Texte intégral
Nous, chefs d'Etat ou de gouvernement de l'Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon et du Royaume-Uni, président du Conseil européen et président de la Commission européenne, unissons nos voix pour exprimer notre vive préoccupation face aux tentatives incessantes des séparatistes soutenus par la Russie de déstabiliser l'est de l'Ukraine et pour affirmer notre engagement à prendre de nouvelles mesures afin d'assurer un environnement pacifique et stable pour les élections présidentielles du 25 mai.
Nous accueillons favorablement les mesures positives prises par l'Ukraine pour honorer ses engagements dans le cadre de l'accord de Genève du 17 avril entre l'Ukraine, la Russie, l'Union européenne et les Etats-Unis. Il s'agit notamment de travailler à une réforme constitutionnelle et à la décentralisation, de proposer une loi d'amnistie pour ceux qui quitteront dans le calme les bâtiments qu'ils occupent dans l'est de l'Ukraine et de soutenir l'action de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Nous relevons également que le gouvernement ukrainien a agi avec retenue vis-à-vis des bandes armées qui occupent illégalement des bâtiments officiels et qui établissent des points de contrôle illégaux.
À l'inverse, la Russie n'a pris aucune mesure concrète pour appliquer l'accord de Genève. Elle n'a pas soutenu publiquement l'accord, ni condamné les agissements des séparatistes cherchant à déstabiliser l'Ukraine, ni appelé les militants armés à quitter dans le calme les bâtiments officiels qu'ils occupent et à déposer le armes. Au contraire, elle a continué à faire monter les tensions en utilisant une réthorique de plus en plus préoccupante et en organisant des manoeuvres militaires à la frontière ukrainienne.
Nous réaffirmons notre ferme condamnation de la tentative illégale de la Russie d'annexer la Crimée et Sébastopol, que nous ne reconnaissons pas. Nous tirerons toutes les conséquences juridiques et pratiques de cette annexion illégale, notamment mais pas exclusivement dans les domaines économique, commercial et financier.
Nous sommes donc convenus d'agir rapidement pour imposer de nouvelles sanctions à la Russie. Devant l'urgence d'assurer les conditions nécessaires au bon déroulement, pacifique et démocratique, de l'élection présidentielle ukrainienne le mois prochain, nous nous sommes engagés à travailler de toute urgence pour renforcer les sanctions et les mesures ciblées destinées à accroître le coût pour la Russie de ses actions.
Les actions de la Russie en Ukraine et la réponse de la communauté internationale ont déjà eu un coût significatif pour son économie. Alors que nous nous apprêtons à prendre des sanctions coordonnées et plus étendues, y compris des mesures sectorielles si les circonstances le justifient, comme nous nous y sommes engagés à La Haye le 24 mars, nous soulignons que la voie reste ouverte à un règlement diplomatique de cette crise, sur la base de l'accord de Genève. Nous exhortons la Russie à s'engager avec nous dans cette voie.
Nous accueillons favorablement les mesures positives prises par l'Ukraine pour honorer ses engagements dans le cadre de l'accord de Genève du 17 avril entre l'Ukraine, la Russie, l'Union européenne et les Etats-Unis. Il s'agit notamment de travailler à une réforme constitutionnelle et à la décentralisation, de proposer une loi d'amnistie pour ceux qui quitteront dans le calme les bâtiments qu'ils occupent dans l'est de l'Ukraine et de soutenir l'action de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Nous relevons également que le gouvernement ukrainien a agi avec retenue vis-à-vis des bandes armées qui occupent illégalement des bâtiments officiels et qui établissent des points de contrôle illégaux.
À l'inverse, la Russie n'a pris aucune mesure concrète pour appliquer l'accord de Genève. Elle n'a pas soutenu publiquement l'accord, ni condamné les agissements des séparatistes cherchant à déstabiliser l'Ukraine, ni appelé les militants armés à quitter dans le calme les bâtiments officiels qu'ils occupent et à déposer le armes. Au contraire, elle a continué à faire monter les tensions en utilisant une réthorique de plus en plus préoccupante et en organisant des manoeuvres militaires à la frontière ukrainienne.
Nous réaffirmons notre ferme condamnation de la tentative illégale de la Russie d'annexer la Crimée et Sébastopol, que nous ne reconnaissons pas. Nous tirerons toutes les conséquences juridiques et pratiques de cette annexion illégale, notamment mais pas exclusivement dans les domaines économique, commercial et financier.
Nous sommes donc convenus d'agir rapidement pour imposer de nouvelles sanctions à la Russie. Devant l'urgence d'assurer les conditions nécessaires au bon déroulement, pacifique et démocratique, de l'élection présidentielle ukrainienne le mois prochain, nous nous sommes engagés à travailler de toute urgence pour renforcer les sanctions et les mesures ciblées destinées à accroître le coût pour la Russie de ses actions.
Les actions de la Russie en Ukraine et la réponse de la communauté internationale ont déjà eu un coût significatif pour son économie. Alors que nous nous apprêtons à prendre des sanctions coordonnées et plus étendues, y compris des mesures sectorielles si les circonstances le justifient, comme nous nous y sommes engagés à La Haye le 24 mars, nous soulignons que la voie reste ouverte à un règlement diplomatique de cette crise, sur la base de l'accord de Genève. Nous exhortons la Russie à s'engager avec nous dans cette voie.