Texte intégral
Le président de la République s'est entretenu ce jour avec Mme Héla CHEIKHROUHOU, directrice exécutive du Fonds vert pour le climat, qui lui a fait part d'avancées importantes en matière de structuration et d'activités du Fonds, opérationnel depuis mai 2015.
Les premiers projets de lutte contre le réchauffement climatique, à l'intention des pays en développement les plus vulnérables, pourront ainsi être adoptés lors de la réunion du conseil du Fonds, du 2 au 5 novembre en Zambie.
Le président de la République a rappelé l'effort important de la France pour le financement de la lutte contre le réchauffement climatique : la contribution de 1 Md USD (sur 4 ans) à la capitalisation du Fonds vert, annoncée à l'AGNU en septembre 2014, et l'augmentation de 2 Mds d'euros d'ici 2020, annoncée à l'AGNU de 2015, de la part de nos financements pour le développement dédiée au climat, de 3 Mds d'euros actuellement.
Il a souhaité que le Fonds vert pour le climat, créé à la suite de la conférence de Copenhague pour être l'instrument financier multilatéral de la convention sur les changements climatiques, monte en puissance, et que de nouvelles contributions puissent venir renforcer ses moyens.
Le Fonds vert pour le climat, très attendu par les pays en développement, constitue en effet une composante et un catalyseur essentiels de la mobilisation des 100 Mds USD par an à partir de 2020, promis à Copenhague en 2009.
A la veille de la réunion ministérielle de Lima le 9 octobre sur le financement de la lutte contre le réchauffement climatique, les premiers résultats concrets apportés par le Fonds vert constituent un signal très encourageant.