Texte intégral
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Bonjour Nicole BRICQ.
NICOLE BRICQ
Bonjour.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Merci dêtre en direct avec nous ce matin sur FRANCE INFO. On va parler évidemment du plan dinvestissement, si vous le voulez bien, puisque Jean-Marc AYRAULT doit le présenter aujourdhui. Est-ce quil est, daprès vous, de nature à satisfaire vos amis dEurope Ecologie les Verts qui attendent ça avec beaucoup dimpatience.
NICOLE BRICQ
Mais je crois quils verront, et puis la France entière verra que la transition écologique nest pas passée par pertes et profits. Elle figure au premier rang des priorités du gouvernement, cest une nécessité et puis cest un facteur de relance de léconomie.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Cest un facteur de relance. Est-ce que vous vous y trouvez votre compte en termes de balance commerciale il y a ce quil faut ?
NICOLE BRICQ
Alors on y trouvera forcément son compte parce que la meilleure énergie cest celle quon ne dépense pas. A savoir si on peut diminuer la facture énergétique de la balance du commerce extérieur français, ça sera un grand ouf de soulagement. Ca ne va pas se faire en un an, mais ça se fera.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Là, puisque vous me tendez la perche, vous parlez de diminuer la facture, on apprend ce matin que la facture va augmenter pour les Français en revanche concernant lélectricité. Vous pensez que cest une nouvelle qui va faire plaisir aux Français qui partent en vacances ?
NICOLE BRICQ
Non, non, moi-même je suis
RAPHAËLLE DUCHEMIN
5 à venir, 5 encore au début de lannée prochaine ?
NICOLE BRICQ
Non, moi-même je regarde ma facture délectricité annuelle, je vois quelle est en constante augmentation, donc je sais compter aussi, comme tous les Français. Mais en même temps cest vrai quil faut investir dans les équipements. Il faut aussi financer les énergies renouvelables. Et cest vrai que nous le payons sur nos factures au travers de la CSPE et qui ne fait quaugmenter, cest vrai. Mais en même temps il faut faire cette transition énergétique.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
On parlait des dix milliards de ce plan dinvestissement davenir, on les prend où en temps de restriction budgétaire ? Pour linstant ça nest visiblement pas trancher. On entend parler de vente de participation. On entend parler de grand emprunt. Quelle est la bonne solution selon vous ?
NICOLE BRICQ
La bonne solution cest effectivement de céder les actifs qui ne sont pas essentiels
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Par exemple ?
NICOLE BRICQ
Et faire en sorte que
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Quest-ce qui nest pas essentiel aujourdhui ?
NICOLE BRICQ
Donc qui ne sont pas essentiels à la gouvernance de lEtat. Cest-à-dire quil faut faire en sorte de garder le contrôle bien sûr. Et bien regarder les fenêtres dopportunité qui ne pénalisent pas les entreprises qui ont du capital dEtat.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Alors puisquon parlait des Verts il y a un petit instant Nicole BRICQ, vous étiez aussi ministre de lécologie. Delphine BATHO dit quelle a été victime des lobbies, ça a été votre cas aussi.
NICOLE BRICQ
Non je ne crois pas à la théorie du complot.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Ni pour elle ni pour vous
NICOLE BRICQ
Et pour ce qui me concerne, je ne me suis jamais exprimée là-dessus. Dans un gouvernement il faut la jouer collectif. Jouons là collectif, personne ne se sauvera tout seul. Nous sommes embarqués si je peux me permettre dans le même bateau, celui de la France et nous voulons quelle gagne. Donc il faut positiver.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Et elle a fait une erreur donc en ne la jouant pas assez collectif. Vous, vous aviez gardé le silence à lépoque et vous continuez à le faire.
NICOLE BRICQ
Oui parce que je nai rien dit et je nen dirais pas plus aujourdhui. Je suis très bien là où je suis. Je suis avec les entreprises. Du reste, après vous je vais les retrouver à Bercy.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Alors justement on va en parler de votre ministère. Vous êtes au coeur des négociations qui se déroulent, qui ont commencé hier entre Union européenne et Etats-Unis. Il me semble que vous aviez dit après laffaire SNOWDEN que les négociations commerciales seraient difficiles si la confiance était rompue avec les Etats-Unis. Est-ce quelle est revenue cette confiance ?
NICOLE BRICQ
Elle va revenir puisque des dispositifs ont été mis en place, parallèlement à louverture des négociations hier, qui vont être longues et difficiles, on peut en reparler. Eh bien il y a un dispositif qui permet de faire le point sur cette affaire despionnage entre guillemets. Parallèlement, il y a un projet de directive européenne sur la protection des données qui doit permettre effectivement de régler ce genre de problème avec les pays tiers dont les Etats-Unis.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Oui parce que ces données cest aussi un des points qui se trouvent finalement dans cet accord.
