Texte intégral
Messieurs les conseillers régionaux, conseillers généraux et maires,
Chers amis, chers compatriotes,
Mesdames, messieurs,
Je suis heureux de vous souhaiter la bienvenue à la Trinité-sur-Mer, le petit port breton où je suis né, il y a ...
Messieurs les conseillers régionaux, conseillers généraux et maires,
Chers amis, chers compatriotes,
Mesdames, messieurs,
un certain temps, ou plutôt, hélas, un temps certain.
Je veux tout d'abord remercier tous ceux, très nombreux, qui ont contribué à la réussite de ce rassemblement populaire réalisé à la bonne franquette, sur le terrain habituellement réservé aux concours hippiques.
Un grand merci au Président du Conseil Général, Monsieur Cavaillé et au maire de la Trinité sur Mer, Monsieur Germain.
J'adresse un salut grand fraternel tout particulier aux membres de la Caravane Présidentielle, jeunes du FNJ ou du DPS qui viennent sous la direction de Erwan Le Gouëllec et de ses
2 lieutenants Philippe Rouget et Guillaume Vouzellaud de parcourir en un mois, toutes les côtes françaises. De Menton à la Baule et de Dunkerque à la Trinité, parcourant 8 000 Kms, collant affiches, distribuant des tracts, rencontrant de temps en temps l'adversité de quelques voyous mais plus généralement l'accueil bon enfant de nos compatriotes. Ils ont démontré qu'il y a encore dans la jeunesse de notre pays un attachement à la Patrie et une volonté de l'exprimer, sans haine et sans crainte. Une petite pensée particulière pour notre conseiller régional de Paris Farid Smahi qui a tenu à faire la caravane comme un simple militant.
A tous, Merci.
Merci à vous, enfin, qui vous êtes arrachés, ne serait ce que quelques heures, à l'agrément des vacances pour entendre parler de la France.
La tradition s'était instaurée qu'au cur de l'été, je prononce un discours dans mon village natal à la Trinité-sur-Mer, par déférence pour ceux de mes compatriotes qui m'étaient les plus proches, au sein d'une population qui me connaissait ainsi que ma famille, depuis près d'un siècle, mais aussi de très nombreux "duchentils", mot breton qui désignait les touristes ayant une résidence et, pour qui la
Trinité-sur-Mer était devenue une seconde patrie. Le 3ème samedi d'août, ce meeting qui se tenait dans la salle des fêtes de l'ancienne Mairie, connaissait chaque année un succès de plus en plus grand et débordait non seulement de la salle mais même de la place de la Mairie, nous obligeant les années suivantes à louer un très coûteux chapiteau, raison pour laquelle, je dus renoncer.
Cette réunion estivale de la Trinité s'inscrit dans le cadre de la campagne présidentielle de 2002, qui revêtira une importance historique extraordinaire puisque la véritable question à laquelle devront répondre les Français, au-delà de savoir s'ils entendent continuer à accorder leur confiance aux hommes de la Bande des Quatre responsables depuis 30 ans d'une politique qui conduit la France au déclin et le peuple à la servitude, de répondre plus gravement à celle-ci :
Acceptent-ils d'un coeur léger que leur patrie la France sorte de l'histoire et disparaisse ?
Veulent-ils que l'on tourne la page des gloires et des sacrifices, qu'on verse aux oubliettes nos saints, nos héros, nos martyrs, nos savants, nos poètes français pour honorer le veau d'or et faire de notre drapeau tricolore un fanion de club ?
Je serai candidat, une fois encore, bien sur dans l'espoir d'être élu pour appliquer au pouvoir les réformes fondamentales que je propose dans le cadre maintenu d'une France indépendante et d'une République une et indivisible, et en tous cas pour incarner la volonté des français patriotes de ne pas subir.
Je vous ai dit que naguère, je consacrais ce discours, de préférence, à un sujet de politique étrangère, ou de politique militaire et certains d'entre vous se souviennent certainement de celui que je tins en août 1990, quelques jours après (28) que l'Irak ait envahi le Koweït. Je consacrai
2 heures et demie, 2 heures 25 exactement à brosser une fresque géopolitique de l'Irak, des origines à nos jours, et dire ce que je pensais des raisons du conflit et pourquoi il nous intéressait au premier chef, bien qu'il fut très lointain.
Je ne pensais pas alors que le gouvernement français aurait la criminelle stupidité de s'impliquer militairement contre ce petit pays qui était l'un de nos meilleurs amis et meilleurs clients, au bénéfice de la politique pétrolière et diplomatique des
Etats-Unis et de l'Angleterre dont on sait qu'ils n'ont jamais toléré quelque politique pétrolière indépendante de la France.
La guerre fut méthodiquement enclenchée par les Américains à partir de l'assurance donnée à Saddam Hussein par l'ambassadrice américaine en Irak Madame Glaspie, que les Etats-Unis n'interviendraient pas.
Elle fut menée médiatiquement par une campagne, habituelle chez les Américains, de mensonges et de calomnies, et militairement avec des moyens considérables et ultramodernes.
L' Irak, pays de 19 millions d'habitants fut écrasé et une centaine de milliers d'irakiens tués. Les alliés ne déplorèrent que quelques dizaines de morts dus à leurs propres armes auxquels il faut cependant ajouter, les dizaines de milliers
de GI (183 000 indemnisés), intoxiqués et irradiés par les munitions à l'uranium appauvri utilisé par les alliés.
Depuis 10 ans, malgré l'écrasement total de l'armée irakienne, et au mépris des lois de la guerre, la destruction de tous ses moyens de communication, de ses infrastructures industrielles et économiques, il n'est pas de semaine où l'aviation anglo-américaine n'effectue des raids de bombardement, tandis qu'un blocus féroce accule depuis une population à la ruine et à la misère. Selon l'ONU, il a déjà provoqué la mort de plus d'un million d'enfants, sans compter les vieillards et les pauvres.
Ce génocide criminel, mené par les nations les plus puissantes et les plus riches du monde, n'a suscité que les timides protestations, quand ce n'a pas été un silence complice, de la France qui disposait pourtant, du droit de veto au Conseil
de Sécurité.
Je voudrais, à ce sujet, rendre hommage à l'association "SOS enfants d'Irak" que préside ma femme Jany et à son action caritative qui contribue à soulager des misères indicibles dont l'Occident est le seul responsable et ainsi à sauvegarder l'image d'une France juste et généreuse. Elle fait le récit de cette mission dans un livre à paraître en septembre "SOS, enfants d'Irak". Bravo Jany !
Les résultats de cette politique ont été :
- L'installation sans doute durable des Etats-Unis dans la région pétrolière la plus riche du monde.
- La démonstration de l'écrasante supériorité militaire des Etats-Unis.
- Le renoncement à l'option musulmane "laïque et sociale" irakienne au profit de l'intégrisme religieux islamique.
- La faculté, pour les Etats-Unis, dans le cadre d'un consensus des lâchetés, d'entreprendre des expéditions punitives dans n'importe quelle région de la planète.
Cette politique allait s'affirmer selon les mêmes lignes dans les Balkans où la France s'engageait militairement pour soutenir l'OTAN contre son alliée traditionnelle : la Yougoslavie.
Le résultat en fut l'instauration d'un nouveau pays islamique, la Bosnie, à côté de l'Albanie, musulmane naguère bastion du communisme le plus dur, désormais proclamée alliée et la conquête par les musulmans albanophones d'une province de Yougoslavie, le Kosovo, berceau pourtant de la Nation Serbe, mais devenue majoritairement musulmane par l'afflux de réfugiés albanais fuyant le communisme et par leur prolifération démographique. Bel exemple à méditer pour les Français.
Mais la poudrière des Balkans ne sera pas pour autant éteinte, au contraire, le feu est déjà en Macédoine où Léotard joue les pompiers pyromanes comme son émule Kouchner le fit en Bosnie.
Dans cette partie du monde où rayonnait l'influence française, la Méditerranée étant devenue la "Mare Nostrum" des USA auxquels l'effondrement russe laissait les mains libres, celle-ci n'a cessé de reculer jusqu'à disparaître, que ce soit au Moyen-Orient, en Irak, en Iran, au Proche-Orient, en Syrie, au Liban, en Palestine, en Israël, en Egypte et en Europe Orientale, dans les Balkans.
L'Europe, elle, avait été inexistante, à la botte de l'OTAN (l'ancien secrétaire général de l'OTAN, le socialiste espagnol Solana étant devenu le responsable de la PESC, c'est-à-dire le ministre de fait des Affaires Etrangères et de la Défense européenne).
A noter que, pour agresser militairement la Yougoslavie, on ne prendra même plus les gants d'une opération légale puisqu'elle viole les résolutions de l'ONU mais aussi la Constitution d'une nation membre des Nations-Unies : la Yougoslavie, sera démantelée par l'Allemagne avec le silence complice de l'Europe et de la France, bombardée aux armes chimiques tandis que les alliés poussaient le Kosovo à la rébellion et armaient les terroristes d'extrême-gauche de l'UCK.
Cette fois encore, comme chaque fois que les Etats-Unis ont envie ou besoin d' entrer en guerre, ils utiliseront les procédés les plus douteux de désinformation et de provocation. Puritains d'origine, les Américains ne peuvent pas combattre sans mépriser et haïr l'ennemi et si, celui-ci, n'a pas une image de salaud suffisamment mobilisatrice, on la lui peint sur le visage. On sait que cette méthode a trouvé de nombreux adeptes en France, contre le Front National.
