Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
J'ai du mal à dissimuler le plaisir et l'émotion que je ressens à mon arrivée, ici en Guyane, première étape de ma visite dans les trois départements français d'Amérique. Il s'agit d'ailleurs de mon premier déplacement dans les collectivités française d'outre-mer et je suis très heureux d'y retrouver de nombreux visages amis.
Je voudrais tout d'abord adresser aux Guyanaises et Guyanais mon salut chaleureux et fraternel. Je suis venu les rencontrer, car je me veux proche des préoccupations concrètes. Je suis également porteur du message d'amitié du Président de la République, Jacques CHIRAC, qui est très sensible à la fidélité et la sympathie que la Guyane lui a toujours et encore récemment témoignées.
Nous célébrons cette année le cinquantenaire de la départementalisation de la Guyane, de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion. Le Président de la République s'est adressé, le 19 mars dernier, à ces quatre départements. En s'appuyant sur les acquis de cette réforme historique, et selon les orientations fixées par Jacques CHIRAC, ils nous faut fixer maintenant les nouveaux caps conformes aux attentes de chacun.
L'esprit de conquête dont le chef de l'Etat veut voir s'imprégner l'outre-mer français peut-il être mieux illustré qu'en Guyane ? Je ne le crois pas et c'est la raison pour laquelle j'ai choisi de venir ici en priorité. Ce département est unique. Il est le plus vaste, et celui où il y a le plus d'espace à aménager et à protéger. Celui dont la population croît le plus vite, le seul où coexistent une culture traditionnelle amérindienne et une industrie spatiale européenne utilisant la plus pointue des technologies. La Guyane est une merveilleuse mosaïque humaine, géographique et économique. Son identité est forte mais sa cohésion doit encore être renforcée.
Je n'ignore pas, en effet, les défis auxquels le département est aujourd'hui confronté, qu'il s'agisse de l'immigration irrégulière, de l'aménagement du territoire, de l'emploi, du logement ou de la sécurité. Ma visite a précisément pour objet de dialoguer avec la population guyanaise et avec ses responsables pour que nous puissions définir ensemble les réponses qui doivent être apportées.
C'est une remarque qui vaut d'ailleurs pour mon déplacement dans les trois départements : l'Etat doit jouer, outre-mer, un rôle de premier plan, et y assumer toutes ses responsabilités. Il est le garant de la solidarité de la Nation et de l'égalité de tous les citoyens. Mais lorsqu'il s'agit de concourir au développement local, c'est aux populations concernées et à leurs représentants élus qu'il appartient de déterminer les priorités.
C'est pourquoi le contact direct me paraît indispensable. C'est sur le terrain, au plus près de la population de Guyane, que l'on doit prendre la mesure des difficultés et des attentes.
Je ne prétend apporter aucun remède miraculeux, je souhaite seulement que nous déterminions ensemble, de façon franche et constructive, les moyens d'un développement économique et social durable.
Les trois départements français d'Amérique connaissent beaucoup des problèmes de la métropole, mais avec une acuité particulière. C'est vrai du chômage, des perspectives offertes à la jeunesse, de l'insertion sociale et du logement. Tout ceci fait peser, sur ces départements, la menace d'une profonde fracture sociale et appelle, de la part du Gouvernement, une politique globale et ambitieuse.
Cette politique, que je veux conduire, comprend deux volets. Celui, tout d'abord, de l'égalité sociale. Tous les engagements pris ont été tenus et j'en suis fier.
Le second volet, tout aussi important, consiste à promouvoir un véritable développement économique local. C'est possible et je le soulignerai tout au long de mon voyage.
J'ai notamment la conviction que la Guyane a le potentiel d'un formidable essor, grâce à ses nombreux atouts qu'il faut valoriser, grâce à l'intérêt que l'Etat lui porte, grâce aussi à l'aide de l'Europe.
La Guyane, comme l'ensemble de la France, a besoin aujourd'hui de dialogue, d'énergie et d'audace pour que nous soyons à la hauteur des défis à relever.
L'ampleur de la tâche à accomplir ne me fait pas peur. Au contraire, elle me stimule et j'ai demandé à l'ensemble du Gouvernement de faire preuve d'ambition, d'imagination et de détermination. A mes côtés, le Ministre de l'outre-Mer, Jean-Jacques de PERETTI, ne ménage ni son temps, ni son énergie pour que les choses avancent plus vite et mieux : la réussite des assises de l'égalité sociale active et du développement organisées à son initiative et sous sa direction en est l'illustration.
Voilà Mesdames, messieurs, dans quel esprit j'aborde ma visite en Guyane.