NICOLE BRICQ
Non, laccord de libre-échange ne porte pas sur les données, la protection des données. En revanche, il y a des procédures parallèles et je sais quau ministère de la Justice à Washington des discussions ont eu lieu parce queffectivement il y a aussi tout cet arsenal qui va être mis en place par lUnion européenne, par la Commission européenne pour justement protéger les données des citoyens européens.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Créer la plus vaste zone commerciale du monde ça implique aussi je suppose des sacrifices de part et dautre. Où sont les marges de manoeuvre, les nôtres en tout cas ?
NICOLE BRICQ
Nous avons fixé des lignes rouges
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Lexception culturelle.
NICOLE BRICQ
Vous les connaissez, elles sont reprises par la Commission dans les pourparlers des négociations qui ont commencé hier à Washington. Et qui se poursuivront tout au long de quelques années. Et ce que je voudrais cest que la transparence règne. Donc nous savons nos intérêts offensifs, nous savons nos intérêts défensifs, particulièrement dans lagriculture. Nous savons aussi que nous ne voulons pas que laudiovisuel soit dans la négociation. Nous savons que nous ne voulons pas dOGM, nous ne voulons pas de boeuf aux hormones, nous ne voulons pas de carcasse décontaminée à laméricaine. Donc tout ça est bien posé par la Commission, mais il faut quon puisse surveiller lavancée des négociations. Je sais que la Commission naime pas trop la transparence, je pense que les parlementaires se sont mobilisés pour arriver à un mandat de négociation ferme et précis, il faut quils puissent être tenus au courant, ils peuvent sauto saisir, et les entreprises, bien sûr, qui ont répondu massivement à la consultation que javais lancé pendant lhiver. Donc il faut quon trouve en France des procédures qui nous permettent et jentends bien les mettre en place de suivre les négociations.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Dun point de vue tout à fait comptable, on va dire on a forcément intérêt à ce que ça voit le jour cet accord de libre-échange, vu notamment aussi notre balance commerciale qui nest pas fameuse.
NICOLE BRICQ
On y a intérêt globalement parce que Europe Etats-Unis nous voulons faire un partenariat, et un partenariat cest là où la confiance doit être importante, ça suppose légalité. Ca suppose de partager des objectifs communs. Et quand je vois que Etats-Unis Europe ça concentre les deux tiers des investissements dans tout ce qui est innovation, je me dis quon doit y avoir intérêt, globalement. Maintenant il faut défendre aussi des intérêts plus particuliers que sont des professions entières parce que derrière il y a de lemploi, il y a des gens en France et en Europe.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Alors justement est-ce que cest compatible, on se pose la question Nicole BRICQ avec la façon dont par exemple Arnaud MONTEBOURG voit les choses ou dont les Etats-Unis voient les choses quand on entend parler du small business act ou du buy américain act.
NICOLE BRICQ
Oui alors ça va être un grand enjeu de la négociation, louverture des marchés publics. En Europe nous sommes ouverts à 90%, aux Etats-Unis ils sont ouverts à 32%. Donc il y a une marge de manoeuvre. Et justement toute la négociation, lart de la négociation cest de passer des bons compromis et de veiller à ce que des marchés publics souvrent. Et moi jai proposé très tôt puisquil sagit dun partenariat transatlantique que nous ayons un buy transatlantique act entre lEurope et les Etats-Unis et pas uniquement un buy american act. Et je sais quArnaud plaide comme moi pour un buy european act, il a raison. Mais si on peut nos deux économies essentielles pour la marche mondiale, si on peut faire une bonne alliance il faut la tenter.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Vous avez dit que ça serait générateur demploi, est-ce quon a une idée de ce que ça peut représenter déjà en terme de retombées pour la France ?
NICOLE BRICQ
On sait que lorsquon fait un milliard à lexportation, cela crée 10.000 emplois en France. Je le constate tous les jours, beaucoup dentreprises et des PME aussi, jétais hier en Bretagne avant le Tour de France et jai constaté que beaucoup de PME dans des secteurs aussi variés que les nouvelles technologies de linformation, que lagroalimentaire ou la santé se projettent et créant des emplois à létranger, elles en créent aussi en France. Il y a une interactivité entre la compétitivité à lexport et lattractivité du territoire et la création demploi.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Merci Nicole BRICQ davoir été en direct avec nous ce matin sur FRANCE INFO.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 19 juillet 2013
Bonjour Nicole BRICQ.