C'est déjà ce qui fit le gouvernement américain, en Libye en 1805. C'est ce qu'il fit aussi à Cuba pour déclencher la guerre avec l'Espagne en faisant sauter eux-mêmes leur cuirassé "Maine" en rade de la Havane.
Il en fut de même pour le torpillage guidé du paquebot Lusitania en 1916,
- et plus récemment à Pearl Harbor en 1942.
Une grande super production cinématographique vient de sortir 60 ans après, confortant la version officielle. Pourtant, celle-ci est contredite par de nombreux historiens qui affirment, preuves et aveux à l'appui, que Roosevelt, qui avait été réélu 2 ans auparavant sur un programme de non-intervention, souhaitait malgré une majorité isolationniste que son pays entre en guerre contre les puissances de l'axe. L'attaque japonaise, rendue d'ailleurs inéluctable par l'embargo pétrolier lancé par les Etats-Unis était parfaitement connue dans ses détails et que d'ailleurs, dans cette base avancée du Pacifique qui curieusement n'était pas en alerte, la vraie force navale : les porte-avions, avaient quitté Pearl Harbor 24 heures avant l'attaque.
Roosevelt pouvait en famille, comme le rapporte son gendre dans ses Mémoires faire déboucher le champagne à l'occasion de la nouvelle "Ils ont la tête dans le sac" dit-il. Son gendre rapporte même que le fameux discours "The Day of Shame, le "Jour de Honte" était déjà rédigé.
La France ayant renoncé à être une nation souveraine n'a plus de politique étrangère ni de politique militaire, l'une et l'autre, étant désormais concédées aux Etats-Unis, à travers l'Union Européenne qu'ils contrôlent par l'Allemagne, leur alliée la plus sure. (Brezinski).
Notre pays qui a pendant plus de mille ans marqué l'histoire du monde de son empreinte est devenu, sans que les Français s'en rendent compte, malgré les avertissements que je lance depuis des décennies, moins qu'un des 50 états américains aux USA, une simple province aux ordres du futur gouvernement fédéral. En un mot comme en cent, nous ne sommes plus maîtres chez nous, nos frontières ont été démantelées, nos lois ne sont plus faites à Paris mais à Bruxelles et, par exemple, nous n'aurons plus en 2004, même si nous le voulions, mais jusqu'ici nous ne l'avons pas voulu, aucun pouvoir sur l'immigration. Par l'Euro, notre économie, notre agriculture, nos métiers échapperont à notre volonté. Nous deviendrons un peuple d'ilotes, livré sans défense au Nouvel Ordre Mondial dont l'Europe fédérale n'est qu' une étape et une couverture.
Il y a 30 ans, la France avait encore une politique étrangère :
- Elle rejetait l'hégémonie américaine aussi bien en Europe qu'en Asie, ou dans les Amériques.
- Elle disposait dans les pays d'Islam d'une influence que fondait son histoire et l'intérêt majeur de leurs positions stratégiques et pétrolières.
En particulier, elle jouait un rôle déterminant au Proche-Orient et les Israéliens, palestiniens, libanais, syriens, tenaient compte de ses démarches.
- Elle s'efforçait de maintenir des liens de coopération étroite avec nos ex-colonies d'Afrique, tant sur le plan économique que militaire et culturel.
- Vis-à-vis de l'Europe, la France, soucieuse de son indépendance et de sa souveraineté, avançait prudemment en direction d'une confédération d'Etats solidaires mais indépendants.
Par son autorité internationale et sa puissance militaire, elle bénéficiait d'une considération qui renforçait ses liens avec nos départements et territoires d'Outre-mer, éléments nécessaires de la défense de notre espace maritime. Le troisième du monde.
Cette politique étrangère a été ruinée par l'aveuglement, la complaisance ou la complicité des dirigeants de la Vème République qu'ils aient été de droite ou de gauche.
Aujourd'hui, à l'orée du XXIème siècle :
- l'hégémonie américaine appuyée sur celle de l'Allemagne en Europe est totale dans le monde.
- La France n'a plus de politique arabe, mais, grâce aux américains, l'Islam entre en Europe en majesté.
- En Afrique, nous sommes en voie d'être évincés d'un continent que nous avions contribués à ouvrir au progrès et à la civilisation et dont les matières premières sont nécessaires à notre développement commun. Celui ci dépend d'une coopération étroite entre les 2 continents. La France doit aider l'Afrique à réussir sa reconversion. Celle-ci, permettra de fixer ses populations dans leur espace de vie traditionnel, et évitera des mouvements migratoires aussi désavantageux pour nous que nous avons pour eux-mêmes.
- Au Proche-Orient, les USA sont maîtres du jeu et nous ont écartés sans ménagement. Nous n'avons pas été, ni d'ailleurs l'Union Européenne, invités à la Conférence de Madrid, ni à celle de Dayton, Chirac n'ayant été autorisé qu'à fournir la salle et les chaises pour la signature.
Cependant, notre alignement sur les USA ne nous a pas mis à l'abri des conflits, puisque nous avons été entraînés à participer à deux guerres contre nos alliés, en Irak et dans les Balkans où nos gouvernements ont aidé à la mise en place de deux nations musulmanes au cur de l'Europe, tandis que, sous leur pression, nous nous déclarions favorables à l'entrée dans l'Union Européenne d'une troisième : la Turquie, pays qui passera dans les 25 prochaines années de 60 à 100 millions d'habitants.
Bien que ce soit en France, que se réfugient les Algériens (1 800 visas par jour, 600 000 par an), en proie à une guerre civile que nos gouvernements veulent ignorer, aucune réaction ne s'est faite ni à Matignon, ni à l'Elysée.
La France n'est plus dans le coup de la politique mondiale, ce qui n'est pas étonnant quand on sait qu'elle a renoncé à être une nation souveraine.
Je suis un candidat qui dérange, puisque je dis la vérité, je ne vous épargnerai donc pas les sujets qui fâchent, et dont on ne vous parle pas parce qu'ils fâchent. Tel est celui de la politique militaire. L'armée, naguère, était appelée "la grande muette", on peut dire aujourd'hui qu'elle est l'arlésienne.
Les conditions de la politique militaire ont été bouleversées depuis la seconde Guerre Mondiale, encore qu'elle soit comme d'habitude le modèle de référence pour certains esprits rétrogrades qui, comme en d'autres temps, travaillent à préparer la dernière guerre.
Le positionnement des Etats-Unis comme superpuissance unique, l'effondrement de la menace de l'armée Rouge. L'émergence de grandes puissances nouvelles (Chine, Inde), moyennes : (Pakistan, Brésil, Turquie, Corée) ou petites, mais dotées de moyens nucléaires, comme Israël ont modifié le cadre géopolitique du Monde.
Ces puissances ne visent plus seulement aujourd'hui à contrôler les étendues géographiques, terrestres, maritimes, aériennes ou spatiales, mais aussi, avec les produits indispensables à la survie des peuples, nourriture, pétrole, même les éléments comme l'eau ou l'air.
La démographie y joue un rôle de premier plan et l'on voit bien aujourd'hui, qu'en dehors du fait que le nombre et l'âge sont des facteurs de puissance, ce sont désormais les civils qui sont les cibles presque exclusives. Ce sont eux que l'on terrorisera, ruinera ou affamera, comme cela a été démontré en Irak et en Serbie par les alliés, au mépris des conventions de Genève par la destruction des infrastructures non-militaires. On voit aussi que les peuples qui ne savent ni ne veulent se défendre de l'invasion migratoire étrangère sont condamnés du fait de leur vieillissement physique et mental et de leur déficit démographique à la submersion ou à la subversion.
Or, notre armée d'active, paradoxalement ne s'est jamais trouvé engagée autant que depuis un quart de siècle dans des opérations belliqueuses. (Tchad, Zaïre, Liban, Mauritanie, Centre Afrique, Irak, Somalie, Rwanda, Balkans), mais hélas, pour le compte d'une autre politique nationale que la notre dans des emplois de supplétifs, de harkis de l'ONU et de l'OTAN.
Il n'y a pas de défense nationale, sans nation et sans esprit de défense lequel suppose la perception du danger possible et la volonté d'y faire face.
Depuis 30 ans, la France connaît un phénomène inquiétant d'immigration massive d'étrangers que notre système politique et social encourage en s'avérant incapable de l'intégrer dans la nation.
La présence de cette masse étrangère répartie en noyaux denses dans tout l'hexagone, en augmentation constante chaque année, la montée de minorités turbulentes et agressives soumises potentiellement à des influences politiques ou religieuses hostiles, la faiblesse de nos effectifs de sécurité intérieure, l'absence d'une garde nationale comme aux Etats-Unis, et surtout d'une doctrine d'action créent une situation d'extrême péril. Nos soi-disant élites politiques ou militaires ne semblent pas l' avoir discernée, comme en témoigne la pitoyable interview présidentielle du 14 juillet, jour de la fête Nationale, où le Président de la République préoccupé d'abord d'assurer sa défense personnelle n'a pas eu un mot pour la France, ni pour la Nation, ni pour l'armée.
Cela ne devrait pas étonner ceux qui savent que l'homme de gauche le plus détestable au pouvoir, ce n'est pas Jospin mais Chirac. C'est lui le véritable disciple de Mitterrand, qu'il fit d'ailleurs élire en 1981, en trahissant Giscard.
C'est lui qui, par la dissolution, est directement, et peut-être délibérément, responsable du gouvernement socialiste de Jospin depuis 4 ans. C'est Chirac, qui en frappant d'ostracisme le Front National a garanti à la gauche 20 ans de pouvoir. C'est encore lui qui, de contempteur de l'Europe giscardienne en est devenu le plus servile courtisan. C'est Chirac, la liste n'est pas exhaustive, qui, chef des armées et se disant gaulliste, à liquidé la puissance nucléaire française.
