Texte intégral
R. Arzt - Est-ce que vous pouvez nous donner les chiffres du chômage pour le mois de juin ?
- "Oui, ils vont être publiés là, prochainement. Nous avons une augmentation légère du nombre de chômeurs au mois de juin - 8 500 de plus, soit 0,4% de plus. Ce chiffre concerne la catégorie 1, c'est-à-dire les chômeurs qui n'ont pas eu du tout d'activité. Mais nous avons, en revanche, une diminution du nombre de chômeurs dans ce qu'on appelle la catégorie 1 + 6, c'est-à-dire celle qui inclut des personnes qui ont travaillé à temps partiel et qui sont inscrits comme demandeurs d'emplois parce qu'ils recherchent un travail à temps plein. Là, nous avons une diminution plus forte - 12 200 - c'est-à-dire moins 0,6%."
Globalement, c'est 0,4% et ça s'ajoute aux 0,3% du mois précédent ?
- "Oui, c'est vrai que le mois dernier nous avions déjà eu une légère hausse. Ce qu'on peut dire, c'est que nous sommes sur un pallier avec des turbulences. Nous avons des éléments positifs, qui sont la diminution du chômage des jeunes, la diminution du chômage de très longue durée. Ce mois-ci, la diminution forte des licenciements économiques - moins 5,7%. Mais, évidemment, il faut être très attentifs ; nous regardons de très près l'évolution de la conjoncture internationale qui est beaucoup moins bonne depuis la fin de l'année dernière."
Ce qui explique que la baisse du chômage continue avec moins d'amplitude en fait ?
- "Nous escomptions de toute façon, indépendamment de la conjoncture internationale, un ralentissement de la baisse parce que nous n'avions plus l'effet des 35 heures dans les entreprises de plus de 20 salariés, qui sont en majorité passées aux 35 heures et nous n'avons pas encore l'effet des 35 heures sur l'emploi des entreprises de moins de 20 salariés."
Qui sera forcément positif ?
- "Oui, dans la mesure où la majorité des entreprises de moins de 20 salariés devrait passer aux 35 heures, comme cela a été le cas pour les entreprises de plus de 20 salariés. Nous savions que nous étions dans une année charnière, mais c'est vrai que l'évolution de la conjoncture internationale pèse sur l'activité, notamment sur l'activité européenne et notamment sur celle de notre principal client et partenaire, c'est-à-dire l'Allemagne. En même temps, nous nous en sortons mieux que les autres : en France, l'activité reste plus soutenue que chez nos voisins européens ; le chômage a beaucoup plus rapidement diminué en France depuis quatre ans que chez nos..."
Si on prend sur quatre ans, mais sur cette année, est-ce que vous maintenez une prévision de taux de chômage à 8,5 %, comme vous l'aviez fait ?
- "Sur cette année, la France continue à être en tête des pays européens pour la baisse du chômage, puisque nous avons baissé notre chômage de plus d'un point au lieu de 0,7% pour l'ensemble des pays de l'Union européenne ; 0,1% seulement pour l'Allemagne, 0,8% pour les Pays-Bas. Nous restons dans le peloton de tête."
L'objectif de 8,5% pour l'année ?
- "Pour l'instant, nous ne l'avons pas révisé. J'espère - et encore une fois, je pense que nous sommes sur un pallier avec des turbulences - que nous allons reprendre le processus de baisse continue du chômage. Il faut se souvenir aussi que depuis quatre ans, à six reprises déjà, nous avons connu des mois avec de légères hausses. Donc, on ne peut pas être certains que cette hausse légère - encore une fois - se poursuivra. Mais heureusement, nous avons en France des éléments qui soutiennent l'activité, notamment la consommation qui reste très forte, parce que depuis quatre ans, nous avons mené - en tournant le dos à la politique économique menée par les précédents gouvernements - une politique de soutien de la demande et de la consommation, qui restent très élevées et qui soutiennent la croissance en France et nous permettent de mieux faire face que nos partenaires européens à la baisse de la conjoncture mondiale."
