Texte intégral
Officiers, sous-officiers, caporaux-chefs, caporaux et légionnaires du 1er Régiment étranger de génie,
Je voudrais appuyer l'hommage que nous venons de rendre à votre camarade, le major Dejvid NIKOLIC, en vous disant toute la fierté que m'inspire l'engagement de nos soldats au Mali, et notamment des légionnaires déployés dans le cadre de SERVAL et maintenant de BARKHANE. Je suis d'ailleurs de retour du théâtre, où je suis allé marquer à nouveau, pour l'ensemble de nos forces, mon soutien le plus fort.
Depuis le début, la Légion étrangère a pris une part décisive à l'engagement de la France au Mali. Depuis plus de deux ans, nos soldats accomplissent cette mission difficile et en même temps cruciale. Je voudrais vous redire que la détermination qui anime nos forces sur le terrain, c'est aussi la mienne et celle du Président de la République.
Le sacrifice de l'un de nos soldats n'est jamais une mort ordinaire. Parce que celui du major NIKOLIC est survenu le 14 juillet, il est particulièrement symbolique. Alors que la France entière se rassemblait autour de ses armées, pour célébrer la fête nationale et rendre un hommage particulier aux soldats de la Grande Guerre, l'attaque qui a coûté la vie au major NIKOLIC a rappelé l'actualité des menaces qui pèsent sur notre pays en même temps que la pleine mobilisation de nos armées pour y faire face.
J'ai dit il y a quelques instants combien l'attentat qui a visé le major NIKOLIC était la preuve d'une lâcheté et d'une cruauté sans pareilles. Je voudrais insister. SERVAL est derrière nous, mais notre rôle au Mali et maintenant dans la bande-sahélo-saharienne demeure plus que jamais l'éradication du terrorisme djihadiste. Ces groupes armés, comme Al-Mourabitoune, celui qui a revendiqué cette odieuse attaque, croit nous affaiblir, mais en nous visant ils ne font que renforcer notre détermination à les frapper en retour d'une manière définitive. J'y suis absolument déterminé.
Alors que plusieurs d'entre vous défilaient avec fierté sur les Champs-Elysées, votre camarade a payé de sa vie son engagement au service de la France et de ses valeurs. Son sacrifice marque, une nouvelle fois, le dévouement sans faille de nos légionnaires au service de leur pays d'adoption. Ils le font depuis 1831 avec honneur et fidélité.
Je pense enfin, bien sûr, à sa famille et ses amis. Je sais que les armées, dans la Légion en particulier, feront tout pour apporter réconfort et aide, aujourd'hui mais aussi dans la durée. Car la Légion ne pleure ni n'oublie ses morts : elle les honore.
Que l'exemple du major NIKOLIC continue de vivre à travers vous, « ad unum », dans l'éclat de vos engagements.
Ministre de la Défense, je suis à vos côtés dans les épreuves comme dans vos succès, et j'ai toute confiance en vous pour les combats qui vous attendent.
Vive la Légion étrangère
Vive la République
Vive la Francesource http://www.defense.gouv.fr, le 23 juillet 2014
Je voudrais appuyer l'hommage que nous venons de rendre à votre camarade, le major Dejvid NIKOLIC, en vous disant toute la fierté que m'inspire l'engagement de nos soldats au Mali, et notamment des légionnaires déployés dans le cadre de SERVAL et maintenant de BARKHANE. Je suis d'ailleurs de retour du théâtre, où je suis allé marquer à nouveau, pour l'ensemble de nos forces, mon soutien le plus fort.
Depuis le début, la Légion étrangère a pris une part décisive à l'engagement de la France au Mali. Depuis plus de deux ans, nos soldats accomplissent cette mission difficile et en même temps cruciale. Je voudrais vous redire que la détermination qui anime nos forces sur le terrain, c'est aussi la mienne et celle du Président de la République.
Le sacrifice de l'un de nos soldats n'est jamais une mort ordinaire. Parce que celui du major NIKOLIC est survenu le 14 juillet, il est particulièrement symbolique. Alors que la France entière se rassemblait autour de ses armées, pour célébrer la fête nationale et rendre un hommage particulier aux soldats de la Grande Guerre, l'attaque qui a coûté la vie au major NIKOLIC a rappelé l'actualité des menaces qui pèsent sur notre pays en même temps que la pleine mobilisation de nos armées pour y faire face.
J'ai dit il y a quelques instants combien l'attentat qui a visé le major NIKOLIC était la preuve d'une lâcheté et d'une cruauté sans pareilles. Je voudrais insister. SERVAL est derrière nous, mais notre rôle au Mali et maintenant dans la bande-sahélo-saharienne demeure plus que jamais l'éradication du terrorisme djihadiste. Ces groupes armés, comme Al-Mourabitoune, celui qui a revendiqué cette odieuse attaque, croit nous affaiblir, mais en nous visant ils ne font que renforcer notre détermination à les frapper en retour d'une manière définitive. J'y suis absolument déterminé.
Alors que plusieurs d'entre vous défilaient avec fierté sur les Champs-Elysées, votre camarade a payé de sa vie son engagement au service de la France et de ses valeurs. Son sacrifice marque, une nouvelle fois, le dévouement sans faille de nos légionnaires au service de leur pays d'adoption. Ils le font depuis 1831 avec honneur et fidélité.
Je pense enfin, bien sûr, à sa famille et ses amis. Je sais que les armées, dans la Légion en particulier, feront tout pour apporter réconfort et aide, aujourd'hui mais aussi dans la durée. Car la Légion ne pleure ni n'oublie ses morts : elle les honore.
Que l'exemple du major NIKOLIC continue de vivre à travers vous, « ad unum », dans l'éclat de vos engagements.
Ministre de la Défense, je suis à vos côtés dans les épreuves comme dans vos succès, et j'ai toute confiance en vous pour les combats qui vous attendent.
Vive la Légion étrangère
Vive la République
Vive la Francesource http://www.defense.gouv.fr, le 23 juillet 2014