Texte intégral
Q - (sur les relations bilatérales)
R - Nous sommes votre premier client, votre premier fournisseur, le premier investisseur, à la fois en flux et en stock. Il faudrait que le développement économique puisse aller directement vers les jeunes et donc l'emploi et vers les différentes régions sans qu'il n'y ait trop de déséquilibres.
Q - Parmi les 22 projets présentés aujourd'hui, quels sont les projets qui intéressent la France ?
R - Tous, mais nous ne sommes pas les seuls sur ces projets. Moi, ce que je trouve très positif dans cette conférence, c'est la présence des gens du monde entier et c'est un signe de soutien et de confiance considérables envers la Tunisie. Si l'on veut que la stabilité soit assurée en Tunisie avec une économie qui fonctionne bien, il faut bien sûr qu'il y ait la confiance internationale. Et le succès de cette conférence montre que la confiance internationale est en train de revenir, surtout compte tenu du caractère extrêmement sérieux du gouvernement de M. Jomaâ. Je trouve que c'est un bon signe.
Q - Et les contraintes fiscales ?
R - Cela joue aussi. Ce que veulent les investisseurs c'est une stabilité. Ce que n'aiment pas les entreprises, c'est qu'il y ait des surprises et qu'il y ait des changements dans les niveaux de taxes fiscales. Mais je pense que le gouvernement tunisien est parfaitement conscient de cela et je suis plein d'espoir.
Q - Quel rôle pouvez-vous jouer après cette conférence ?
R - Des élections législatives et présidentielles se tiendront bientôt en Tunisie, il y aura des nouvelles équipes qui seront désignées et nous ferons le point avec elles au début de l'année prochaine sur le suivi des projets. Par ailleurs, la France, vous savez, est membre des grandes organisations internationales et nous faisons en sorte, auprès du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de l'Union européenne, que tous les financements promis soient au rendez-vous.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 septembre 2014