Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
On a activé le centre de crise et de soutien du Quai d'Orsay exactement une heure après le crash parce que malheureusement, nous sommes habitués à ces catastrophes. Il y a un dispositif interministériel mais, pour ce qui concerne le Quai d'Orsay, nous traitons tout ce qui est des relations avec les consulats et les ambassades puisqu'il y a plusieurs pays qui sont concernés, notamment deux pays surtout qui sont l'Allemagne et l'Espagne.
Concernant l'enquête, comme vous le savez, la boîte noire a été retrouvée, je pense que nous aurons des éléments cet après-midi. Le président de la République va se rendre sur place avec Angela Merkel et Mariano Rajoy. Nous assurons tout ce qui concerne les demandes des pays étrangers vis-à-vis de la France.
Q - Le rôle de la France est donc de faire remonter à ces pays les informations. En avez-vous concernant les nationalités des victimes de ce crash ?
R - Oui. On peut s'étonner qu'un jour après le crash, nous n'ayons pas encore une liste absolument définitive mais c'est lié aux procédures des compagnies aériennes. Normalement, c'est l'État de départ de la compagnie aérienne - en l'occurrence l'Espagne - qui doit donner ces renseignements mais cela doit faire l'objet de vérifications. Les nationalités qui sont avérées sont pour les principales, l'Allemagne et l'Espagne mais selon les renseignements qui m'ont été donnés, nous avons la confirmation qu'il y avait également des ressortissants de plusieurs nationalités : argentine, australienne, belge, colombienne, danoise, britannique, israélienne, japonaise, marocaine, mexicaine et hollandaise.
Ces nationalités nous ont été confirmées sachant que c'est surtout l'Espagne et l'Allemagne qui ont été les plus frappées. Quelles que soient les nationalités des victimes, nous sommes vraiment aux côtés de leurs familles.
Q - L'Allemagne et l'Espagne ont elles aussi des centres de crise et c'est votre rôle de relayer avec une enquête qui est française.
R - En effet. Nous sommes en relation avec ces pays et avec leurs cellules de crise. Chacun de ces deux pays, qui sont lourdement frappés, ont établi des cellules de crise et d'ailleurs, notre cellule de crise est habituée à travailler avec elles. Par ailleurs, il y a aussi l'enquête menée par le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses pour la Sécurité de l'Aviation civile.
Q - Quel est le rôle spécifique de la cellule de crise du Quai d'Orsay par rapport à la cellule de crise du ministère de l'intérieur ?
R - Il y a une cellule interministérielle qui est sous l'autorité du Premier ministre et qui siège Place Beauvau. Et nous nous chargeons de tout ce qui concerne le contact avec les pays étrangers aussi bien lorsqu'il y a des pays étrangers qui demandent l'accueil des familles des personnalités, nous faisons l'interface avec tous ces pays.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 mars 2015
On a activé le centre de crise et de soutien du Quai d'Orsay exactement une heure après le crash parce que malheureusement, nous sommes habitués à ces catastrophes. Il y a un dispositif interministériel mais, pour ce qui concerne le Quai d'Orsay, nous traitons tout ce qui est des relations avec les consulats et les ambassades puisqu'il y a plusieurs pays qui sont concernés, notamment deux pays surtout qui sont l'Allemagne et l'Espagne.
Concernant l'enquête, comme vous le savez, la boîte noire a été retrouvée, je pense que nous aurons des éléments cet après-midi. Le président de la République va se rendre sur place avec Angela Merkel et Mariano Rajoy. Nous assurons tout ce qui concerne les demandes des pays étrangers vis-à-vis de la France.
Q - Le rôle de la France est donc de faire remonter à ces pays les informations. En avez-vous concernant les nationalités des victimes de ce crash ?
R - Oui. On peut s'étonner qu'un jour après le crash, nous n'ayons pas encore une liste absolument définitive mais c'est lié aux procédures des compagnies aériennes. Normalement, c'est l'État de départ de la compagnie aérienne - en l'occurrence l'Espagne - qui doit donner ces renseignements mais cela doit faire l'objet de vérifications. Les nationalités qui sont avérées sont pour les principales, l'Allemagne et l'Espagne mais selon les renseignements qui m'ont été donnés, nous avons la confirmation qu'il y avait également des ressortissants de plusieurs nationalités : argentine, australienne, belge, colombienne, danoise, britannique, israélienne, japonaise, marocaine, mexicaine et hollandaise.
Ces nationalités nous ont été confirmées sachant que c'est surtout l'Espagne et l'Allemagne qui ont été les plus frappées. Quelles que soient les nationalités des victimes, nous sommes vraiment aux côtés de leurs familles.
Q - L'Allemagne et l'Espagne ont elles aussi des centres de crise et c'est votre rôle de relayer avec une enquête qui est française.
R - En effet. Nous sommes en relation avec ces pays et avec leurs cellules de crise. Chacun de ces deux pays, qui sont lourdement frappés, ont établi des cellules de crise et d'ailleurs, notre cellule de crise est habituée à travailler avec elles. Par ailleurs, il y a aussi l'enquête menée par le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses pour la Sécurité de l'Aviation civile.
Q - Quel est le rôle spécifique de la cellule de crise du Quai d'Orsay par rapport à la cellule de crise du ministère de l'intérieur ?
R - Il y a une cellule interministérielle qui est sous l'autorité du Premier ministre et qui siège Place Beauvau. Et nous nous chargeons de tout ce qui concerne le contact avec les pays étrangers aussi bien lorsqu'il y a des pays étrangers qui demandent l'accueil des familles des personnalités, nous faisons l'interface avec tous ces pays.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 mars 2015