Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Bonjour à tous ! Et merci de votre présence aujourd'hui pour le lancement de la Fête de la Gastronomie !
En France, la gastronomie, c'est un sport national ! De la tripaille de Gargantua à la madeleine de Proust, en passant par le ventre de Paris de Zola : toute notre littérature en témoigne ! Les Français sont des gourmets et des gourmands ! C'est pour cela que fêter la gastronomie, c'est fêter notre culture, nos savoir-faire, notre patrimoine ; en un mot, notre identité.
Le sociologue Théodore Zeldin définit la gastronomie comme étant « l'art d'utiliser la nourriture pour créer le bonheur ». Sur quoi repose ce bonheur ?
Sur des valeurs humaines essentielles : le partage, la convivialité et la proximité.
Sur des besoins humains essentiels : l'identité, la culture, le territoire.
Sur des exigences humaines essentielles : la qualité, le respect de la nature, la transmission.
Sur les plaisirs humains essentiels de nos cinq sens : le goût, le toucher, le parfum, l'ouïe et la vue.
Ce sont des valeurs, des plaisirs, des besoins, des exigences intangibles Mais qu'il faut pourtant constamment réinventer pour leur donner vie et les incarner !
La gastronomie est justement une longue chaîne incarnée par des professionnels très nombreux et de différents secteurs : les restaurateurs, les artisans, les cuisiniers, les commerçants, mais aussi les agriculteurs. 800 000 salariés, 135 000 entreprises, un chiffre d'affaires de 145 milliards d'euros.
La gastronomie est un secteur économique de poids, pourvoyeur d'emplois, qui va de la fourche à la fourchette ! C'est pourquoi pour la deuxième année consécutive nous avons mis en place un partenariat officiel avec le Ministère de l'agriculture.
Pour ces professionnels, j'ai mené une politique de valorisation en leur faveur :
- Le nouveau statut d'artisan-cuisinier : L'inscription du métier de cuisinier au répertoire des métiers. Il s'agit tout simplement de valoriser le cuisinier, et le statut d'artisan pourra être adopté sur la base du volontariat. Ce statut vient d'être introduit par amendement sénatorial au projet de loi pour la croissance et l'activité.
- La mention rénovée du fait-maison : mieux informer les consommateurs et mieux valoriser encore le travail et le savoir-faire des restaurateurs. Gage d'authenticité pour les restaurateurs et gage de transparence pour les consommateurs.
- Le renforcement du titre de maître-restaurateur : 1) Reconnaître que le Maître Restaurateur puisse être un employé : cela répond à la demande spécifique de certains établissements gérés par un salarié qualifié. 2) Moderniser le cahier des charges : Tout d'abord, en cuisine, c'est 100% fait maison. Deuxièmement, les produits sont majoritairement des produits frais et il faut privilégier les produits régionaux et de saison. Enfin, ce nouveau cahier des charges simplifie les règles sur la tenue de la salle l'accueil, pour centrer le dispositif sur l'excellence de l'établissement. Il convient de rappeler que ces critères sont évalués régulièrement par un organisme indépendant, ce qui garantit le sérieux de la démarche.
- Laurent Fabius, Ministre des affaires étrangère et du développement international, est à l'initiative de l'événement « Good France/Goût de France » qui permet de célébrer la gastronomie autour du monde : le 19 mars 2015, l'ensemble du réseau diplomatique français était mobilisé pour promouvoir la gastronomie à la française. Dans toutes les ambassades et dans plus de 1300 restaurants dans le monde, les chefs ont célébré, chacun à leur façon, cet art de vivre, porteur des valeurs de partage et de convivialité. 85% de l'ensemble des chefs participants sont étrangers.
- Le Président de la République a pris des engagements importants en faveur de l'apprentissage la semaine dernière :
* Dispositif « coût zéro » pour les apprentis mineurs dans les PME de moins de 11 salariés, à partir de la rentrée 2015. Le salaire sera pris en charge par l'Etat. Cette aide devrait concerner 70.000 jeunes.
* Extension de la prime d'activité aux étudiants salariés et aux apprentis pour leur permettre d'obtenir une rémunération au moins équivalente à 0,8 Smic, soit environ 900 euros nets mensuels. Environ 80.000 apprentis devraient être concernés.