Monsieur Chevenement qui passe à tort pour un national de gauche et ne rate pas une occasion de dire une sottise à déclaré le 4 décembre 1997 : "La France, c'est comme une mobylette, çà marche au mélange". Il a plus l'habitude des voitures officielles que des mobylettes, sans cela, il saurait qu'au delà de 4 % le moteur casse !
Pour revenir aux questions militaires proprement dites, il faut savoir qu'aux armements classiques qui feront encore florès dans l'avenir pourront s'ajouter les armes chimiques, bactériologiques voire psychologiques comme la désinformation et la diabolisation de l'ennemi (ou de l'allié récalcitrant) en n'oubliant pas que beaucoup de ces armes peuvent être mises en oeuvre par des petits groupes de combattants en particulier dans le cadre de la guérilla ou du terrorisme.
Si nos dirigeants ne se contentaient pas d'être de serviles exécutants aux ordres de l'OTAN, ils analyseraient les dangers réels qui nous menacent, nous, et définiraient une politique de défense nationale de notre peuple avec les moyens et matériels qui doivent aujourd'hui plus à l'imagination et au réalisme qu'aux schémas obsolètes des états-majors.
Hic et nunc, aujourd'hui et maintenant, le danger le plus grave et le plus imminent qui nous guette est celui d'une subversion intérieure liée à l'immigration de masse. Manipulée de l'extérieur, ou agitée de l'intérieur, elle pourrait, si rien n'est fait, paralyser les forces de l'ordre et s'imposer par une insurrection même faiblement armée.
Ce n'est pas l'Europe qui a fait régner la paix entre les blocs pendant 50 ans, c'est la dissuasion nucléaire et ce n'est pas notre siège au conseil de sécurité qui nous a fait respecter mais notre force de frappe.
L'abandon progressif de l'arme nucléaire qui fonda notre politique de défense pendant plusieurs décennies s'est traduit par la fermeture du site, existant et d'un entretien peu coûteux du plateau d'Albion.
Le démantèlement de notre centre d'essais nucléaires du Pacifique mesure irréversible, fut exécutée au moment où les Américains conservaient et dotaient de crédits importants le leur au Nevada et où d'autres puissances accèdaient à la maîtrise de cette arme.
La dispersion des équipes scientifiques et techniques, la réduction des crédits consacrés à la recherche, sonnent le glas de la France, puissance nucléaire et même militaire.
Or, dans le même temps, une alliance politique et nucléaire s'est nouée entre la Chine, la Russie et l'Inde et il est probable que la Défence Anti-Missile va relancer une course aux armements nucléaires, identique à celle lancée par Kennedy et qui aboutit à l'absurde et ruineuse accumulation de
100 000 ogives nucléaires USA-URSS.
En outre, ces mesures se sont accompagnées de réductions drastiques de crédits et donc de matériels et personnels classiques.
Le porte-avions Charles de Gaulle va d'incidents en avatars, déjà périmé avant son lancement. Le Rafale, qui était un avion remarquable, il y a 20 ans, n'a pas trouvé de clients et sera obsolète rapidement, pour un prix exorbitant comme d'ailleurs le char Leclerc.
La conscription a été liquidée purement et simplement et pose le problème crucial de nos réserves et de la défense opérationnelle du territoire.
Le Président de la République , Chirac, aura été le liquidateur de l'armée française, comme il a été le fossoyeur de la nation.
En sortant des sentiers battus et en tirant les enseignements des conflits récents et des formidables progrès réalisés dans la miniaturisation, et l'électronique, il est possible à un pays de se doter de moyens militaires efficaces sans se ruiner, à condition pourtant de ne pas vouloir rivaliser avec les moyens ultra sophistiqués et coûteux de la Super Puissance.
C'est la mission des chefs politiques que de prévoir pour gouverner, de prévoir aussi pour prévenir les dangers qui menaceront les peuples, tant qu'il y aura des hommes. C'est le devoir des chefs militaires que de construire et d'entraîner l'armée à faire face victorieusement à l'ennemi potentiel de demain où qu'il soit, quelqu'il soit.
Il n'y a pas de défense nationale sans nation, ni d'armée nationale sans peuple souverain décidé à assumer, fut ce seul, le maintien de sa liberté et l'honneur de ses armes. Il n'y a pas non plus de défense nationale, sans esprit de défense, ni morale du sacrifice. Cela suppose une perception lucide du danger et une volonté inébranlable d'y faire face. Ceux qui chargés par la Constitution et le peuple de le faire et ne le font pas sont coupables, non de corruption, de concussion, de trafic d'influence mais de haute trahison.
L'unité nationale est, bien sûr, elle-même atteinte par ces affaiblissements de puissance. Initié en Nouvelle-Calédonie, par Mitterrand, le processus centrifuge touche aujourd'hui la Corse et l'on prépare l'opinion à l'abandon, que rejette pourtant l'immense majorité des corses, au bénéfice d'une poignée de terroristes dont nos gouvernants ont été ou sont les complices. Par extension du processus de Matignon, à toutes les régions, et avec la menace acceptée du terrorisme, on veut réaliser le démantèlement de la France au profit de l'Europe fédérale.
Demain, ce sera le tour du pays basque, de la Bretagne, de l'Alsace, du Languedoc, par le jeu combiné de la régionalisation, de la décentralisation et par la manipulation d'infimes minorités souvent stipendiées par des organismes étrangers comme "l'Union Fédéraliste des minorités ethniques européennes" qui siège en Allemagne et qui largement dotés financièrement, aident au développement des langues et cultures minoritaires en France.
La France est une et indivisible. L'indépendance de la Corse ou de toute autre partie du territoire est une trahison et, pour Chirac, une haute trahison. Faire quelque réforme de fond que ce soit sans avoir éradiqué le terrorisme, c'est plus qu'une sottise, c'est une escroquerie qui finira en trahison.
A ce propos, je voudrais mettre en garde contre les illusions de la régionalisation et de la décentralisation. Outre qu'elles se sont traduites, en 15 ans par le recrutement de 500 000 fonctionnaires supplémentaires et une dette de 1 500 milliards, elles ont surtout décentralisé la corruption, et le trafic d'influence à l'ensemble du pays.
Je crains que la régionalisation ait affaibli l'Etat-Nation qui fut pendant des siècles, leur puissance tutélaire, non au bénéfice des populations régionales mais à celui de l'Etat Fédéral Européen qui se fera rembourser au centuple les appuis et les subventions intéressés qu'il apporte aux exécutifs régionaux.
Alors que certains rêvent d'ajouter un étage supplémentaire, celui des pays, à la monstrueuse pyramide bureaucratique, Bruxelles prépare déjà le nouveau découpage en macro-régions à l'instar des "Länders" allemands, modèle incontournable des européistes. Il n'y aura pas de
province-Bretagne, même écartelée, il y aura une région du Grand Ouest dans laquelle elle sera noyée.
Quant à notre langue française, ciment de notre unité nationale, elle est aujourd'hui menacée par l'anglo-américain dont certains français, comme Madelin, prônent l'usage dans les manifestations culturelles, comme celle par exemple du bicentenaire de l'économiste libéral Frédéric Bastiat, et aussi et surtout, l'extrême médiocrité de l'enseignement du français en France.
Dois-je rappeler qu'avec un effectif de 1 100 000 fonctionnaires, et un budget de 600 milliards, l'éducation nationale reconnaît que 30 % des élèves qui rentrent en 6è ne savent pas lire correctement.
Fils de cette terre bretonne et chrétienne, j'ai justement voulu témoigner de mon attachement filial à nos valeurs et à ses traditions en allant ce matin avec mes amis et les jeunes de la caravane, rendre hommage à notre patronne Sainte Anne et aux centaines de milliers de bretons dont on ne peut oublier qu'ils sont morts pour la France. Dans le même esprit, je me suis incliné sur la tombe de Georges Cadoudal, général de l'Armée Royale, qui, face à Napoléon, mit sa tête au bout de ses idées.
C'est dire que j'éprouve une grande sympathie pour ceux qui uvrent à sauver nos traditions, nos chants, notre langue bretonne et notre culture pour peu qu'ils restent évidemment dans le domaine facultatif et dans le cadre de la Nation.
Quand on marche depuis longtemps sur la route politique, il faut de temps en temps se retourner pour mesurer le chemin parcouru et vérifier que l'on a pas dévié de son axe. Je revois mon affiche des élections municipales à Paris dans le XXè en 1983, il y a 18 ans. J'en fus élu conseiller avec 12 % des voix. Elle me sert de repère pour garder mon cap.
Je vous la rappelle :
chômage,
immigration,
insécurité,
fiscalisme,
dénatalité,
laxisme moral.
RAS LE BOL !
Depuis, je n'ai cessé d'avertir nos concitoyens de l'aggravation structurelle de chacun de ces phénomènes qui affaiblissaient de plus en plus gravement les chances d'avenir des français. On pourrait y ajouter l'enseignement et bien d'autres sujets de mécontentement.
Malgré les handicaps de toutes sortes : désinformation, calomnies, provocations, persécutions judiciaires, fiscales, sociales, ostracisme politique, diabolisation des hommes et des idées, trahison.
Le message d'alerte est passé auprès de 15 % des français et malgré les restrictions imposées à ma liberté de communication, j'ai obtenu à chacune des deux dernières élections présidentielles plus de 4 millions et demi de voix.
Il n'était pas étonnant que le Front National eut contre lui toutes les forces institutionnelles de l'établissement puisque celles-ci étaient complices de la politique de décadence que nous dénoncions et combattions.