NICOLE BRICQ
Bonjour.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Merci dêtre en direct avec nous ce matin sur FRANCE INFO. On va parler évidemment du plan dinvestissement, si vous le voulez bien, puisque Jean-Marc AYRAULT doit le présenter aujourdhui. Est-ce quil est, daprès vous, de nature à satisfaire vos amis dEurope Ecologie les Verts qui attendent ça avec beaucoup dimpatience.
NICOLE BRICQ
Mais je crois quils verront, et puis la France entière verra que la transition écologique nest pas passée par pertes et profits. Elle figure au premier rang des priorités du gouvernement, cest une nécessité et puis cest un facteur de relance de léconomie.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Cest un facteur de relance. Est-ce que vous vous y trouvez votre compte en termes de balance commerciale il y a ce quil faut ?
NICOLE BRICQ
Alors on y trouvera forcément son compte parce que la meilleure énergie cest celle quon ne dépense pas. A savoir si on peut diminuer la facture énergétique de la balance du commerce extérieur français, ça sera un grand ouf de soulagement. Ca ne va pas se faire en un an, mais ça se fera.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Là, puisque vous me tendez la perche, vous parlez de diminuer la facture, on apprend ce matin que la facture va augmenter pour les Français en revanche concernant lélectricité. Vous pensez que cest une nouvelle qui va faire plaisir aux Français qui partent en vacances ?
NICOLE BRICQ
Non, non, moi-même je suis
RAPHAËLLE DUCHEMIN
5 à venir, 5 encore au début de lannée prochaine ?
NICOLE BRICQ
Non, moi-même je regarde ma facture délectricité annuelle, je vois quelle est en constante augmentation, donc je sais compter aussi, comme tous les Français. Mais en même temps cest vrai quil faut investir dans les équipements. Il faut aussi financer les énergies renouvelables. Et cest vrai que nous le payons sur nos factures au travers de la CSPE et qui ne fait quaugmenter, cest vrai. Mais en même temps il faut faire cette transition énergétique.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
On parlait des dix milliards de ce plan dinvestissement davenir, on les prend où en temps de restriction budgétaire ? Pour linstant ça nest visiblement pas trancher. On entend parler de vente de participation. On entend parler de grand emprunt. Quelle est la bonne solution selon vous ?
NICOLE BRICQ
La bonne solution cest effectivement de céder les actifs qui ne sont pas essentiels
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Par exemple ?
NICOLE BRICQ
Et faire en sorte que
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Quest-ce qui nest pas essentiel aujourdhui ?
NICOLE BRICQ
Donc qui ne sont pas essentiels à la gouvernance de lEtat. Cest-à-dire quil faut faire en sorte de garder le contrôle bien sûr. Et bien regarder les fenêtres dopportunité qui ne pénalisent pas les entreprises qui ont du capital dEtat.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Alors puisquon parlait des Verts il y a un petit instant Nicole BRICQ, vous étiez aussi ministre de lécologie. Delphine BATHO dit quelle a été victime des lobbies, ça a été votre cas aussi.
NICOLE BRICQ
Non je ne crois pas à la théorie du complot.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Ni pour elle ni pour vous
NICOLE BRICQ
Et pour ce qui me concerne, je ne me suis jamais exprimée là-dessus. Dans un gouvernement il faut la jouer collectif. Jouons là collectif, personne ne se sauvera tout seul. Nous sommes embarqués si je peux me permettre dans le même bateau, celui de la France et nous voulons quelle gagne. Donc il faut positiver.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Et elle a fait une erreur donc en ne la jouant pas assez collectif. Vous, vous aviez gardé le silence à lépoque et vous continuez à le faire.
NICOLE BRICQ
Oui parce que je nai rien dit et je nen dirais pas plus aujourdhui. Je suis très bien là où je suis. Je suis avec les entreprises. Du reste, après vous je vais les retrouver à Bercy.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Alors justement on va en parler de votre ministère. Vous êtes au coeur des négociations qui se déroulent, qui ont commencé hier entre Union européenne et Etats-Unis. Il me semble que vous aviez dit après laffaire SNOWDEN que les négociations commerciales seraient difficiles si la confiance était rompue avec les Etats-Unis. Est-ce quelle est revenue cette confiance ?
NICOLE BRICQ
Elle va revenir puisque des dispositifs ont été mis en place, parallèlement à louverture des négociations hier, qui vont être longues et difficiles, on peut en reparler. Eh bien il y a un dispositif qui permet de faire le point sur cette affaire despionnage entre guillemets. Parallèlement, il y a un projet de directive européenne sur la protection des données qui doit permettre effectivement de régler ce genre de problème avec les pays tiers dont les Etats-Unis.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Oui parce que ces données cest aussi un des points qui se trouvent finalement dans cet accord.