* Cela vient compléter des mesures qui sont déjà en oeuvre : primes pour les entreprises qui embauchent des apprentis, aides financières de fonds européens et du Programme d'Investissement d'Avenir pour les apprentis en difficulté, notamment pour leur logement, 3) prise en compte de l'apprentissage pour la validation des droits à la retraite (décret 17 décembre 2014).
Toutes ces mesures sont complémentaires les unes des autres et témoignent de notre détermination pour promouvoir et faire rayonner la gastronomie. C'est un dispositif global pour promouvoir la gastronomie et agir sur chaque levier, sur chacune de ses dimensions.
Au-delà de la création de valeur économique, de valeur sociale, la gastronomie crée de la valeur territoriale, puisqu'elle est le fruit de nos terroirs. Ce sont eux qui permettent de créer un produit noble et de qualité. D'ailleurs, chaque Français s'est forgé une géographie gastronomique centrée sur son terroir d'origine ou de référence. Il y a une, des, géographies du « bien-manger », puisque la gastronomie entretient une connivence avec le paysage, la géographie.
La Fête de la Gastronomie a donc une dimension plurielle, à la fois économique, touristique et culturelle, et son succès se confirme d'année en année.
En 2014, il y a eu 9 300 événements, dont 232 à l'étranger, près de 280 000 professionnels impliqués et 1 300 000 participants.
Amateurs et professionnels de la Gastronomie se sont retrouvés autour d'une passion française, et je tiens à remercier Guillaume Gomez, parrain de l'édition 2014, pour son engagement et son implication pour la réussite de cette Fête !
Cette année, pour cette 5e édition, la thématique choisie est « la créativité et l'audace ». Cette thématique fait appel à l'imagination de tous les Français !
En choisissant pour thème « La créativité et l'audace », nous faisons le choix de l'inédit, de l'impromptu, de l'insolite !
En choisissant pour thème « La créativité et l'audace », nous faisons le choix d'un état d'esprit, d'une philosophie. C'est la philosophie de la curiosité, c'est l'amour du risque et de l'aventure, c'est le goût de l'inconnu et de la découverte.
En choisissant pour thème « La créativité et l'audace », nous faisons le choix de sortir des sentiers battus, de combattre la peur de l'échec, de refuser la fatalité, de promouvoir les idées neuves.
En choisissant pour thème « La créativité et l'audace », nous faisons le choix de revenir à l'essence même de la gastronomie. La tarte tatin n'a-t-elle pas été inventée par erreur ? Les recettes de cuisine ne sont-elles pas le fruit d'essais mille fois renouvelés ? Combien d'essais pour trouver LA bonne recette ? Combien d'échecs avant de découvrir le bon mélange, le juste dosage, les mesures adéquates ? Combien de peurs écartées avant de trouver en soi l'énergie de recommencer et de réussir ?
En choisissant pour thème « La créativité et l'audace », nous faisons le choix de promouvoir ces valeurs conquérantes, fondatrices et optimistes, dans tous nos territoires, et parmi tous nos concitoyens. La créativité et l'audace sont des valeurs républicaines que nous choisissons de mettre, en cette édition 2015, au service de la liberté, de l'égalité et de la fraternité gastronomiques !
Je tiens à remercier particulièrement Anne-Sophie Pic, qui est la seule femme chef triplement étoilée, et qui a accepté de parrainer cette année la Fête qui nous rassemble. C'est la première fois qu'une femme est choisie comme marraine !
C'est une chance et un honneur d'avoir à nos côtés cette grand cuisinière, reconnue à travers le monde pour sa créativité et son audace, comme pour son talent et sa générosité. Elle promeut tous les jours la gastronomie française et ses belles valeurs.
Je suis donc convaincue que notre marraine, saura porter avec force les ambitions de la Fête.
Nos ambitions, justement, j'y viens : pour la première année, nous avons annoncé très en amont les dates de cette Fête, de manière à ce qu'elle puisse permettre au plus grand nombre de s'y impliquer. Nous avons pour objectif plus de 10.000 événements en 2015 et je suis convaincue que nous y arriverons !