Depuis 99, le système nous traite comme des morts politiques et nous refuse non seulement l'égalité des moyens d'expression médiatiques, mais les moyens médiatiques tout court. Sait-on assez par exemple qu'en l'an 2000, le Front National a eu droit à 0,2% du temps d'antenne radio et télé.
Il s'agit là de pratiques totalement antidémocratiques car la démocratie postule que le peuple souverain puisse exprimer sa volonté qui est la loi suprême dans notre République, qu'il soit loyalement et librement informé par les média auxquelles doivent avoir accès les formations politiques au prorata de leur importance.
Or, de la démocratie ne subsiste en France que le décor, des apparences derrière lesquels se cache un système ploutocratique d'inspiration, c'est-à-dire basé sur la puissance de l'argent et un système oligarchique d'exécution recruté exclusivement dans la haute fonction publique.
Les lobbies financiers et politiques font régner un véritable terrorisme intellectuel fondé sur la Pensée Unique, expression du "Politiquement Correct" importé des Etats-Unis et une censure impitoyable quand ce n'est pas une persécution délibérée des valeurs nationales et de leurs défenseurs.
L'idéologie des Droits de l'homme sert de paravent aux intérêts financiers et idéologiques, collectifs et personnels d'une véritable maffia sans légitimité puisque ne servant plus les intérêts de la Nation et du Peuple mais les leurs propres.
Le peuple, distrait de ses préoccupations fondamentales, aveuglé et assourdi, drogué par l'enseignement officiel marxiste et les manipulations de l'information "se rue dans la servitude", selon l'expression romaine.
Dieu merci, l'Histoire nous apprend que, dans ces périodes, il a souvent suffi de minorités lucides et courageuses pour enrayer les mécanismes du déclin et sauver leur pays et que la Providence a aidé ceux qui avaient commencé à s'aider eux-mêmes.
Mais il faut à un moment que le peuple apporte son appui à ce sursaut. C'est pourquoi, nous sommes là, ce soir d'été 2001 à la Trinité-sur-Mer, terre millénaire d'enracinement et de culture humaine, au sein de ce vieux peuple celte qui a tant donné à la France.
Comme le disait, il y a plus d'un siècle, notre compatriote Ernest Renan : "Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent, avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple". Il ajoutait ces mots que je méditais ce matin au pied du monument aux morts des 250 000 bretons morts pour la France en 14-18.
"On aime à proportion des sacrifices qu'on a consentis, des maux qu'on a souffert".
Ces vies offertes en sacrifice à la Patrie ne sont qu'une partie des souffrances et des chagrins consentis par tout un peuple pour défendre sa terre, celle de ses ancêtres et celles de ses enfants.
Nous ne pouvons abandonner l'oeuvre commune qui a été bâtie avec leur sang et leurs larmes.
Voici que vient l'heure où le soleil se couche sur la mer océane projetant sur les landes en fleurs l'ombre portée des menhirs. Fredonnons dans nos coeurs la vieille complainte celtique : Kousk Kousk O mam Breiz Kousk.
Dors, dors, O mère Bretagne dors,
Car tes enfants veillent sur ton sommeil,
Dors.
Voici que vient le temps de conclure et de rompre le cercle magique des âmes, des esprits et des coeurs.
La France, comme les Etats-Nations de l'Union Européenne est prise entre la mondialisation (on devrait dire la marchandisation), et le fédéralisme. On nous dit que la Nation doit s'effacer devant l'Europe, que c'est une évolution irréversible et que le combat des patriotes est voué à l'échec. Je ne le croix pas !
Quand on se rend compte qu'on est dans une impasse, il ne faut pas continuer mais revenir en arrière pour reprendre la bonne voie. Rien n'est perdu, tant qu'il y a une volonté, car alors il y a un chemin.
Beaucoup de projets européens pharaoniques se sont écroulés. Le Saint Empire romain germanique, l'Empire Napoléonien, le Reich pour 1000 ans et qui en dura 12 et l'Internationale communiste qui devait être le genre humain, 70 ans.
C'est dans cette phase apparemment irrésistible que le combat est le plus difficile contre les forces coalisées qu'on sait colossales. Mais le temps viendra ou ceux qui ont vu juste feront triompher les solutions salvatrices. C'est le combat que nous menons contre vents et marées.
L'élection présidentielle française, si elle permet le regroupement sur le candidat national de toutes les forces de résistance, de tous les patriotes français, peut aider à gagner la Bataille de France et ouvrir à notre pays, en coopération étroite avec les autres nations européennes, cette Europe des Nations, respectueuse des souverainetés et solidaire dans les projets fondamentaux.
Europe des Nations, indépendante des blocs actuels ou futurs, apte à défendre la sécurité, la liberté, le bien être de leurs peuples et à continuer de faire rayonner sur le monde les vraies valeurs de la civilisation.
Les causes principales de notre déclin ne sont pas extérieures et si tel était le cas, nous ne pourrions qu'être emportés par le torrent de l'Histoire.
Elle nous sont propres et bien sûr, nécessitent une prise de consience et une résolution individuelle avant de devenir utilement collectives.
Ce sont l'égoïsme, l'indifférence, le a quoi bonisme, le je m'en foutisme, la perte de la foi et du sens des valeurs, du goût de l'effort et du culte du sacrifice.
Beaucoup de ceux qui baissent les bras ou la tête, ne savent même plus, (il est vrai qu'on ne leur a pas appris), que ce qu'ils sont, ce qu'ils ont, ils le doivent à ceux qui les ont précédé tout au long de la chaine des générations et qui ont préservé leur vie, leurs libertés, leur cadre de vie, leur dignité à force d'efforts, de souffrances et de sacrifices.
Ne pas se considérer comme redevable de tout cela aux générations futures, c'est escroquer la vie, c'est trahir l'avenir. Nous ne nous battons pas pour des causes perdues mais pour des causes à gagner guidés par l'amour des notres et au-dessus par celui de la France.
Dans ces moments qui précèdent l'affrontement décisif, où l'appréhension, l'émotion étreignent le coeur et les entrailles, pour libérer l'énergie et entraîner les français dans la Bataille de France, poussons le vieux cri des français.
Haut les coeurs ! Vive la France !
Mais, comme les petits problèmes peuvent poser des questions de principe, je voudrais en évoquer un dont on me dit qu'il préoccupe à juste titre mes compatriotes trinitains et carnacois.
Je me suis laissé dire que les deux municipalités de Carnac et de la Trinité-sur-Mer se disputaient l'honneur, si j'ose dire par antiphrase, d'accueillir un casino-hôtel avec de ces machines à sous que l'on appelle justement des bandits-manchots car ils vous volent sans même avoir à mettre les mains dans vos poches.
Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? On pourrait aussi faire venir des amazones d'Europe de l'Est, elles sont très belles et très sexy, et avoir une petite boutique pour du crack, du hasch, de l'ecstasy et autres amuse-gueule de bois. Avec le tripot, on aura le bordel et la boutique de came, pourquoi pas une école de tags ?
Quel peut-être le but recherché ? Fournir en distraction la jeunesse bretonne. Je croyais que la Trinité leur offrait les joies saines de la mer. Mais peut-être en est-elle déjà blasée. Il est vrai que le bateau peut-être fatigant et que çà mouille !
Le jeu lui peut rapporter gros, oui, mais pas aux joueurs.
L'extension des jeux d'argent et de hasard dans la vie d'un pays est un signe de régression morale et sociale. Ils pullulent aujourd'hui aux cotés des spectacles cinématographiques ou télévisuels qui donnent de la vie une dimension virtuelle, mensongère, accrocheuse. Ce jeu est l'apanage des pays
sous-développés. Disons-le franchement, c'est une tare individuelle et une ineptie sociale.
Une grande compagnie d'exploiteurs de gogos est d'ailleurs cotée en bourse : la Française des jeux. La loterie nationale, le loto, le tiercé, les paris sportifs, les jeux télévisés à accroche financière s'ajoutent aux spectacles sportifs innombrables : football, rugby, tennis, golf traînant derrière eux les supporters déguisés et braillards. Ceux-ci ne sont pas des sportifs mais des voyeurs, sans parler des voluptés crasseuses et camées des raves-parties.
En revanche, pratiquement pas une médaille française aux championnats du monde de natation, 2 (petites) aux championnats d'athlétisme d'Edmonton, 2 à ceux de judo.
La décadence romaine fut, dit-on, consommée quand après l'édit de Caracalla, qui accorda la citoyenneté romaine à tous les barbares résidant dans l'Empire, triompha le slogan : "Panem et circenses", "du pain et des jeux".
Comment les édiles peuvent-ils se laisser piéger à ces miroirs aux alouettes ?
Ils oublient qu'il n'y a pas de cité sans morale, ni de vie sociale sans principes et qu'il n'est de pédagogie que d'exemple.
Le jeu de hasard, érigé en activité officielle, contrevient à une des règles millénaires de notre civilisation. C'est le travail et l'épargne qui enrichissent l'individu en lui procurant des revenus et la société en créant des investissements et des biens concrets. Le jeu n'offre que des illusions et surtout des désillusions.
Il est un facteur de ruine financière et morale. Fonder son avenir ou espérer la solution de ses problèmes pécuniaires de la chance et non de l'effort est un leurre qui n'enrichit que les ruffians. Que l'Etat ou les collectivités locales soient les promoteurs de cette escroquerie, sous le prétexte de rentrées fiscales, témoigne de la dégradation de la morale publique. Mais il n'est jamais trop tard pour revenir aux solutions de sagesse.