Un autre sujet qui risque d'être vraiment dans l'actualité à partir de demain, c'est la grève totale des accouchements annoncée par le syndicat des gynécologues et obstétriciens dans les maternités privées. Cette grève peut-elle encore être évitée ?
- "J'espère que oui, et nous faisons tout - B. Kouchner, en particulier, qui est en discussion avec les gynécologues-obstétriciens des cliniques privées - pour l'éviter. D'abord, parce qu'une grève serait grave. Il faut savoir que nous avons plusieurs milliers de femmes - 25 000 - qui sont suivies dans des cliniques privées pour leur accouchement."
Elles ne pourraient pas être suivies dans le service public facilement ? Ils ont l'air débordés d'après ce qu'ils disent...
- "Non, les hôpitaux se sont organisés. Nous y avons veiller. De toute, c'est de leur responsabilité et ils l'assument avec beaucoup de courage et beaucoup de difficultés parce que c'est une période de vacances. Les hôpitaux sont organisés pour recevoir les femmes qui vont accoucher et qui ne trouveraient pas leur médecin habituel dans les cliniques privées. B. Kouchner a mené des discussions la semaine dernière. Il a dit qu'il était disponible pour ouvrir des discussions - d'ailleurs aujourd'hui - avec les gynécologues-obstétriciens. Nous avons, d'ores et déjà, accorder des aides substantielles qui coûtent quand même plus de 100 millions de francs, pour augmenter la rémunération des astreintes des gynécologues-obstétriciens. J'espère donc que nous allons pouvoir éviter cette grève. C'est évidemment une décision très lourde si elle est confirmée."
De la part des grévistes potentiels ?
- "Oui, parce que les médecins ont un code de déontologie qui les oblige à faire face à leurs obligations, sans parler du code de procédure pénale."
Restons dans le domaine de la santé : fin août vont s'ouvrir les négociations pour les 35 heures dans la fonction publique hospitalière. Il y a du retard par rapport à ce qui avait été annoncé ?
- "Non, ce qui est important, c'est de tenir l'objectif que nous nous sommes fixés, c'est-à-dire d'avoir bouclé ces négociations d'ici la fin de l'année, pour que l'aménagement et la réduction du temps de travail à l'hôpital s'appliquent à partir de janvier 2002. Nous avons déjà progressé sur beaucoup de points. Ce qui reste à discuter, c'est d'abord le nombre de créations d'emplois."
Vous n'êtes pas d'accord avec le ministère des Finances apparemment ?
- "Les créations seront de toute façon importantes."
Les syndicats demandent entre 50 000 et 70 000.
- "Il faut que la décision soit prise par le Gouvernement, d'abord en respectant évidemment des comparaisons avec les tâches comparables dans la fonction publique. Mais nous savons qu'à l'hôpital, les choses sont très particulières parce qu'il y a eu tellement de tâches supplémentaires demandées à l'hôpital ces dernières années, qui ont d'ailleurs fait un effort de restructuration très important..."
...Vous avez des arguments pour demander plus de postes ?
- "J'ai de très bons arguments pour dire : "Nous ne pourrons pas faire la réduction du temps de travail à l'hôpital, sans avoir des créations d'emplois importantes." Nous la ferons, et ensuite, la réduction du temps de travail sera aussi l'occasion de réorganiser le travail à l'hôpital pour une meilleure qualité des soins, une prise en charge des patients qui est déjà très bonne mais qui sera encore meilleure. Je pense que nous avons des personnels qui sont extrêmement compétents, extrêmement dévoués, mais c'est vrai qu'ils sont soumis à un stress très important. Par conséquent, il faut des créations d'emplois pour réduire la durée du temps de travail."
Une question avec une réponse rapide : si le Medef quitte, comme il le dit, les organismes de direction de la Sécurité sociale, est-ce que ce sera une source de profond déséquilibre pour la Sécurité sociale ou bien ce n'est pas si grave que ça, ? "On fera avec" ?