La Fête de la Gastronomie montre qu'il est possible d'engager des dynamiques vertueuses au service du développement économique du pays et de l'emploi, grâce à des éléments très concrets et ancrés dans la vie quotidienne et la culture françaises.
Alors, oui, il faut être encore plus ambitieux à présent et développer l'action engagée pour asseoir une organisation et un dispositif permettant de répondre aux attentes et aux promesses que les premières éditions ont suscitées auprès de tous les acteurs concernés. Plus qu'un événement annuel, la cinquième édition de la Fête de la Gastronomie doit être le point d'orgue d'une année d'actions de terrain, en faveur du développement économique du secteur.
Cette Fête doit rassembler une communauté plus élargie que celle de la gastronomie au sens strict, parce qu'elle est un outil de développement économique global, qui implique des acteurs de tous horizons : les acteurs de la gastronomie, bien sûr, mais aussi les acteurs de la filière agricole, du tourisme, de l'éducation, de la culture, de la solidarité, de la formation, des collectivités territoriales Toute une communauté d'acteurs différents et donc complémentaires, qui peuvent et doivent se sentir concernés.
La France, c'est un cocktail de saveurs ; c'est entre autres, les herbes de Provence, le sel de Camargue, le saucisson de Lyon, la moutarde de Dijon, les restaurants insolites, les cuisiniers créatifs, les artisans et les producteurs de qualité passionnés par leur métier !
Ce qui nous réunit tous, nous Français, ce qui suscite le plus d'attrait, de curiosité, d'envie même, parmi nos voisins, parmi les touristes, c'est cet amour,- un amour exigeant -, pour la France gastronomique.
Pour protéger, développer et faire rayonner cette France, il faut une recette à la hauteur de ces ambitions : des mesures concrètes, des initiatives créatives, le rassemblement de tous, une louche généreuse d'enthousiasme et un zeste de fantaisie ! C'est la recette de la réussite !
Je vous remercie de votre attention.
Source http://www.economie.gouv.fr, le 7 mai 2015
Bonjour à tous ! Et merci de votre présence aujourd'hui pour le lancement de la Fête de la Gastronomie !
En France, la gastronomie, c'est un sport national ! De la tripaille de Gargantua à la madeleine de Proust, en passant par le ventre de Paris de Zola : toute notre littérature en témoigne ! Les Français sont des gourmets et des gourmands ! C'est pour cela que fêter la gastronomie, c'est fêter notre culture, nos savoir-faire, notre patrimoine ; en un mot, notre identité.
Le sociologue Théodore Zeldin définit la gastronomie comme étant « l'art d'utiliser la nourriture pour créer le bonheur ». Sur quoi repose ce bonheur ?
Sur des valeurs humaines essentielles : le partage, la convivialité et la proximité.
Sur des besoins humains essentiels : l'identité, la culture, le territoire.
Sur des exigences humaines essentielles : la qualité, le respect de la nature, la transmission.
Sur les plaisirs humains essentiels de nos cinq sens : le goût, le toucher, le parfum, l'ouïe et la vue.
Ce sont des valeurs, des plaisirs, des besoins, des exigences intangibles Mais qu'il faut pourtant constamment réinventer pour leur donner vie et les incarner !
La gastronomie est justement une longue chaîne incarnée par des professionnels très nombreux et de différents secteurs : les restaurateurs, les artisans, les cuisiniers, les commerçants, mais aussi les agriculteurs. 800 000 salariés, 135 000 entreprises, un chiffre d'affaires de 145 milliards d'euros.
La gastronomie est un secteur économique de poids, pourvoyeur d'emplois, qui va de la fourche à la fourchette ! C'est pourquoi pour la deuxième année consécutive nous avons mis en place un partenariat officiel avec le Ministère de l'agriculture.
Pour ces professionnels, j'ai mené une politique de valorisation en leur faveur :
- Le nouveau statut d'artisan-cuisinier : L'inscription du métier de cuisinier au répertoire des métiers. Il s'agit tout simplement de valoriser le cuisinier, et le statut d'artisan pourra être adopté sur la base du volontariat. Ce statut vient d'être introduit par amendement sénatorial au projet de loi pour la croissance et l'activité.