(Source http://www.front-national.com, le 30 août 2001)
Chers amis, chers compatriotes,
Mesdames, messieurs,
Je suis heureux de vous souhaiter la bienvenue à la Trinité-sur-Mer, le petit port breton où je suis né, il y a ...
Messieurs les conseillers régionaux, conseillers généraux et maires,
Chers amis, chers compatriotes,
Mesdames, messieurs,
un certain temps, ou plutôt, hélas, un temps certain.
Je veux tout d'abord remercier tous ceux, très nombreux, qui ont contribué à la réussite de ce rassemblement populaire réalisé à la bonne franquette, sur le terrain habituellement réservé aux concours hippiques.
Un grand merci au Président du Conseil Général, Monsieur Cavaillé et au maire de la Trinité sur Mer, Monsieur Germain.
J'adresse un salut grand fraternel tout particulier aux membres de la Caravane Présidentielle, jeunes du FNJ ou du DPS qui viennent sous la direction de Erwan Le Gouëllec et de ses
2 lieutenants Philippe Rouget et Guillaume Vouzellaud de parcourir en un mois, toutes les côtes françaises. De Menton à la Baule et de Dunkerque à la Trinité, parcourant 8 000 Kms, collant affiches, distribuant des tracts, rencontrant de temps en temps l'adversité de quelques voyous mais plus généralement l'accueil bon enfant de nos compatriotes. Ils ont démontré qu'il y a encore dans la jeunesse de notre pays un attachement à la Patrie et une volonté de l'exprimer, sans haine et sans crainte. Une petite pensée particulière pour notre conseiller régional de Paris Farid Smahi qui a tenu à faire la caravane comme un simple militant.
A tous, Merci.
Merci à vous, enfin, qui vous êtes arrachés, ne serait ce que quelques heures, à l'agrément des vacances pour entendre parler de la France.
La tradition s'était instaurée qu'au cur de l'été, je prononce un discours dans mon village natal à la Trinité-sur-Mer, par déférence pour ceux de mes compatriotes qui m'étaient les plus proches, au sein d'une population qui me connaissait ainsi que ma famille, depuis près d'un siècle, mais aussi de très nombreux "duchentils", mot breton qui désignait les touristes ayant une résidence et, pour qui la
Trinité-sur-Mer était devenue une seconde patrie. Le 3ème samedi d'août, ce meeting qui se tenait dans la salle des fêtes de l'ancienne Mairie, connaissait chaque année un succès de plus en plus grand et débordait non seulement de la salle mais même de la place de la Mairie, nous obligeant les années suivantes à louer un très coûteux chapiteau, raison pour laquelle, je dus renoncer.
Cette réunion estivale de la Trinité s'inscrit dans le cadre de la campagne présidentielle de 2002, qui revêtira une importance historique extraordinaire puisque la véritable question à laquelle devront répondre les Français, au-delà de savoir s'ils entendent continuer à accorder leur confiance aux hommes de la Bande des Quatre responsables depuis 30 ans d'une politique qui conduit la France au déclin et le peuple à la servitude, de répondre plus gravement à celle-ci :
Acceptent-ils d'un coeur léger que leur patrie la France sorte de l'histoire et disparaisse ?
Veulent-ils que l'on tourne la page des gloires et des sacrifices, qu'on verse aux oubliettes nos saints, nos héros, nos martyrs, nos savants, nos poètes français pour honorer le veau d'or et faire de notre drapeau tricolore un fanion de club ?
Je serai candidat, une fois encore, bien sur dans l'espoir d'être élu pour appliquer au pouvoir les réformes fondamentales que je propose dans le cadre maintenu d'une France indépendante et d'une République une et indivisible, et en tous cas pour incarner la volonté des français patriotes de ne pas subir.
Je vous ai dit que naguère, je consacrais ce discours, de préférence, à un sujet de politique étrangère, ou de politique militaire et certains d'entre vous se souviennent certainement de celui que je tins en août 1990, quelques jours après (28) que l'Irak ait envahi le Koweït. Je consacrai
2 heures et demie, 2 heures 25 exactement à brosser une fresque géopolitique de l'Irak, des origines à nos jours, et dire ce que je pensais des raisons du conflit et pourquoi il nous intéressait au premier chef, bien qu'il fut très lointain.
Je ne pensais pas alors que le gouvernement français aurait la criminelle stupidité de s'impliquer militairement contre ce petit pays qui était l'un de nos meilleurs amis et meilleurs clients, au bénéfice de la politique pétrolière et diplomatique des
Etats-Unis et de l'Angleterre dont on sait qu'ils n'ont jamais toléré quelque politique pétrolière indépendante de la France.
La guerre fut méthodiquement enclenchée par les Américains à partir de l'assurance donnée à Saddam Hussein par l'ambassadrice américaine en Irak Madame Glaspie, que les Etats-Unis n'interviendraient pas.
Elle fut menée médiatiquement par une campagne, habituelle chez les Américains, de mensonges et de calomnies, et militairement avec des moyens considérables et ultramodernes.
L' Irak, pays de 19 millions d'habitants fut écrasé et une centaine de milliers d'irakiens tués. Les alliés ne déplorèrent que quelques dizaines de morts dus à leurs propres armes auxquels il faut cependant ajouter, les dizaines de milliers
de GI (183 000 indemnisés), intoxiqués et irradiés par les munitions à l'uranium appauvri utilisé par les alliés.
Depuis 10 ans, malgré l'écrasement total de l'armée irakienne, et au mépris des lois de la guerre, la destruction de tous ses moyens de communication, de ses infrastructures industrielles et économiques, il n'est pas de semaine où l'aviation anglo-américaine n'effectue des raids de bombardement, tandis qu'un blocus féroce accule depuis une population à la ruine et à la misère. Selon l'ONU, il a déjà provoqué la mort de plus d'un million d'enfants, sans compter les vieillards et les pauvres.
Ce génocide criminel, mené par les nations les plus puissantes et les plus riches du monde, n'a suscité que les timides protestations, quand ce n'a pas été un silence complice, de la France qui disposait pourtant, du droit de veto au Conseil
de Sécurité.
Je voudrais, à ce sujet, rendre hommage à l'association "SOS enfants d'Irak" que préside ma femme Jany et à son action caritative qui contribue à soulager des misères indicibles dont l'Occident est le seul responsable et ainsi à sauvegarder l'image d'une France juste et généreuse. Elle fait le récit de cette mission dans un livre à paraître en septembre "SOS, enfants d'Irak". Bravo Jany !
Les résultats de cette politique ont été :
- L'installation sans doute durable des Etats-Unis dans la région pétrolière la plus riche du monde.
- La démonstration de l'écrasante supériorité militaire des Etats-Unis.
- Le renoncement à l'option musulmane "laïque et sociale" irakienne au profit de l'intégrisme religieux islamique.
- La faculté, pour les Etats-Unis, dans le cadre d'un consensus des lâchetés, d'entreprendre des expéditions punitives dans n'importe quelle région de la planète.
Cette politique allait s'affirmer selon les mêmes lignes dans les Balkans où la France s'engageait militairement pour soutenir l'OTAN contre son alliée traditionnelle : la Yougoslavie.
Le résultat en fut l'instauration d'un nouveau pays islamique, la Bosnie, à côté de l'Albanie, musulmane naguère bastion du communisme le plus dur, désormais proclamée alliée et la conquête par les musulmans albanophones d'une province de Yougoslavie, le Kosovo, berceau pourtant de la Nation Serbe, mais devenue majoritairement musulmane par l'afflux de réfugiés albanais fuyant le communisme et par leur prolifération démographique. Bel exemple à méditer pour les Français.
Mais la poudrière des Balkans ne sera pas pour autant éteinte, au contraire, le feu est déjà en Macédoine où Léotard joue les pompiers pyromanes comme son émule Kouchner le fit en Bosnie.
Dans cette partie du monde où rayonnait l'influence française, la Méditerranée étant devenue la "Mare Nostrum" des USA auxquels l'effondrement russe laissait les mains libres, celle-ci n'a cessé de reculer jusqu'à disparaître, que ce soit au Moyen-Orient, en Irak, en Iran, au Proche-Orient, en Syrie, au Liban, en Palestine, en Israël, en Egypte et en Europe Orientale, dans les Balkans.
L'Europe, elle, avait été inexistante, à la botte de l'OTAN (l'ancien secrétaire général de l'OTAN, le socialiste espagnol Solana étant devenu le responsable de la PESC, c'est-à-dire le ministre de fait des Affaires Etrangères et de la Défense européenne).
A noter que, pour agresser militairement la Yougoslavie, on ne prendra même plus les gants d'une opération légale puisqu'elle viole les résolutions de l'ONU mais aussi la Constitution d'une nation membre des Nations-Unies : la Yougoslavie, sera démantelée par l'Allemagne avec le silence complice de l'Europe et de la France, bombardée aux armes chimiques tandis que les alliés poussaient le Kosovo à la rébellion et armaient les terroristes d'extrême-gauche de l'UCK.
Cette fois encore, comme chaque fois que les Etats-Unis ont envie ou besoin d' entrer en guerre, ils utiliseront les procédés les plus douteux de désinformation et de provocation. Puritains d'origine, les Américains ne peuvent pas combattre sans mépriser et haïr l'ennemi et si, celui-ci, n'a pas une image de salaud suffisamment mobilisatrice, on la lui peint sur le visage. On sait que cette méthode a trouvé de nombreux adeptes en France, contre le Front National.
C'est déjà ce qui fit le gouvernement américain, en Libye en 1805. C'est ce qu'il fit aussi à Cuba pour déclencher la guerre avec l'Espagne en faisant sauter eux-mêmes leur cuirassé "Maine" en rade de la Havane.
