Texte intégral
Monsieur le Président,
La France attache une grande attention, une grande valeur, aux travaux que mène la plateforme de Durban. Et je félicite la présidence de la COP d'avoir organisé ce dialogue ministériel, utile pour nos échanges.
Je veux saluer le travail des co-présidents de la Plateforme de Durban qui ont produit un projet de conclusions que toutes les parties ont considéré comme une base de départ utile mais qui doit pouvoir encore être amélioré. Ce texte est un premier pas, important, pour élaborer une feuille de route vers Lima puis Paris, où nous souhaitons, comme beaucoup de celles et ceux qui se sont exprimés ce matin, l'adoption d'un accord universel, chiffré, contraignant et juste !
Le texte de Varsovie doit pour cela, selon nous, répondre à trois attentes fortes :
- D'abord, il doit lancer formellement le processus et les étapes de préparation de tous pour des engagements qui devront être connus suffisamment en amont du rendez-vous de Paris en 2015.
- Ensuite, il doit donner les orientations du programme de travail de l'ADP, dès mars prochain, pour préparer le futur accord de Paris.
- Enfin, il doit décider du lancement d'un processus destiné à relever notre ambition commune, avant 2020. Les travaux en ce sens doivent commencer sans délai et être discutés à un haut niveau dès 2014.
Plusieurs délégués ont indiqué ce matin que l'année 2014 doit être celle de l'ambition. De ce point de vue, je salue l'initiative du Secrétaire général des Nations unies en faveur de la mobilisation de tous, et au plus haut niveau. Mais l'année 2014, elle commence dès le 1er janvier prochain et je ne suis pas de ceux qui pensent, comme je l'ai entendu aujourd'hui de la part de plusieurs délégués, que nous ayons « deux ans devant nous pour parvenir à un accord à Paris. » Non, nous n'avons pas deux ans pour parvenir à un accord à Paris. Paris commence aujourd'hui ! Aussi, nous souhaitons que, dès le début de 2014, le travail de préparation d'un texte des négociations en vue de Paris puisse commencer, afin de concrétiser le plus rapidement possible les engagements de chaque partie, dans la transparence !
En ouvrant la conférence de Varsovie, Christiana Figueres nous a dit que ce qui se joue dans ce stade n'était pas un jeu, qu'il n'y avait pas deux équipes, pays développés d'un côté, pays en développement de l'autre, mais l'intégralité de l'humanité.
Ce matin, nombreux sont celles et ceux qui ont cité la France, qui ont évoqué Paris, et les attentes considérables qui entourent ce rendez vous de la fin de l'année 2015.
Eh bien la France, que je représente ce matin, prendra ses responsabilités comme elle a toujours su le faire dans son histoire.
Il y a un peu plus de 20 ans, à Rio, au Sommet de la Terre, un ancien Président de la République française, François Mitterrand invitait le monde à se doter d'une « obligation d'assistance mutuelle écologique ». Et il formait le voeu que « le nom de Rio soit synonyme d'espérance ! »
Plus de 20 ans après, je vous invite à faire en sorte que le nom de Paris devienne, pour le monde entier, synonyme de la concrétisation de cette espérance en donnant naissance à cette obligation mutuelle écologique et cette justice climatique auxquelles tous les peuples de la planète nous appellent !
Http://www.developpement-durable.gouv.fr, le 22 novembre 2013
La France attache une grande attention, une grande valeur, aux travaux que mène la plateforme de Durban. Et je félicite la présidence de la COP d'avoir organisé ce dialogue ministériel, utile pour nos échanges.
Je veux saluer le travail des co-présidents de la Plateforme de Durban qui ont produit un projet de conclusions que toutes les parties ont considéré comme une base de départ utile mais qui doit pouvoir encore être amélioré. Ce texte est un premier pas, important, pour élaborer une feuille de route vers Lima puis Paris, où nous souhaitons, comme beaucoup de celles et ceux qui se sont exprimés ce matin, l'adoption d'un accord universel, chiffré, contraignant et juste !
Le texte de Varsovie doit pour cela, selon nous, répondre à trois attentes fortes :
- D'abord, il doit lancer formellement le processus et les étapes de préparation de tous pour des engagements qui devront être connus suffisamment en amont du rendez-vous de Paris en 2015.
- Ensuite, il doit donner les orientations du programme de travail de l'ADP, dès mars prochain, pour préparer le futur accord de Paris.
- Enfin, il doit décider du lancement d'un processus destiné à relever notre ambition commune, avant 2020. Les travaux en ce sens doivent commencer sans délai et être discutés à un haut niveau dès 2014.
Plusieurs délégués ont indiqué ce matin que l'année 2014 doit être celle de l'ambition. De ce point de vue, je salue l'initiative du Secrétaire général des Nations unies en faveur de la mobilisation de tous, et au plus haut niveau. Mais l'année 2014, elle commence dès le 1er janvier prochain et je ne suis pas de ceux qui pensent, comme je l'ai entendu aujourd'hui de la part de plusieurs délégués, que nous ayons « deux ans devant nous pour parvenir à un accord à Paris. » Non, nous n'avons pas deux ans pour parvenir à un accord à Paris. Paris commence aujourd'hui ! Aussi, nous souhaitons que, dès le début de 2014, le travail de préparation d'un texte des négociations en vue de Paris puisse commencer, afin de concrétiser le plus rapidement possible les engagements de chaque partie, dans la transparence !
En ouvrant la conférence de Varsovie, Christiana Figueres nous a dit que ce qui se joue dans ce stade n'était pas un jeu, qu'il n'y avait pas deux équipes, pays développés d'un côté, pays en développement de l'autre, mais l'intégralité de l'humanité.
Ce matin, nombreux sont celles et ceux qui ont cité la France, qui ont évoqué Paris, et les attentes considérables qui entourent ce rendez vous de la fin de l'année 2015.
Eh bien la France, que je représente ce matin, prendra ses responsabilités comme elle a toujours su le faire dans son histoire.
Il y a un peu plus de 20 ans, à Rio, au Sommet de la Terre, un ancien Président de la République française, François Mitterrand invitait le monde à se doter d'une « obligation d'assistance mutuelle écologique ». Et il formait le voeu que « le nom de Rio soit synonyme d'espérance ! »
Plus de 20 ans après, je vous invite à faire en sorte que le nom de Paris devienne, pour le monde entier, synonyme de la concrétisation de cette espérance en donnant naissance à cette obligation mutuelle écologique et cette justice climatique auxquelles tous les peuples de la planète nous appellent !
Http://www.developpement-durable.gouv.fr, le 22 novembre 2013