- La mention rénovée du fait-maison : mieux informer les consommateurs et mieux valoriser encore le travail et le savoir-faire des restaurateurs. Gage d'authenticité pour les restaurateurs et gage de transparence pour les consommateurs.
- Le renforcement du titre de maître-restaurateur : 1) Reconnaître que le Maître Restaurateur puisse être un employé : cela répond à la demande spécifique de certains établissements gérés par un salarié qualifié. 2) Moderniser le cahier des charges : Tout d'abord, en cuisine, c'est 100% fait maison. Deuxièmement, les produits sont majoritairement des produits frais et il faut privilégier les produits régionaux et de saison. Enfin, ce nouveau cahier des charges simplifie les règles sur la tenue de la salle l'accueil, pour centrer le dispositif sur l'excellence de l'établissement. Il convient de rappeler que ces critères sont évalués régulièrement par un organisme indépendant, ce qui garantit le sérieux de la démarche.
- Laurent Fabius, Ministre des affaires étrangère et du développement international, est à l'initiative de l'événement « Good France/Goût de France » qui permet de célébrer la gastronomie autour du monde : le 19 mars 2015, l'ensemble du réseau diplomatique français était mobilisé pour promouvoir la gastronomie à la française. Dans toutes les ambassades et dans plus de 1300 restaurants dans le monde, les chefs ont célébré, chacun à leur façon, cet art de vivre, porteur des valeurs de partage et de convivialité. 85% de l'ensemble des chefs participants sont étrangers.
- Le Président de la République a pris des engagements importants en faveur de l'apprentissage la semaine dernière :
* Dispositif « coût zéro » pour les apprentis mineurs dans les PME de moins de 11 salariés, à partir de la rentrée 2015. Le salaire sera pris en charge par l'Etat. Cette aide devrait concerner 70.000 jeunes.
* Extension de la prime d'activité aux étudiants salariés et aux apprentis pour leur permettre d'obtenir une rémunération au moins équivalente à 0,8 Smic, soit environ 900 euros nets mensuels. Environ 80.000 apprentis devraient être concernés.
* Cela vient compléter des mesures qui sont déjà en oeuvre : primes pour les entreprises qui embauchent des apprentis, aides financières de fonds européens et du Programme d'Investissement d'Avenir pour les apprentis en difficulté, notamment pour leur logement, 3) prise en compte de l'apprentissage pour la validation des droits à la retraite (décret 17 décembre 2014).
Toutes ces mesures sont complémentaires les unes des autres et témoignent de notre détermination pour promouvoir et faire rayonner la gastronomie. C'est un dispositif global pour promouvoir la gastronomie et agir sur chaque levier, sur chacune de ses dimensions.
Au-delà de la création de valeur économique, de valeur sociale, la gastronomie crée de la valeur territoriale, puisqu'elle est le fruit de nos terroirs. Ce sont eux qui permettent de créer un produit noble et de qualité. D'ailleurs, chaque Français s'est forgé une géographie gastronomique centrée sur son terroir d'origine ou de référence. Il y a une, des, géographies du « bien-manger », puisque la gastronomie entretient une connivence avec le paysage, la géographie.
La Fête de la Gastronomie a donc une dimension plurielle, à la fois économique, touristique et culturelle, et son succès se confirme d'année en année.
En 2014, il y a eu 9 300 événements, dont 232 à l'étranger, près de 280 000 professionnels impliqués et 1 300 000 participants.
Amateurs et professionnels de la Gastronomie se sont retrouvés autour d'une passion française, et je tiens à remercier Guillaume Gomez, parrain de l'édition 2014, pour son engagement et son implication pour la réussite de cette Fête !
Cette année, pour cette 5e édition, la thématique choisie est « la créativité et l'audace ». Cette thématique fait appel à l'imagination de tous les Français !
En choisissant pour thème « La créativité et l'audace », nous faisons le choix de l'inédit, de l'impromptu, de l'insolite !