Il en fut de même pour le torpillage guidé du paquebot Lusitania en 1916,
- et plus récemment à Pearl Harbor en 1942.
Une grande super production cinématographique vient de sortir 60 ans après, confortant la version officielle. Pourtant, celle-ci est contredite par de nombreux historiens qui affirment, preuves et aveux à l'appui, que Roosevelt, qui avait été réélu 2 ans auparavant sur un programme de non-intervention, souhaitait malgré une majorité isolationniste que son pays entre en guerre contre les puissances de l'axe. L'attaque japonaise, rendue d'ailleurs inéluctable par l'embargo pétrolier lancé par les Etats-Unis était parfaitement connue dans ses détails et que d'ailleurs, dans cette base avancée du Pacifique qui curieusement n'était pas en alerte, la vraie force navale : les porte-avions, avaient quitté Pearl Harbor 24 heures avant l'attaque.
Roosevelt pouvait en famille, comme le rapporte son gendre dans ses Mémoires faire déboucher le champagne à l'occasion de la nouvelle "Ils ont la tête dans le sac" dit-il. Son gendre rapporte même que le fameux discours "The Day of Shame, le "Jour de Honte" était déjà rédigé.
La France ayant renoncé à être une nation souveraine n'a plus de politique étrangère ni de politique militaire, l'une et l'autre, étant désormais concédées aux Etats-Unis, à travers l'Union Européenne qu'ils contrôlent par l'Allemagne, leur alliée la plus sure. (Brezinski).
Notre pays qui a pendant plus de mille ans marqué l'histoire du monde de son empreinte est devenu, sans que les Français s'en rendent compte, malgré les avertissements que je lance depuis des décennies, moins qu'un des 50 états américains aux USA, une simple province aux ordres du futur gouvernement fédéral. En un mot comme en cent, nous ne sommes plus maîtres chez nous, nos frontières ont été démantelées, nos lois ne sont plus faites à Paris mais à Bruxelles et, par exemple, nous n'aurons plus en 2004, même si nous le voulions, mais jusqu'ici nous ne l'avons pas voulu, aucun pouvoir sur l'immigration. Par l'Euro, notre économie, notre agriculture, nos métiers échapperont à notre volonté. Nous deviendrons un peuple d'ilotes, livré sans défense au Nouvel Ordre Mondial dont l'Europe fédérale n'est qu' une étape et une couverture.
Il y a 30 ans, la France avait encore une politique étrangère :
- Elle rejetait l'hégémonie américaine aussi bien en Europe qu'en Asie, ou dans les Amériques.
- Elle disposait dans les pays d'Islam d'une influence que fondait son histoire et l'intérêt majeur de leurs positions stratégiques et pétrolières.
En particulier, elle jouait un rôle déterminant au Proche-Orient et les Israéliens, palestiniens, libanais, syriens, tenaient compte de ses démarches.
- Elle s'efforçait de maintenir des liens de coopération étroite avec nos ex-colonies d'Afrique, tant sur le plan économique que militaire et culturel.
- Vis-à-vis de l'Europe, la France, soucieuse de son indépendance et de sa souveraineté, avançait prudemment en direction d'une confédération d'Etats solidaires mais indépendants.
Par son autorité internationale et sa puissance militaire, elle bénéficiait d'une considération qui renforçait ses liens avec nos départements et territoires d'Outre-mer, éléments nécessaires de la défense de notre espace maritime. Le troisième du monde.
Cette politique étrangère a été ruinée par l'aveuglement, la complaisance ou la complicité des dirigeants de la Vème République qu'ils aient été de droite ou de gauche.
Aujourd'hui, à l'orée du XXIème siècle :
- l'hégémonie américaine appuyée sur celle de l'Allemagne en Europe est totale dans le monde.
- La France n'a plus de politique arabe, mais, grâce aux américains, l'Islam entre en Europe en majesté.
- En Afrique, nous sommes en voie d'être évincés d'un continent que nous avions contribués à ouvrir au progrès et à la civilisation et dont les matières premières sont nécessaires à notre développement commun. Celui ci dépend d'une coopération étroite entre les 2 continents. La France doit aider l'Afrique à réussir sa reconversion. Celle-ci, permettra de fixer ses populations dans leur espace de vie traditionnel, et évitera des mouvements migratoires aussi désavantageux pour nous que nous avons pour eux-mêmes.
- Au Proche-Orient, les USA sont maîtres du jeu et nous ont écartés sans ménagement. Nous n'avons pas été, ni d'ailleurs l'Union Européenne, invités à la Conférence de Madrid, ni à celle de Dayton, Chirac n'ayant été autorisé qu'à fournir la salle et les chaises pour la signature.
Cependant, notre alignement sur les USA ne nous a pas mis à l'abri des conflits, puisque nous avons été entraînés à participer à deux guerres contre nos alliés, en Irak et dans les Balkans où nos gouvernements ont aidé à la mise en place de deux nations musulmanes au cur de l'Europe, tandis que, sous leur pression, nous nous déclarions favorables à l'entrée dans l'Union Européenne d'une troisième : la Turquie, pays qui passera dans les 25 prochaines années de 60 à 100 millions d'habitants.
Bien que ce soit en France, que se réfugient les Algériens (1 800 visas par jour, 600 000 par an), en proie à une guerre civile que nos gouvernements veulent ignorer, aucune réaction ne s'est faite ni à Matignon, ni à l'Elysée.
La France n'est plus dans le coup de la politique mondiale, ce qui n'est pas étonnant quand on sait qu'elle a renoncé à être une nation souveraine.
Je suis un candidat qui dérange, puisque je dis la vérité, je ne vous épargnerai donc pas les sujets qui fâchent, et dont on ne vous parle pas parce qu'ils fâchent. Tel est celui de la politique militaire. L'armée, naguère, était appelée "la grande muette", on peut dire aujourd'hui qu'elle est l'arlésienne.
Les conditions de la politique militaire ont été bouleversées depuis la seconde Guerre Mondiale, encore qu'elle soit comme d'habitude le modèle de référence pour certains esprits rétrogrades qui, comme en d'autres temps, travaillent à préparer la dernière guerre.
Le positionnement des Etats-Unis comme superpuissance unique, l'effondrement de la menace de l'armée Rouge. L'émergence de grandes puissances nouvelles (Chine, Inde), moyennes : (Pakistan, Brésil, Turquie, Corée) ou petites, mais dotées de moyens nucléaires, comme Israël ont modifié le cadre géopolitique du Monde.
Ces puissances ne visent plus seulement aujourd'hui à contrôler les étendues géographiques, terrestres, maritimes, aériennes ou spatiales, mais aussi, avec les produits indispensables à la survie des peuples, nourriture, pétrole, même les éléments comme l'eau ou l'air.
La démographie y joue un rôle de premier plan et l'on voit bien aujourd'hui, qu'en dehors du fait que le nombre et l'âge sont des facteurs de puissance, ce sont désormais les civils qui sont les cibles presque exclusives. Ce sont eux que l'on terrorisera, ruinera ou affamera, comme cela a été démontré en Irak et en Serbie par les alliés, au mépris des conventions de Genève par la destruction des infrastructures non-militaires. On voit aussi que les peuples qui ne savent ni ne veulent se défendre de l'invasion migratoire étrangère sont condamnés du fait de leur vieillissement physique et mental et de leur déficit démographique à la submersion ou à la subversion.
Or, notre armée d'active, paradoxalement ne s'est jamais trouvé engagée autant que depuis un quart de siècle dans des opérations belliqueuses. (Tchad, Zaïre, Liban, Mauritanie, Centre Afrique, Irak, Somalie, Rwanda, Balkans), mais hélas, pour le compte d'une autre politique nationale que la notre dans des emplois de supplétifs, de harkis de l'ONU et de l'OTAN.
Il n'y a pas de défense nationale, sans nation et sans esprit de défense lequel suppose la perception du danger possible et la volonté d'y faire face.
Depuis 30 ans, la France connaît un phénomène inquiétant d'immigration massive d'étrangers que notre système politique et social encourage en s'avérant incapable de l'intégrer dans la nation.
La présence de cette masse étrangère répartie en noyaux denses dans tout l'hexagone, en augmentation constante chaque année, la montée de minorités turbulentes et agressives soumises potentiellement à des influences politiques ou religieuses hostiles, la faiblesse de nos effectifs de sécurité intérieure, l'absence d'une garde nationale comme aux Etats-Unis, et surtout d'une doctrine d'action créent une situation d'extrême péril. Nos soi-disant élites politiques ou militaires ne semblent pas l' avoir discernée, comme en témoigne la pitoyable interview présidentielle du 14 juillet, jour de la fête Nationale, où le Président de la République préoccupé d'abord d'assurer sa défense personnelle n'a pas eu un mot pour la France, ni pour la Nation, ni pour l'armée.
Cela ne devrait pas étonner ceux qui savent que l'homme de gauche le plus détestable au pouvoir, ce n'est pas Jospin mais Chirac. C'est lui le véritable disciple de Mitterrand, qu'il fit d'ailleurs élire en 1981, en trahissant Giscard.
C'est lui qui, par la dissolution, est directement, et peut-être délibérément, responsable du gouvernement socialiste de Jospin depuis 4 ans. C'est Chirac, qui en frappant d'ostracisme le Front National a garanti à la gauche 20 ans de pouvoir. C'est encore lui qui, de contempteur de l'Europe giscardienne en est devenu le plus servile courtisan. C'est Chirac, la liste n'est pas exhaustive, qui, chef des armées et se disant gaulliste, à liquidé la puissance nucléaire française.