- "Je ne souhaite pas que le Medef quitte la Sécurité sociale"
Ils n'arrêtent pas de l'annoncer.
- "J'ai dit à M. Seillière que je souhaitais que le paritarisme continue et donc que les représentants du patronat restent dans la gestion des organismes de Sécurité sociale. Maintenant, si le Medef décide de partir, c'est sa décision et c'est sa responsabilité."
Et les conséquences ? Il sera remplacé par l'UPA ?
- "Je ne peux pas vous le dire parce que c'est quelque chose que nous verrons à la rentrée. Il faut que les autres représentants des patrons, par exemple - l'UPA - l'Union professionnelle artisanale - ou la CGPME..."
...elle emboîte le pas au Medef !
- "Ce n'est pas aussi net. Ils ont quand même une situation un peu particulière car il faut voir que gérer la Sécurité sociale, cela permet aussi aux représentants du patronat, par exemple, d'adoucir les problèmes qu'ont les entreprises avec les Urssaf dans les régions. Ce n'est donc pas si clair que ça. Disons que c'est surtout l'UPA qui a désapprouvé. Nous verrons. Il faut aussi qu'il y ait une majorité avec les syndicats. J'espère que le paritarisme pourra continuer."
Dernier Conseil des ministres ce matin : les relations sont pas mal tendues ces derniers temps dans la cohabitation Président-Premier ministre. Vivement les vacances ?
- "Vivement les vacances pour tous ! Les vacances sont toujours bienvenues, surtout quand on a beaucoup travaillé et parce que beaucoup de travail nous attend à la rentrée."
C'est-à-dire qu'à la rentrée c'est la pré-campagne électorale ?
- "Certainement. Nous allons, de toute façon, mener les affaires de l'Etat et si l'opposition - comme cela a déjà un peu commencé le 14 juillet - est en campagne électorale - nous, nous n'y sommes pas encore -, eh bien à ce moment-là, nous répondrons et nous formulerons nos propositions."
(Source http://sig.premier-ministre.gouv.fr, le 31 juillet 2001)
- "Oui, ils vont être publiés là, prochainement. Nous avons une augmentation légère du nombre de chômeurs au mois de juin - 8 500 de plus, soit 0,4% de plus. Ce chiffre concerne la catégorie 1, c'est-à-dire les chômeurs qui n'ont pas eu du tout d'activité. Mais nous avons, en revanche, une diminution du nombre de chômeurs dans ce qu'on appelle la catégorie 1 + 6, c'est-à-dire celle qui inclut des personnes qui ont travaillé à temps partiel et qui sont inscrits comme demandeurs d'emplois parce qu'ils recherchent un travail à temps plein. Là, nous avons une diminution plus forte - 12 200 - c'est-à-dire moins 0,6%."
Globalement, c'est 0,4% et ça s'ajoute aux 0,3% du mois précédent ?
- "Oui, c'est vrai que le mois dernier nous avions déjà eu une légère hausse. Ce qu'on peut dire, c'est que nous sommes sur un pallier avec des turbulences. Nous avons des éléments positifs, qui sont la diminution du chômage des jeunes, la diminution du chômage de très longue durée. Ce mois-ci, la diminution forte des licenciements économiques - moins 5,7%. Mais, évidemment, il faut être très attentifs ; nous regardons de très près l'évolution de la conjoncture internationale qui est beaucoup moins bonne depuis la fin de l'année dernière."
Ce qui explique que la baisse du chômage continue avec moins d'amplitude en fait ?
- "Nous escomptions de toute façon, indépendamment de la conjoncture internationale, un ralentissement de la baisse parce que nous n'avions plus l'effet des 35 heures dans les entreprises de plus de 20 salariés, qui sont en majorité passées aux 35 heures et nous n'avons pas encore l'effet des 35 heures sur l'emploi des entreprises de moins de 20 salariés."
Qui sera forcément positif ?
