, en arrivant, de voir qu'on ne s'était pas contenté d'un petit carton à l'entrée. On avait proclamé avec force « Liberté Egalité Fraternité » sur les murs du lycée et, dès l'entrée, ce sont les valeurs que cet établissement proclame. C'est à cet établissement qu'il appartient désormais de les faire partager et surtout de les faire vivre.
Un lycée français à l'étranger, c'est tout cela et c'est aussi sûrement un peu plus. Je l'ai dit, c'est donner aux enfants français partout dans le monde l'accès légitime à un enseignement de qualité. Mais l'ambition, c'est aussi de partager avec une partie de la jeunesse des pays partenaires cet enseignement et de contribuer ainsi à leur formation, à leur accès au savoir, mais aussi au rayonnement de la Francophonie et de la culture française.
Tout en favorisant la connaissance de la culture de l'autre, les brassages culturels qui sont si féconds et qui sont aussi une force, n'ayons pas peur de ces échanges, au contraire, ils nous enrichissent.
Cette ambition n'a nulle part plus de sens que dans votre pays, Monsieur le Premier Ministre, ici, en Roumanie. Je le disais tout à l'heure, nous avons en commun une histoire, nous avons une langue de la même origine latine et ça s'entend, même quand on ne comprend pas bien la langue de l'autre, on voit bien, il y a des mots d'ailleurs qui sont les mêmes et on finit par se comprendre très vite.
Au point que l'ambassadeur ici m'a dit : « Je suis arrivé, je ne parlais pas un seul mot de roumain », il l'a appris en quelques mois ! Je vous félicite, Monsieur l'Ambassadeur ! Parce que je crois qu'ici, il y a une ambiance, il y a un accueil, il y a une chaleur, on se sent bien.
En même temps, je n'oublie pas que la Roumanie est un acteur essentiel de l'Organisation internationale de la Francophonie. Monsieur le Premier Ministre, je voulais vous en féliciter et vous en remercier aussi. Vous êtes le premier pays en Europe pour la langue française évidemment, sauf pour les pays dont c'est la langue maternelle. Je sais que vous êtes conscients du rôle que cela représente et de la responsabilité que cela représente.
Le nom qui a été donné à ce lycée rappelle l'apport sans cesse renouvelé des grandes personnalités franco-roumaines à l'amitié entre nos deux pays. Née à Paris, Anna de Noailles descendait de grandes familles roumaines et elle était, jusqu'au début des années 30, une éminente figure de l'élite culturelle parisienne.
Tous ont entendu parler de son salon, il y en avait d'autres, mais le sien était célèbre. L'élite culturelle française, mais aussi internationale, européenne d'abord, se pressait, avenue Hoche, où elle recevait. Elle recevait pour échanger sur la culture, sur l'art sous toutes ses formes.
Sous le parrainage de cette illustre poétesse, le lycée français de Bucarest ne peut que renforcer l'excellence de la coopération culturelle entre nos deux pays. En favorisant la transmission de ce lien aux nouvelles générations, il en est même une pièce maîtresse.
Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs, je ne voudrais pas achever mon propos sans en revenir à ceux que vous aviez à l'esprit en lançant ce magnifique projet. Je veux dire les élèves eux-mêmes. Les résultats du Baccalauréat illustrent parfaitement, Monsieur le Proviseur, l'excellence de votre établissement. Trente élèves sur trente-deux ont été reçus. Alors, félicitations aux élèves ! Mais aussi, merci et félicitations à leurs professeurs !
Et puis, à l'ensemble de la communauté scolaire, je souhaite bonne chance, je souhaite dans ces locaux magnifiques une bonne rentrée. Alors, vous allez me dire, attendez, c'est les vacances, elles viennent juste de commencer ! Mais enfin, on peut y penser ! En tout cas, pour les responsables, ceux qui la préparent.
Mais je suis sûr que vous y serez heureux, vous réussirez ici. Avec ces nouveaux locaux, le lycée français Anna de Noailles de Bucarest peut assurément assurer l'avenir avec confiance et optimisme. Ce lycée, c'est un acte de confiance dans la jeunesse, c'est un acte de confiance dans l'avenir de la France, c'est un acte de confiance dans la relation étroite et chaleureuse entre la France et la Roumanie.
Vive la Roumanie ! Vive la France !
Source http://www.gouvernement.fr, le 15 juillet 2013
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Monsieur l'Ambassadeur,
Madame la Directrice,
Monsieur le Proviseur,
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Les plus beaux projets naissent souvent de la conjonction des efforts et des bonnes volontés au service d'une ambition commune. Donc, pour moi, aujourd'hui, c'est un bonheur d'être là, c'est un honneur aussi d'inaugurer avec vous le lycée français Anna de Noailles, ici, à Bucarest, en Roumanie, qui est l'aboutissement d'un immense travail, d'un très beau projet collectif.
C'est vrai que cette construction était attendue depuis longtemps. Personne ne niait la nécessité de locaux adaptés. La construction d'un nouveau lycée français à Bucarest était un impératif. Il fallait faire face à quelque chose de très positif, c'est l'augmentation du nombre d'élèves, 12 % d'inscrits en plus pour la rentrée prochaine.