NICOLE BRICQ
Non, laccord de libre-échange ne porte pas sur les données, la protection des données. En revanche, il y a des procédures parallèles et je sais quau ministère de la Justice à Washington des discussions ont eu lieu parce queffectivement il y a aussi tout cet arsenal qui va être mis en place par lUnion européenne, par la Commission européenne pour justement protéger les données des citoyens européens.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Créer la plus vaste zone commerciale du monde ça implique aussi je suppose des sacrifices de part et dautre. Où sont les marges de manoeuvre, les nôtres en tout cas ?
NICOLE BRICQ
Nous avons fixé des lignes rouges
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Lexception culturelle.
NICOLE BRICQ
Vous les connaissez, elles sont reprises par la Commission dans les pourparlers des négociations qui ont commencé hier à Washington. Et qui se poursuivront tout au long de quelques années. Et ce que je voudrais cest que la transparence règne. Donc nous savons nos intérêts offensifs, nous savons nos intérêts défensifs, particulièrement dans lagriculture. Nous savons aussi que nous ne voulons pas que laudiovisuel soit dans la négociation. Nous savons que nous ne voulons pas dOGM, nous ne voulons pas de boeuf aux hormones, nous ne voulons pas de carcasse décontaminée à laméricaine. Donc tout ça est bien posé par la Commission, mais il faut quon puisse surveiller lavancée des négociations. Je sais que la Commission naime pas trop la transparence, je pense que les parlementaires se sont mobilisés pour arriver à un mandat de négociation ferme et précis, il faut quils puissent être tenus au courant, ils peuvent sauto saisir, et les entreprises, bien sûr, qui ont répondu massivement à la consultation que javais lancé pendant lhiver. Donc il faut quon trouve en France des procédures qui nous permettent et jentends bien les mettre en place de suivre les négociations.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Dun point de vue tout à fait comptable, on va dire on a forcément intérêt à ce que ça voit le jour cet accord de libre-échange, vu notamment aussi notre balance commerciale qui nest pas fameuse.
NICOLE BRICQ
On y a intérêt globalement parce que Europe Etats-Unis nous voulons faire un partenariat, et un partenariat cest là où la confiance doit être importante, ça suppose légalité. Ca suppose de partager des objectifs communs. Et quand je vois que Etats-Unis Europe ça concentre les deux tiers des investissements dans tout ce qui est innovation, je me dis quon doit y avoir intérêt, globalement. Maintenant il faut défendre aussi des intérêts plus particuliers que sont des professions entières parce que derrière il y a de lemploi, il y a des gens en France et en Europe.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Alors justement est-ce que cest compatible, on se pose la question Nicole BRICQ avec la façon dont par exemple Arnaud MONTEBOURG voit les choses ou dont les Etats-Unis voient les choses quand on entend parler du small business act ou du buy américain act.
NICOLE BRICQ
Oui alors ça va être un grand enjeu de la négociation, louverture des marchés publics. En Europe nous sommes ouverts à 90%, aux Etats-Unis ils sont ouverts à 32%. Donc il y a une marge de manoeuvre. Et justement toute la négociation, lart de la négociation cest de passer des bons compromis et de veiller à ce que des marchés publics souvrent. Et moi jai proposé très tôt puisquil sagit dun partenariat transatlantique que nous ayons un buy transatlantique act entre lEurope et les Etats-Unis et pas uniquement un buy american act. Et je sais quArnaud plaide comme moi pour un buy european act, il a raison. Mais si on peut nos deux économies essentielles pour la marche mondiale, si on peut faire une bonne alliance il faut la tenter.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Vous avez dit que ça serait générateur demploi, est-ce quon a une idée de ce que ça peut représenter déjà en terme de retombées pour la France ?
NICOLE BRICQ
On sait que lorsquon fait un milliard à lexportation, cela crée 10.000 emplois en France. Je le constate tous les jours, beaucoup dentreprises et des PME aussi, jétais hier en Bretagne avant le Tour de France et jai constaté que beaucoup de PME dans des secteurs aussi variés que les nouvelles technologies de linformation, que lagroalimentaire ou la santé se projettent et créant des emplois à létranger, elles en créent aussi en France. Il y a une interactivité entre la compétitivité à lexport et lattractivité du territoire et la création demploi.
RAPHAËLLE DUCHEMIN
Merci Nicole BRICQ davoir été en direct avec nous ce matin sur FRANCE INFO.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 19 juillet 2013