Monsieur Chevenement qui passe à tort pour un national de gauche et ne rate pas une occasion de dire une sottise à déclaré le 4 décembre 1997 : "La France, c'est comme une mobylette, çà marche au mélange". Il a plus l'habitude des voitures officielles que des mobylettes, sans cela, il saurait qu'au delà de 4 % le moteur casse !
Pour revenir aux questions militaires proprement dites, il faut savoir qu'aux armements classiques qui feront encore florès dans l'avenir pourront s'ajouter les armes chimiques, bactériologiques voire psychologiques comme la désinformation et la diabolisation de l'ennemi (ou de l'allié récalcitrant) en n'oubliant pas que beaucoup de ces armes peuvent être mises en oeuvre par des petits groupes de combattants en particulier dans le cadre de la guérilla ou du terrorisme.
Si nos dirigeants ne se contentaient pas d'être de serviles exécutants aux ordres de l'OTAN, ils analyseraient les dangers réels qui nous menacent, nous, et définiraient une politique de défense nationale de notre peuple avec les moyens et matériels qui doivent aujourd'hui plus à l'imagination et au réalisme qu'aux schémas obsolètes des états-majors.
Hic et nunc, aujourd'hui et maintenant, le danger le plus grave et le plus imminent qui nous guette est celui d'une subversion intérieure liée à l'immigration de masse. Manipulée de l'extérieur, ou agitée de l'intérieur, elle pourrait, si rien n'est fait, paralyser les forces de l'ordre et s'imposer par une insurrection même faiblement armée.
Ce n'est pas l'Europe qui a fait régner la paix entre les blocs pendant 50 ans, c'est la dissuasion nucléaire et ce n'est pas notre siège au conseil de sécurité qui nous a fait respecter mais notre force de frappe.
L'abandon progressif de l'arme nucléaire qui fonda notre politique de défense pendant plusieurs décennies s'est traduit par la fermeture du site, existant et d'un entretien peu coûteux du plateau d'Albion.
Le démantèlement de notre centre d'essais nucléaires du Pacifique mesure irréversible, fut exécutée au moment où les Américains conservaient et dotaient de crédits importants le leur au Nevada et où d'autres puissances accèdaient à la maîtrise de cette arme.
La dispersion des équipes scientifiques et techniques, la réduction des crédits consacrés à la recherche, sonnent le glas de la France, puissance nucléaire et même militaire.
Or, dans le même temps, une alliance politique et nucléaire s'est nouée entre la Chine, la Russie et l'Inde et il est probable que la Défence Anti-Missile va relancer une course aux armements nucléaires, identique à celle lancée par Kennedy et qui aboutit à l'absurde et ruineuse accumulation de
100 000 ogives nucléaires USA-URSS.
En outre, ces mesures se sont accompagnées de réductions drastiques de crédits et donc de matériels et personnels classiques.
Le porte-avions Charles de Gaulle va d'incidents en avatars, déjà périmé avant son lancement. Le Rafale, qui était un avion remarquable, il y a 20 ans, n'a pas trouvé de clients et sera obsolète rapidement, pour un prix exorbitant comme d'ailleurs le char Leclerc.
La conscription a été liquidée purement et simplement et pose le problème crucial de nos réserves et de la défense opérationnelle du territoire.
Le Président de la République , Chirac, aura été le liquidateur de l'armée française, comme il a été le fossoyeur de la nation.
En sortant des sentiers battus et en tirant les enseignements des conflits récents et des formidables progrès réalisés dans la miniaturisation, et l'électronique, il est possible à un pays de se doter de moyens militaires efficaces sans se ruiner, à condition pourtant de ne pas vouloir rivaliser avec les moyens ultra sophistiqués et coûteux de la Super Puissance.
C'est la mission des chefs politiques que de prévoir pour gouverner, de prévoir aussi pour prévenir les dangers qui menaceront les peuples, tant qu'il y aura des hommes. C'est le devoir des chefs militaires que de construire et d'entraîner l'armée à faire face victorieusement à l'ennemi potentiel de demain où qu'il soit, quelqu'il soit.
Il n'y a pas de défense nationale sans nation, ni d'armée nationale sans peuple souverain décidé à assumer, fut ce seul, le maintien de sa liberté et l'honneur de ses armes. Il n'y a pas non plus de défense nationale, sans esprit de défense, ni morale du sacrifice. Cela suppose une perception lucide du danger et une volonté inébranlable d'y faire face. Ceux qui chargés par la Constitution et le peuple de le faire et ne le font pas sont coupables, non de corruption, de concussion, de trafic d'influence mais de haute trahison.
L'unité nationale est, bien sûr, elle-même atteinte par ces affaiblissements de puissance. Initié en Nouvelle-Calédonie, par Mitterrand, le processus centrifuge touche aujourd'hui la Corse et l'on prépare l'opinion à l'abandon, que rejette pourtant l'immense majorité des corses, au bénéfice d'une poignée de terroristes dont nos gouvernants ont été ou sont les complices. Par extension du processus de Matignon, à toutes les régions, et avec la menace acceptée du terrorisme, on veut réaliser le démantèlement de la France au profit de l'Europe fédérale.
Demain, ce sera le tour du pays basque, de la Bretagne, de l'Alsace, du Languedoc, par le jeu combiné de la régionalisation, de la décentralisation et par la manipulation d'infimes minorités souvent stipendiées par des organismes étrangers comme "l'Union Fédéraliste des minorités ethniques européennes" qui siège en Allemagne et qui largement dotés financièrement, aident au développement des langues et cultures minoritaires en France.
La France est une et indivisible. L'indépendance de la Corse ou de toute autre partie du territoire est une trahison et, pour Chirac, une haute trahison. Faire quelque réforme de fond que ce soit sans avoir éradiqué le terrorisme, c'est plus qu'une sottise, c'est une escroquerie qui finira en trahison.
A ce propos, je voudrais mettre en garde contre les illusions de la régionalisation et de la décentralisation. Outre qu'elles se sont traduites, en 15 ans par le recrutement de 500 000 fonctionnaires supplémentaires et une dette de 1 500 milliards, elles ont surtout décentralisé la corruption, et le trafic d'influence à l'ensemble du pays.
Je crains que la régionalisation ait affaibli l'Etat-Nation qui fut pendant des siècles, leur puissance tutélaire, non au bénéfice des populations régionales mais à celui de l'Etat Fédéral Européen qui se fera rembourser au centuple les appuis et les subventions intéressés qu'il apporte aux exécutifs régionaux.
Alors que certains rêvent d'ajouter un étage supplémentaire, celui des pays, à la monstrueuse pyramide bureaucratique, Bruxelles prépare déjà le nouveau découpage en macro-régions à l'instar des "Länders" allemands, modèle incontournable des européistes. Il n'y aura pas de
province-Bretagne, même écartelée, il y aura une région du Grand Ouest dans laquelle elle sera noyée.
Quant à notre langue française, ciment de notre unité nationale, elle est aujourd'hui menacée par l'anglo-américain dont certains français, comme Madelin, prônent l'usage dans les manifestations culturelles, comme celle par exemple du bicentenaire de l'économiste libéral Frédéric Bastiat, et aussi et surtout, l'extrême médiocrité de l'enseignement du français en France.
Dois-je rappeler qu'avec un effectif de 1 100 000 fonctionnaires, et un budget de 600 milliards, l'éducation nationale reconnaît que 30 % des élèves qui rentrent en 6è ne savent pas lire correctement.
Fils de cette terre bretonne et chrétienne, j'ai justement voulu témoigner de mon attachement filial à nos valeurs et à ses traditions en allant ce matin avec mes amis et les jeunes de la caravane, rendre hommage à notre patronne Sainte Anne et aux centaines de milliers de bretons dont on ne peut oublier qu'ils sont morts pour la France. Dans le même esprit, je me suis incliné sur la tombe de Georges Cadoudal, général de l'Armée Royale, qui, face à Napoléon, mit sa tête au bout de ses idées.
C'est dire que j'éprouve une grande sympathie pour ceux qui uvrent à sauver nos traditions, nos chants, notre langue bretonne et notre culture pour peu qu'ils restent évidemment dans le domaine facultatif et dans le cadre de la Nation.
Quand on marche depuis longtemps sur la route politique, il faut de temps en temps se retourner pour mesurer le chemin parcouru et vérifier que l'on a pas dévié de son axe. Je revois mon affiche des élections municipales à Paris dans le XXè en 1983, il y a 18 ans. J'en fus élu conseiller avec 12 % des voix. Elle me sert de repère pour garder mon cap.
Je vous la rappelle :
chômage,
immigration,
insécurité,
fiscalisme,
dénatalité,
laxisme moral.
RAS LE BOL !
Depuis, je n'ai cessé d'avertir nos concitoyens de l'aggravation structurelle de chacun de ces phénomènes qui affaiblissaient de plus en plus gravement les chances d'avenir des français. On pourrait y ajouter l'enseignement et bien d'autres sujets de mécontentement.
Malgré les handicaps de toutes sortes : désinformation, calomnies, provocations, persécutions judiciaires, fiscales, sociales, ostracisme politique, diabolisation des hommes et des idées, trahison.
Le message d'alerte est passé auprès de 15 % des français et malgré les restrictions imposées à ma liberté de communication, j'ai obtenu à chacune des deux dernières élections présidentielles plus de 4 millions et demi de voix.
Il n'était pas étonnant que le Front National eut contre lui toutes les forces institutionnelles de l'établissement puisque celles-ci étaient complices de la politique de décadence que nous dénoncions et combattions.