C'est donc une récompense pour tous ceux qui croient à l'enseignement du français et de l'enseignement français à l'étranger. C'est la rançon du succès. Parce que cet enseignement qui est assuré ici, c'est un enseignement de grande qualité et c'est normal qu'il puisse être tant sollicité, tant par les familles françaises ici que par des familles roumaines.
D'ailleurs, 39 % des élèves viennent de Roumanie. La France est fière de les accueillir et les enseignants qui, ici, transmettent le savoir le font avec beaucoup de plaisir, de compétence, mais aussi de fierté.
Parce qu'enseigner, c'est aussi les conditions de travail pour les enseignants, pour les personnels, mais aussi et d'abord pour les élèves. Des conditions de sécurité, des conditions de confort. C'est pour ça que ce projet a permis de regrouper sur un seul site les différents sites dispersés. Ça paraissait évident, mais fallait-il encore entreprendre ce projet.
Rien n'aurait donc été possible sans cette coopération étroite entre les parents d'élèves, l'Ambassade de France et l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger. C'est donc cette mobilisation collective que je voudrais saluer. Très souvent bénévole, vous l'avez rappelé, Monsieur le Président.
C'est ainsi qu'il a été possible d'avancer rapidement dans la conception, le financement, la réalisation. Alors qu'il y avait eu dans le passé bien des tentatives et qui avaient toutes échoué. Donc, pour tous ceux qui ont su jouer collectif, c'est aujourd'hui une belle récompense.
En votre nom, j'exprime tout d'abord ma reconnaissance à François Marchand, président de l'Association des parents d'élèves, qui vient de s'exprimer il y a quelques instants, avec, je crois, une certaine émotion et je le comprends, elle est partagée par tous ceux qui sont là.
Et puis, je voudrais remercier aussi Anne-Marie Descôtes, qui est la directrice de l'AEFE, et bien sûr l'ambassadeur Philippe Gustin qui s'est beaucoup impliqué. Merci à tous.
Je ne vais pas citer tous les noms, mais je voudrais, Monsieur le Premier Ministre, saluer les autorités roumaines. Leur appui a été décisif, à commencer par le ministre de l'Education nationale, que j'ai salué il y a quelques instants, et toutes ses équipes.
C'est grâce à vous, Mesdames et Messieurs les Représentants de la Roumanie, qu'en 2011, un terrain a été mis à disposition de la Fondation Anna de Noailles et que le permis de construire a été délivré. C'est grâce à vous que le 30 mai dernier, l'établissement a été reconnu officiellement et qu'il peut ainsi bénéficier de la pleine reconnaissance des diplômes.
Monsieur le Premier Ministre Victor Ponta, je me réjouis de pouvoir visiter, dans quelques instants, pour l'instant, je n'ai vu que l'entrée, mais je vous ai vu surtout et je vous ai vu heureux, je me réjouis donc de pouvoir visiter cette belle réalisation en votre compagnie.
C'est l'occasion de féliciter aussi l'architecte et toutes les équipes techniques de conception, mais aussi les entreprises qui ont contribué à cette belle réalisation.
Mais un lycée, c'est un investissement, mais c'est un investissement qui n'est pas un investissement comme les autres. Une école, une bibliothèque, un lycée, une université, c'est un investissement pour la jeunesse, c'est un investissement plus que tout autre pour l'avenir.
C'est une priorité de mon gouvernement. Cela s'est traduit dans les budgets et ça va continuer à se traduire par des choix forts. C'est vrai, parce que c'est l'avenir du pays qui se joue.
La refondation de l'école pour que notre école, depuis l'école primaire puisque, ici, il y a aussi l'école primaire soit la plus performante possible, pour que le maximum d'enfants réussisse, c'est une priorité de la Nation tout entière. Il ne faut pas hésiter à y consacrer tous les moyens, les meilleurs moyens, pas seulement les moyens en personnels, c'est indispensable, mais des moyens aussi pour former les enseignants.
Dès la rentrée prochaine, dans les universités françaises, les écoles supérieures de la formation professionnelle des enseignants vont se mettre en place ; les nouveaux rythmes scolaires dans les écoles primaires vont, peu à peu, s'adapter dans tous les départements et dans toutes les communes, c'est un vaste chantier. Et puis, là où les moyens supplémentaires sont nécessaires, ils seront mis.
Ce que nous voulons, c'est qu'aucun élève ne reste sur le bord du chemin. Ça peut arriver dans toutes les familles qu'un enfant ait plus de difficultés que d'autres. Donc, comme nous voulons être fidèles à nos valeurs et à nos principes, il faut que l'école de la République réponde à cette promesse de l'égalité des chances et qu'elle ne reste pas seulement une proclamation.
