Texte intégral
Q - En visite en Macédoine, le ministre délégué à la Coopération, Charles Josselin, demande à Skopje d'ouvrir ses frontières aux réfugiés.
R - Il faut que la Macédoine laisse ouverte sa frontière. On ne peut pas fermer la frontière, permettre à M. Milosevic de jouer du bouchon de réfugiés comme il le fait depuis des semaines, cela c'est insupportable. A charge pour nous d'aider les Macédoniens, à accueillir ou à réorienter les réfugiés qui sont accueillis. Voilà le message politique fort.
Ce qui désole, je crois, un peu les Macédoniens, c'est que beaucoup de promesses ont été faites, beaucoup d'engagements ont été pris mais ils n'ont pas encore vu beaucoup la traduction concrète de ces engagements. De ce point de vue, la France peut être citée en exemple puisque l'aide macro-économique comme on dit, l'aide budgétaire de 45 millions promise est aujourd'hui versée à un compte "République de Macédoine" à la BNP à Paris. Je veux dire que c'est fait et c'est vrai que beaucoup de pays n'en sont pas là. Il faut que les autres pays qui ont pris des engagements vis-à-vis de la Macédoine les honorent le plus rapidement possible. Je comprends les difficultés qu'a la Macédoine, mais nous lui disons : nous vous aidons.
La France va continuer à adresser à la Macédoine les aides financières qu'elle avait promises. La bonne volonté internationale sera peut-être aussi un peu à la mesure de la bonne volonté macédonienne, mais je ne veux pas faire une conditionnalité des deux. Je crois qu'il faut que, dans le cadre du dialogue, chacun voit bien quelles sont les responsabilités respectives.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 mai 1999)
R - Il faut que la Macédoine laisse ouverte sa frontière. On ne peut pas fermer la frontière, permettre à M. Milosevic de jouer du bouchon de réfugiés comme il le fait depuis des semaines, cela c'est insupportable. A charge pour nous d'aider les Macédoniens, à accueillir ou à réorienter les réfugiés qui sont accueillis. Voilà le message politique fort.
Ce qui désole, je crois, un peu les Macédoniens, c'est que beaucoup de promesses ont été faites, beaucoup d'engagements ont été pris mais ils n'ont pas encore vu beaucoup la traduction concrète de ces engagements. De ce point de vue, la France peut être citée en exemple puisque l'aide macro-économique comme on dit, l'aide budgétaire de 45 millions promise est aujourd'hui versée à un compte "République de Macédoine" à la BNP à Paris. Je veux dire que c'est fait et c'est vrai que beaucoup de pays n'en sont pas là. Il faut que les autres pays qui ont pris des engagements vis-à-vis de la Macédoine les honorent le plus rapidement possible. Je comprends les difficultés qu'a la Macédoine, mais nous lui disons : nous vous aidons.
La France va continuer à adresser à la Macédoine les aides financières qu'elle avait promises. La bonne volonté internationale sera peut-être aussi un peu à la mesure de la bonne volonté macédonienne, mais je ne veux pas faire une conditionnalité des deux. Je crois qu'il faut que, dans le cadre du dialogue, chacun voit bien quelles sont les responsabilités respectives.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 mai 1999)