Depuis 99, le système nous traite comme des morts politiques et nous refuse non seulement l'égalité des moyens d'expression médiatiques, mais les moyens médiatiques tout court. Sait-on assez par exemple qu'en l'an 2000, le Front National a eu droit à 0,2% du temps d'antenne radio et télé.
Il s'agit là de pratiques totalement antidémocratiques car la démocratie postule que le peuple souverain puisse exprimer sa volonté qui est la loi suprême dans notre République, qu'il soit loyalement et librement informé par les média auxquelles doivent avoir accès les formations politiques au prorata de leur importance.
Or, de la démocratie ne subsiste en France que le décor, des apparences derrière lesquels se cache un système ploutocratique d'inspiration, c'est-à-dire basé sur la puissance de l'argent et un système oligarchique d'exécution recruté exclusivement dans la haute fonction publique.
Les lobbies financiers et politiques font régner un véritable terrorisme intellectuel fondé sur la Pensée Unique, expression du "Politiquement Correct" importé des Etats-Unis et une censure impitoyable quand ce n'est pas une persécution délibérée des valeurs nationales et de leurs défenseurs.
L'idéologie des Droits de l'homme sert de paravent aux intérêts financiers et idéologiques, collectifs et personnels d'une véritable maffia sans légitimité puisque ne servant plus les intérêts de la Nation et du Peuple mais les leurs propres.
Le peuple, distrait de ses préoccupations fondamentales, aveuglé et assourdi, drogué par l'enseignement officiel marxiste et les manipulations de l'information "se rue dans la servitude", selon l'expression romaine.
Dieu merci, l'Histoire nous apprend que, dans ces périodes, il a souvent suffi de minorités lucides et courageuses pour enrayer les mécanismes du déclin et sauver leur pays et que la Providence a aidé ceux qui avaient commencé à s'aider eux-mêmes.
Mais il faut à un moment que le peuple apporte son appui à ce sursaut. C'est pourquoi, nous sommes là, ce soir d'été 2001 à la Trinité-sur-Mer, terre millénaire d'enracinement et de culture humaine, au sein de ce vieux peuple celte qui a tant donné à la France.
Comme le disait, il y a plus d'un siècle, notre compatriote Ernest Renan : "Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent, avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple". Il ajoutait ces mots que je méditais ce matin au pied du monument aux morts des 250 000 bretons morts pour la France en 14-18.
"On aime à proportion des sacrifices qu'on a consentis, des maux qu'on a souffert".
Ces vies offertes en sacrifice à la Patrie ne sont qu'une partie des souffrances et des chagrins consentis par tout un peuple pour défendre sa terre, celle de ses ancêtres et celles de ses enfants.
Nous ne pouvons abandonner l'oeuvre commune qui a été bâtie avec leur sang et leurs larmes.
Voici que vient l'heure où le soleil se couche sur la mer océane projetant sur les landes en fleurs l'ombre portée des menhirs. Fredonnons dans nos coeurs la vieille complainte celtique : Kousk Kousk O mam Breiz Kousk.
Dors, dors, O mère Bretagne dors,
Car tes enfants veillent sur ton sommeil,
Dors.
Voici que vient le temps de conclure et de rompre le cercle magique des âmes, des esprits et des coeurs.
La France, comme les Etats-Nations de l'Union Européenne est prise entre la mondialisation (on devrait dire la marchandisation), et le fédéralisme. On nous dit que la Nation doit s'effacer devant l'Europe, que c'est une évolution irréversible et que le combat des patriotes est voué à l'échec. Je ne le croix pas !
Quand on se rend compte qu'on est dans une impasse, il ne faut pas continuer mais revenir en arrière pour reprendre la bonne voie. Rien n'est perdu, tant qu'il y a une volonté, car alors il y a un chemin.
Beaucoup de projets européens pharaoniques se sont écroulés. Le Saint Empire romain germanique, l'Empire Napoléonien, le Reich pour 1000 ans et qui en dura 12 et l'Internationale communiste qui devait être le genre humain, 70 ans.
C'est dans cette phase apparemment irrésistible que le combat est le plus difficile contre les forces coalisées qu'on sait colossales. Mais le temps viendra ou ceux qui ont vu juste feront triompher les solutions salvatrices. C'est le combat que nous menons contre vents et marées.
L'élection présidentielle française, si elle permet le regroupement sur le candidat national de toutes les forces de résistance, de tous les patriotes français, peut aider à gagner la Bataille de France et ouvrir à notre pays, en coopération étroite avec les autres nations européennes, cette Europe des Nations, respectueuse des souverainetés et solidaire dans les projets fondamentaux.
Europe des Nations, indépendante des blocs actuels ou futurs, apte à défendre la sécurité, la liberté, le bien être de leurs peuples et à continuer de faire rayonner sur le monde les vraies valeurs de la civilisation.
Les causes principales de notre déclin ne sont pas extérieures et si tel était le cas, nous ne pourrions qu'être emportés par le torrent de l'Histoire.
Elle nous sont propres et bien sûr, nécessitent une prise de consience et une résolution individuelle avant de devenir utilement collectives.
Ce sont l'égoïsme, l'indifférence, le a quoi bonisme, le je m'en foutisme, la perte de la foi et du sens des valeurs, du goût de l'effort et du culte du sacrifice.
Beaucoup de ceux qui baissent les bras ou la tête, ne savent même plus, (il est vrai qu'on ne leur a pas appris), que ce qu'ils sont, ce qu'ils ont, ils le doivent à ceux qui les ont précédé tout au long de la chaine des générations et qui ont préservé leur vie, leurs libertés, leur cadre de vie, leur dignité à force d'efforts, de souffrances et de sacrifices.
Ne pas se considérer comme redevable de tout cela aux générations futures, c'est escroquer la vie, c'est trahir l'avenir. Nous ne nous battons pas pour des causes perdues mais pour des causes à gagner guidés par l'amour des notres et au-dessus par celui de la France.
Dans ces moments qui précèdent l'affrontement décisif, où l'appréhension, l'émotion étreignent le coeur et les entrailles, pour libérer l'énergie et entraîner les français dans la Bataille de France, poussons le vieux cri des français.
Haut les coeurs ! Vive la France !
Mais, comme les petits problèmes peuvent poser des questions de principe, je voudrais en évoquer un dont on me dit qu'il préoccupe à juste titre mes compatriotes trinitains et carnacois.
Je me suis laissé dire que les deux municipalités de Carnac et de la Trinité-sur-Mer se disputaient l'honneur, si j'ose dire par antiphrase, d'accueillir un casino-hôtel avec de ces machines à sous que l'on appelle justement des bandits-manchots car ils vous volent sans même avoir à mettre les mains dans vos poches.
Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? On pourrait aussi faire venir des amazones d'Europe de l'Est, elles sont très belles et très sexy, et avoir une petite boutique pour du crack, du hasch, de l'ecstasy et autres amuse-gueule de bois. Avec le tripot, on aura le bordel et la boutique de came, pourquoi pas une école de tags ?
Quel peut-être le but recherché ? Fournir en distraction la jeunesse bretonne. Je croyais que la Trinité leur offrait les joies saines de la mer. Mais peut-être en est-elle déjà blasée. Il est vrai que le bateau peut-être fatigant et que çà mouille !
Le jeu lui peut rapporter gros, oui, mais pas aux joueurs.
L'extension des jeux d'argent et de hasard dans la vie d'un pays est un signe de régression morale et sociale. Ils pullulent aujourd'hui aux cotés des spectacles cinématographiques ou télévisuels qui donnent de la vie une dimension virtuelle, mensongère, accrocheuse. Ce jeu est l'apanage des pays
sous-développés. Disons-le franchement, c'est une tare individuelle et une ineptie sociale.
Une grande compagnie d'exploiteurs de gogos est d'ailleurs cotée en bourse : la Française des jeux. La loterie nationale, le loto, le tiercé, les paris sportifs, les jeux télévisés à accroche financière s'ajoutent aux spectacles sportifs innombrables : football, rugby, tennis, golf traînant derrière eux les supporters déguisés et braillards. Ceux-ci ne sont pas des sportifs mais des voyeurs, sans parler des voluptés crasseuses et camées des raves-parties.
En revanche, pratiquement pas une médaille française aux championnats du monde de natation, 2 (petites) aux championnats d'athlétisme d'Edmonton, 2 à ceux de judo.
La décadence romaine fut, dit-on, consommée quand après l'édit de Caracalla, qui accorda la citoyenneté romaine à tous les barbares résidant dans l'Empire, triompha le slogan : "Panem et circenses", "du pain et des jeux".
Comment les édiles peuvent-ils se laisser piéger à ces miroirs aux alouettes ?
Ils oublient qu'il n'y a pas de cité sans morale, ni de vie sociale sans principes et qu'il n'est de pédagogie que d'exemple.
Le jeu de hasard, érigé en activité officielle, contrevient à une des règles millénaires de notre civilisation. C'est le travail et l'épargne qui enrichissent l'individu en lui procurant des revenus et la société en créant des investissements et des biens concrets. Le jeu n'offre que des illusions et surtout des désillusions.
Il est un facteur de ruine financière et morale. Fonder son avenir ou espérer la solution de ses problèmes pécuniaires de la chance et non de l'effort est un leurre qui n'enrichit que les ruffians. Que l'Etat ou les collectivités locales soient les promoteurs de cette escroquerie, sous le prétexte de rentrées fiscales, témoigne de la dégradation de la morale publique. Mais il n'est jamais trop tard pour revenir aux solutions de sagesse.
(Source http://www.front-national.com, le 30 août 2001)