Et puis, justement, un nouveau lycée, c'est une contribution à la vitalité de notre modèle républicain. Ce modèle républicain, nous y tenons. Monsieur le Président Marchand, vous y faisiez allusion lorsque nous avons fait connaissance il y a quelques instants, vous nous disiez : Quand on est loin de la France mais enfin, la Roumanie n'est pas loin de la France mais quand on s'en éloigne un peu et encore plus quand on va à l'autre bout du monde, l'attachement à ce modèle républicain est encore plus fort. Parce qu'il représente quelque chose qui nous appartient en commun, nous, les Français, et qui est souvent admiré dans le monde et souvent copié, parce qu'il y a derrière des valeurs.
L'école, en effet, porte des valeurs. Ces valeurs, c'est celles qui nous ont été léguées par les philosophes des Lumières, mais aussi par la Révolution française et c'est le sens de notre devise nationale. Qu'elle ne fut pas ma joie, en arrivant, de voir qu'on ne s'était pas contenté d'un petit carton à l'entrée. On avait proclamé avec force « Liberté Egalité Fraternité » sur les murs du lycée et, dès l'entrée, ce sont les valeurs que cet établissement proclame. C'est à cet établissement qu'il appartient désormais de les faire partager et surtout de les faire vivre.
Un lycée français à l'étranger, c'est tout cela et c'est aussi sûrement un peu plus. Je l'ai dit, c'est donner aux enfants français partout dans le monde l'accès légitime à un enseignement de qualité. Mais l'ambition, c'est aussi de partager avec une partie de la jeunesse des pays partenaires cet enseignement et de contribuer ainsi à leur formation, à leur accès au savoir, mais aussi au rayonnement de la Francophonie et de la culture française.
Tout en favorisant la connaissance de la culture de l'autre, les brassages culturels qui sont si féconds et qui sont aussi une force, n'ayons pas peur de ces échanges, au contraire, ils nous enrichissent.
Cette ambition n'a nulle part plus de sens que dans votre pays, Monsieur le Premier Ministre, ici, en Roumanie. Je le disais tout à l'heure, nous avons en commun une histoire, nous avons une langue de la même origine latine et ça s'entend, même quand on ne comprend pas bien la langue de l'autre, on voit bien, il y a des mots d'ailleurs qui sont les mêmes et on finit par se comprendre très vite.
Au point que l'ambassadeur ici m'a dit : « Je suis arrivé, je ne parlais pas un seul mot de roumain », il l'a appris en quelques mois ! Je vous félicite, Monsieur l'Ambassadeur ! Parce que je crois qu'ici, il y a une ambiance, il y a un accueil, il y a une chaleur, on se sent bien.
En même temps, je n'oublie pas que la Roumanie est un acteur essentiel de l'Organisation internationale de la Francophonie. Monsieur le Premier Ministre, je voulais vous en féliciter et vous en remercier aussi. Vous êtes le premier pays en Europe pour la langue française évidemment, sauf pour les pays dont c'est la langue maternelle. Je sais que vous êtes conscients du rôle que cela représente et de la responsabilité que cela représente.
Le nom qui a été donné à ce lycée rappelle l'apport sans cesse renouvelé des grandes personnalités franco-roumaines à l'amitié entre nos deux pays. Née à Paris, Anna de Noailles descendait de grandes familles roumaines et elle était, jusqu'au début des années 30, une éminente figure de l'élite culturelle parisienne.
Tous ont entendu parler de son salon, il y en avait d'autres, mais le sien était célèbre. L'élite culturelle française, mais aussi internationale, européenne d'abord, se pressait, avenue Hoche, où elle recevait. Elle recevait pour échanger sur la culture, sur l'art sous toutes ses formes.
Sous le parrainage de cette illustre poétesse, le lycée français de Bucarest ne peut que renforcer l'excellence de la coopération culturelle entre nos deux pays. En favorisant la transmission de ce lien aux nouvelles générations, il en est même une pièce maîtresse.
Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs, je ne voudrais pas achever mon propos sans en revenir à ceux que vous aviez à l'esprit en lançant ce magnifique projet. Je veux dire les élèves eux-mêmes. Les résultats du Baccalauréat illustrent parfaitement, Monsieur le Proviseur, l'excellence de votre établissement. Trente élèves sur trente-deux ont été reçus. Alors, félicitations aux élèves ! Mais aussi, merci et félicitations à leurs professeurs !
Et puis, à l'ensemble de la communauté scolaire, je souhaite bonne chance, je souhaite dans ces locaux magnifiques une bonne rentrée. Alors, vous allez me dire, attendez, c'est les vacances, elles viennent juste de commencer ! Mais enfin, on peut y penser ! En tout cas, pour les responsables, ceux qui la préparent.
Mais je suis sûr que vous y serez heureux, vous réussirez ici. Avec ces nouveaux locaux, le lycée français Anna de Noailles de Bucarest peut assurément assurer l'avenir avec confiance et optimisme. Ce lycée, c'est un acte de confiance dans la jeunesse, c'est un acte de confiance dans l'avenir de la France, c'est un acte de confiance dans la relation étroite et chaleureuse entre la France et la Roumanie.
Vive la Roumanie ! Vive la France !
Source http://www.gouvernement.fr, le 15 juillet 2013