- "Oui, dans la mesure où la majorité des entreprises de moins de 20 salariés devrait passer aux 35 heures, comme cela a été le cas pour les entreprises de plus de 20 salariés. Nous savions que nous étions dans une année charnière, mais c'est vrai que l'évolution de la conjoncture internationale pèse sur l'activité, notamment sur l'activité européenne et notamment sur celle de notre principal client et partenaire, c'est-à-dire l'Allemagne. En même temps, nous nous en sortons mieux que les autres : en France, l'activité reste plus soutenue que chez nos voisins européens ; le chômage a beaucoup plus rapidement diminué en France depuis quatre ans que chez nos..."
Si on prend sur quatre ans, mais sur cette année, est-ce que vous maintenez une prévision de taux de chômage à 8,5 %, comme vous l'aviez fait ?
- "Sur cette année, la France continue à être en tête des pays européens pour la baisse du chômage, puisque nous avons baissé notre chômage de plus d'un point au lieu de 0,7% pour l'ensemble des pays de l'Union européenne ; 0,1% seulement pour l'Allemagne, 0,8% pour les Pays-Bas. Nous restons dans le peloton de tête."
L'objectif de 8,5% pour l'année ?
- "Pour l'instant, nous ne l'avons pas révisé. J'espère - et encore une fois, je pense que nous sommes sur un pallier avec des turbulences - que nous allons reprendre le processus de baisse continue du chômage. Il faut se souvenir aussi que depuis quatre ans, à six reprises déjà, nous avons connu des mois avec de légères hausses. Donc, on ne peut pas être certains que cette hausse légère - encore une fois - se poursuivra. Mais heureusement, nous avons en France des éléments qui soutiennent l'activité, notamment la consommation qui reste très forte, parce que depuis quatre ans, nous avons mené - en tournant le dos à la politique économique menée par les précédents gouvernements - une politique de soutien de la demande et de la consommation, qui restent très élevées et qui soutiennent la croissance en France et nous permettent de mieux faire face que nos partenaires européens à la baisse de la conjoncture mondiale."
Un autre sujet qui risque d'être vraiment dans l'actualité à partir de demain, c'est la grève totale des accouchements annoncée par le syndicat des gynécologues et obstétriciens dans les maternités privées. Cette grève peut-elle encore être évitée ?
- "J'espère que oui, et nous faisons tout - B. Kouchner, en particulier, qui est en discussion avec les gynécologues-obstétriciens des cliniques privées - pour l'éviter. D'abord, parce qu'une grève serait grave. Il faut savoir que nous avons plusieurs milliers de femmes - 25 000 - qui sont suivies dans des cliniques privées pour leur accouchement."
Elles ne pourraient pas être suivies dans le service public facilement ? Ils ont l'air débordés d'après ce qu'ils disent...
- "Non, les hôpitaux se sont organisés. Nous y avons veiller. De toute, c'est de leur responsabilité et ils l'assument avec beaucoup de courage et beaucoup de difficultés parce que c'est une période de vacances. Les hôpitaux sont organisés pour recevoir les femmes qui vont accoucher et qui ne trouveraient pas leur médecin habituel dans les cliniques privées. B. Kouchner a mené des discussions la semaine dernière. Il a dit qu'il était disponible pour ouvrir des discussions - d'ailleurs aujourd'hui - avec les gynécologues-obstétriciens. Nous avons, d'ores et déjà, accorder des aides substantielles qui coûtent quand même plus de 100 millions de francs, pour augmenter la rémunération des astreintes des gynécologues-obstétriciens. J'espère donc que nous allons pouvoir éviter cette grève. C'est évidemment une décision très lourde si elle est confirmée."
De la part des grévistes potentiels ?
- "Oui, parce que les médecins ont un code de déontologie qui les oblige à faire face à leurs obligations, sans parler du code de procédure pénale."
Restons dans le domaine de la santé : fin août vont s'ouvrir les négociations pour les 35 heures dans la fonction publique hospitalière. Il y a du retard par rapport à ce qui avait été annoncé ?
