Texte intégral
Le ministre français des affaires étrangères et du développement international, M. Laurent Fabius, le ministre danois des affaires étrangères, M. Martin Lidegaard et le ministre groenlandais de l'industrie, de l'emploi, du commerce et des affaires étrangères, M. Vittus Qujaukitsoq, se sont réunis à Ilulissat, Groenland, pour discuter de questions d'intérêt commun.
Les ministres ont fait la déclaration suivante :
«À moins d'un an de la COP21 à Paris, nous sommes confrontés à l'exigeante mission d'aboutir à un accord ambitieux et universel sur le changement climatique dans le cadre de la CCNUCC afin de maintenir le réchauffement planétaire en-deçà de la limite de 2°C, limite au-delà de laquelle il serait trop difficile d'en contrôler les impacts, d'adapter nos sociétés aux impacts qui se sont déjà fait sentir et de promouvoir un développement à faible émission de carbone (les communautés arctiques sont parmi les plus menacées par les effets du changement climatique). Dans ce contexte, nous espérons que tous les pays apporteront leur contribution nationale, au cours du premier trimestre 2015 si possible et en tout cas avant la COP21.
Pendant notre visite à Ilulissat, nous avons renforcé notre engagement à réaliser cet objectif et avons discuté d'éventuelles initiatives de soutien, dans le cadre d'une diplomatie du changement climatique. Nous nous sommes engagés à continuer à travailler ensemble pour rendre nos sociétés plus prospères, solidaires et durables, dans l'intérêt de nos concitoyens et des générations futures. Le Groenland est un centre névralgique pour la recherche à grande échelle sur le changement climatique et il contribue de façon significative à approfondir la recherche scientifique nationale et internationale sur le climat dans des secteurs tels que l'énergie, le changement climatique, la résilience face aux catastrophes, les ressources naturelles, notamment les matières premières, et l'utilisation durable des ressources biologiques. Nous nous sommes engagés à poursuivre et renforcer encore notre coopération scientifique (par exemple à la conférence «Ilulissat Climate Days» ou avec le projet «Greenland Perspectives»).
Le Groenland et l'Arctique doivent également s'adapter aux effets du changement climatique, qui sont déjà manifestes, et peuvent apporter certaines opportunités en matière de développement économique, si l'on considère notamment l'accès récent à de nouvelles ressources minérales. Nous nous engageons à rechercher comment nous pouvons accroître les investissements européens dans des projets industriels économiquement viables au Groenland, tout en respectant l'intégrité environnementale.
Pendant notre réunion, nous avons également discuté de l'importance qu'il y a à gérer les ressources biologiques de façon durable. Nous reconnaissons que l'exploitation durable des ressources biologiques contribue à la subsistance des Inuits et d'autres communautés indigènes. Dans le même ordre d'idée, nous reconnaissons que les pratiques traditionnelles de pêche et de chasse sont d'importants moyens de subsistance pour le Groenland.».Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 31 mars 2015
Les ministres ont fait la déclaration suivante :
«À moins d'un an de la COP21 à Paris, nous sommes confrontés à l'exigeante mission d'aboutir à un accord ambitieux et universel sur le changement climatique dans le cadre de la CCNUCC afin de maintenir le réchauffement planétaire en-deçà de la limite de 2°C, limite au-delà de laquelle il serait trop difficile d'en contrôler les impacts, d'adapter nos sociétés aux impacts qui se sont déjà fait sentir et de promouvoir un développement à faible émission de carbone (les communautés arctiques sont parmi les plus menacées par les effets du changement climatique). Dans ce contexte, nous espérons que tous les pays apporteront leur contribution nationale, au cours du premier trimestre 2015 si possible et en tout cas avant la COP21.
Pendant notre visite à Ilulissat, nous avons renforcé notre engagement à réaliser cet objectif et avons discuté d'éventuelles initiatives de soutien, dans le cadre d'une diplomatie du changement climatique. Nous nous sommes engagés à continuer à travailler ensemble pour rendre nos sociétés plus prospères, solidaires et durables, dans l'intérêt de nos concitoyens et des générations futures. Le Groenland est un centre névralgique pour la recherche à grande échelle sur le changement climatique et il contribue de façon significative à approfondir la recherche scientifique nationale et internationale sur le climat dans des secteurs tels que l'énergie, le changement climatique, la résilience face aux catastrophes, les ressources naturelles, notamment les matières premières, et l'utilisation durable des ressources biologiques. Nous nous sommes engagés à poursuivre et renforcer encore notre coopération scientifique (par exemple à la conférence «Ilulissat Climate Days» ou avec le projet «Greenland Perspectives»).
Le Groenland et l'Arctique doivent également s'adapter aux effets du changement climatique, qui sont déjà manifestes, et peuvent apporter certaines opportunités en matière de développement économique, si l'on considère notamment l'accès récent à de nouvelles ressources minérales. Nous nous engageons à rechercher comment nous pouvons accroître les investissements européens dans des projets industriels économiquement viables au Groenland, tout en respectant l'intégrité environnementale.
Pendant notre réunion, nous avons également discuté de l'importance qu'il y a à gérer les ressources biologiques de façon durable. Nous reconnaissons que l'exploitation durable des ressources biologiques contribue à la subsistance des Inuits et d'autres communautés indigènes. Dans le même ordre d'idée, nous reconnaissons que les pratiques traditionnelles de pêche et de chasse sont d'importants moyens de subsistance pour le Groenland.».Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 31 mars 2015