En choisissant pour thème « La créativité et l'audace », nous faisons le choix d'un état d'esprit, d'une philosophie. C'est la philosophie de la curiosité, c'est l'amour du risque et de l'aventure, c'est le goût de l'inconnu et de la découverte.
En choisissant pour thème « La créativité et l'audace », nous faisons le choix de sortir des sentiers battus, de combattre la peur de l'échec, de refuser la fatalité, de promouvoir les idées neuves.
En choisissant pour thème « La créativité et l'audace », nous faisons le choix de revenir à l'essence même de la gastronomie. La tarte tatin n'a-t-elle pas été inventée par erreur ? Les recettes de cuisine ne sont-elles pas le fruit d'essais mille fois renouvelés ? Combien d'essais pour trouver LA bonne recette ? Combien d'échecs avant de découvrir le bon mélange, le juste dosage, les mesures adéquates ? Combien de peurs écartées avant de trouver en soi l'énergie de recommencer et de réussir ?
En choisissant pour thème « La créativité et l'audace », nous faisons le choix de promouvoir ces valeurs conquérantes, fondatrices et optimistes, dans tous nos territoires, et parmi tous nos concitoyens. La créativité et l'audace sont des valeurs républicaines que nous choisissons de mettre, en cette édition 2015, au service de la liberté, de l'égalité et de la fraternité gastronomiques !
Je tiens à remercier particulièrement Anne-Sophie Pic, qui est la seule femme chef triplement étoilée, et qui a accepté de parrainer cette année la Fête qui nous rassemble. C'est la première fois qu'une femme est choisie comme marraine !
C'est une chance et un honneur d'avoir à nos côtés cette grand cuisinière, reconnue à travers le monde pour sa créativité et son audace, comme pour son talent et sa générosité. Elle promeut tous les jours la gastronomie française et ses belles valeurs.
Je suis donc convaincue que notre marraine, saura porter avec force les ambitions de la Fête.
Nos ambitions, justement, j'y viens : pour la première année, nous avons annoncé très en amont les dates de cette Fête, de manière à ce qu'elle puisse permettre au plus grand nombre de s'y impliquer. Nous avons pour objectif plus de 10.000 événements en 2015 et je suis convaincue que nous y arriverons !
La Fête de la Gastronomie montre qu'il est possible d'engager des dynamiques vertueuses au service du développement économique du pays et de l'emploi, grâce à des éléments très concrets et ancrés dans la vie quotidienne et la culture françaises.
Alors, oui, il faut être encore plus ambitieux à présent et développer l'action engagée pour asseoir une organisation et un dispositif permettant de répondre aux attentes et aux promesses que les premières éditions ont suscitées auprès de tous les acteurs concernés. Plus qu'un événement annuel, la cinquième édition de la Fête de la Gastronomie doit être le point d'orgue d'une année d'actions de terrain, en faveur du développement économique du secteur.
Cette Fête doit rassembler une communauté plus élargie que celle de la gastronomie au sens strict, parce qu'elle est un outil de développement économique global, qui implique des acteurs de tous horizons : les acteurs de la gastronomie, bien sûr, mais aussi les acteurs de la filière agricole, du tourisme, de l'éducation, de la culture, de la solidarité, de la formation, des collectivités territoriales Toute une communauté d'acteurs différents et donc complémentaires, qui peuvent et doivent se sentir concernés.
La France, c'est un cocktail de saveurs ; c'est entre autres, les herbes de Provence, le sel de Camargue, le saucisson de Lyon, la moutarde de Dijon, les restaurants insolites, les cuisiniers créatifs, les artisans et les producteurs de qualité passionnés par leur métier !
Ce qui nous réunit tous, nous Français, ce qui suscite le plus d'attrait, de curiosité, d'envie même, parmi nos voisins, parmi les touristes, c'est cet amour,- un amour exigeant -, pour la France gastronomique.
Pour protéger, développer et faire rayonner cette France, il faut une recette à la hauteur de ces ambitions : des mesures concrètes, des initiatives créatives, le rassemblement de tous, une louche généreuse d'enthousiasme et un zeste de fantaisie ! C'est la recette de la réussite !
Je vous remercie de votre attention.
Source http://www.economie.gouv.fr, le 7 mai 2015