Conseil des ministres du 8 juillet 2015. La situation de l’emploi

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Le ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social a présenté une communication relative à la situation de l’emploi.
Les indicateurs économiques sont, depuis plusieurs mois, favorablement orientés. L’Insee a confirmé le mois dernier que le mouvement de reprise économique enregistré au premier trimestre, dynamisé par la montée en charge du pacte de responsabilité et de solidarité, se poursuivra tout au long de cette année, rejoignant ainsi les prévisions d’autres institutions économiques nationales et internationales.
L’enjeu des prochains mois est donc d’accompagner ce retour de la croissance en levant les freins au recrutement qui subsistent. C’est l’objectif des réformes menées par le Gouvernement, qui, en améliorant la sécurisation des parcours professionnels, en renforçant le dialogue social en entreprise et plus généralement en réformant le droit du travail, contribuent au développement de l’emploi.
Afin d’accélérer et d’amplifier les effets de la reprise économique sur l’emploi, le Premier ministre a annoncé la mise en place d’une aide de 4 000 euros sur deux ans pour tout premier salarié recruté par les très petites entreprises et petites et moyennes entreprises. Cette aide est d’ores et déjà effective et porte sur les recrutements réalisés à compter du 9 juin.
Cette mesure s’inscrit dans la continuité de l’action du Gouvernement pour faire reculer le chômage. Elle s’ajoute aux 100 000 contrats aidés supplémentaires annoncés le mois dernier et à l’effort financier exceptionnel de la part des partenaires sociaux et de l’Etat pour donner à 100 000 demandeurs d’emploi l’accès à une formation de qualité.
Cette reprise de la croissance et l’action du Gouvernement montrent leurs premiers effets positifs sur les créations nettes d’emploi. Ainsi, l’emploi salarié s’est stabilisé au 1er trimestre, les déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) ont progressé de 1,3 % sur les trois derniers mois et l’intérim, qui est un indicateur avancé de l’évolution du marché du travail, se redresse et augmente de 2,3 % depuis le mois de janvier.Il faut toutefois un délai de plusieurs mois avant que la reprise de l’activité ne se traduise par des embauches suffisantes pour faire reculer le chômage.