- "Non, ce qui est important, c'est de tenir l'objectif que nous nous sommes fixés, c'est-à-dire d'avoir bouclé ces négociations d'ici la fin de l'année, pour que l'aménagement et la réduction du temps de travail à l'hôpital s'appliquent à partir de janvier 2002. Nous avons déjà progressé sur beaucoup de points. Ce qui reste à discuter, c'est d'abord le nombre de créations d'emplois."
Vous n'êtes pas d'accord avec le ministère des Finances apparemment ?
- "Les créations seront de toute façon importantes."
Les syndicats demandent entre 50 000 et 70 000.
- "Il faut que la décision soit prise par le Gouvernement, d'abord en respectant évidemment des comparaisons avec les tâches comparables dans la fonction publique. Mais nous savons qu'à l'hôpital, les choses sont très particulières parce qu'il y a eu tellement de tâches supplémentaires demandées à l'hôpital ces dernières années, qui ont d'ailleurs fait un effort de restructuration très important..."
...Vous avez des arguments pour demander plus de postes ?
- "J'ai de très bons arguments pour dire : "Nous ne pourrons pas faire la réduction du temps de travail à l'hôpital, sans avoir des créations d'emplois importantes." Nous la ferons, et ensuite, la réduction du temps de travail sera aussi l'occasion de réorganiser le travail à l'hôpital pour une meilleure qualité des soins, une prise en charge des patients qui est déjà très bonne mais qui sera encore meilleure. Je pense que nous avons des personnels qui sont extrêmement compétents, extrêmement dévoués, mais c'est vrai qu'ils sont soumis à un stress très important. Par conséquent, il faut des créations d'emplois pour réduire la durée du temps de travail."
Une question avec une réponse rapide : si le Medef quitte, comme il le dit, les organismes de direction de la Sécurité sociale, est-ce que ce sera une source de profond déséquilibre pour la Sécurité sociale ou bien ce n'est pas si grave que ça, ? "On fera avec" ?
- "Je ne souhaite pas que le Medef quitte la Sécurité sociale"
Ils n'arrêtent pas de l'annoncer.
- "J'ai dit à M. Seillière que je souhaitais que le paritarisme continue et donc que les représentants du patronat restent dans la gestion des organismes de Sécurité sociale. Maintenant, si le Medef décide de partir, c'est sa décision et c'est sa responsabilité."
Et les conséquences ? Il sera remplacé par l'UPA ?
- "Je ne peux pas vous le dire parce que c'est quelque chose que nous verrons à la rentrée. Il faut que les autres représentants des patrons, par exemple - l'UPA - l'Union professionnelle artisanale - ou la CGPME..."
...elle emboîte le pas au Medef !
- "Ce n'est pas aussi net. Ils ont quand même une situation un peu particulière car il faut voir que gérer la Sécurité sociale, cela permet aussi aux représentants du patronat, par exemple, d'adoucir les problèmes qu'ont les entreprises avec les Urssaf dans les régions. Ce n'est donc pas si clair que ça. Disons que c'est surtout l'UPA qui a désapprouvé. Nous verrons. Il faut aussi qu'il y ait une majorité avec les syndicats. J'espère que le paritarisme pourra continuer."
Dernier Conseil des ministres ce matin : les relations sont pas mal tendues ces derniers temps dans la cohabitation Président-Premier ministre. Vivement les vacances ?
- "Vivement les vacances pour tous ! Les vacances sont toujours bienvenues, surtout quand on a beaucoup travaillé et parce que beaucoup de travail nous attend à la rentrée."
C'est-à-dire qu'à la rentrée c'est la pré-campagne électorale ?
- "Certainement. Nous allons, de toute façon, mener les affaires de l'Etat et si l'opposition - comme cela a déjà un peu commencé le 14 juillet - est en campagne électorale - nous, nous n'y sommes pas encore -, eh bien à ce moment-là, nous répondrons et nous formulerons nos propositions."
(Source http://sig.premier-ministre.gouv.fr, le 31 juillet 2001)