J'ai du mal à dissimuler le plaisir et l'émotion que je ressens à mon arrivée, ici en Guyane, première étape de ma visite dans les trois départements français d'Amérique. Il s'agit d'ailleurs de mon premier déplacement dans les collectivités française d'outre-mer et je suis très heureux d'y retrouver de nombreux visages amis.
Je voudrais tout d'abord adresser aux Guyanaises et Guyanais mon salut chaleureux et fraternel. Je suis venu les rencontrer, car je me veux proche des préoccupations concrètes. Je suis également porteur du message d'amitié du Président de la République, Jacques CHIRAC, qui est très sensible à la fidélité et la sympathie que la Guyane lui a toujours et encore récemment témoignées.
Nous célébrons cette année le cinquantenaire de la départementalisation de la Guyane, de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion. Le Président de la République s'est adressé, le 19 mars dernier, à ces quatre départements. En s'appuyant sur les acquis de cette réforme historique, et selon les orientations fixées par Jacques CHIRAC, ils nous faut fixer maintenant les nouveaux caps conformes aux attentes de chacun.
L'esprit de conquête dont le chef de l'Etat veut voir s'imprégner l'outre-mer français peut-il être mieux illustré qu'en Guyane ? Je ne le crois pas et c'est la raison pour laquelle j'ai choisi de venir ici en priorité. Ce département est unique. Il est le plus vaste, et celui où il y a le plus d'espace à aménager et à protéger. Celui dont la population croît le plus vite, le seul où coexistent une culture traditionnelle amérindienne et une industrie spatiale européenne utilisant la plus pointue des technologies. La Guyane est une merveilleuse mosaïque humaine, géographique et économique. Son identité est forte mais sa cohésion doit encore être renforcée.
Je n'ignore pas, en effet, les défis auxquels le département est aujourd'hui confronté, qu'il s'agisse de l'immigration irrégulière, de l'aménagement du territoire, de l'emploi, du logement ou de la sécurité. Ma visite a précisément pour objet de dialoguer avec la population guyanaise et avec ses responsables pour que nous puissions définir ensemble les réponses qui doivent être apportées.
C'est une remarque qui vaut d'ailleurs pour mon déplacement dans les trois départements : l'Etat doit jouer, outre-mer, un rôle de premier plan, et y assumer toutes ses responsabilités. Il est le garant de la solidarité de la Nation et de l'égalité de tous les citoyens. Mais lorsqu'il s'agit de concourir au développement local, c'est aux populations concernées et à leurs représentants élus qu'il appartient de déterminer les priorités.
C'est pourquoi le contact direct me paraît indispensable. C'est sur le terrain, au plus près de la population de Guyane, que l'on doit prendre la mesure des difficultés et des attentes.
Je ne prétend apporter aucun remède miraculeux, je souhaite seulement que nous déterminions ensemble, de façon franche et constructive, les moyens d'un développement économique et social durable.
Les trois départements français d'Amérique connaissent beaucoup des problèmes de la métropole, mais avec une acuité particulière. C'est vrai du chômage, des perspectives offertes à la jeunesse, de l'insertion sociale et du logement. Tout ceci fait peser, sur ces départements, la menace d'une profonde fracture sociale et appelle, de la part du Gouvernement, une politique globale et ambitieuse.
Cette politique, que je veux conduire, comprend deux volets. Celui, tout d'abord, de l'égalité sociale. Tous les engagements pris ont été tenus et j'en suis fier.
Le second volet, tout aussi important, consiste à promouvoir un véritable développement économique local. C'est possible et je le soulignerai tout au long de mon voyage.
J'ai notamment la conviction que la Guyane a le potentiel d'un formidable essor, grâce à ses nombreux atouts qu'il faut valoriser, grâce à l'intérêt que l'Etat lui porte, grâce aussi à l'aide de l'Europe.
La Guyane, comme l'ensemble de la France, a besoin aujourd'hui de dialogue, d'énergie et d'audace pour que nous soyons à la hauteur des défis à relever.
L'ampleur de la tâche à accomplir ne me fait pas peur. Au contraire, elle me stimule et j'ai demandé à l'ensemble du Gouvernement de faire preuve d'ambition, d'imagination et de détermination. A mes côtés, le Ministre de l'outre-Mer, Jean-Jacques de PERETTI, ne ménage ni son temps, ni son énergie pour que les choses avancent plus vite et mieux : la réussite des assises de l'égalité sociale active et du développement organisées à son initiative et sous sa direction en est l'illustration.
Voilà Mesdames, messieurs, dans quel esprit j'aborde ma visite en Guyane.