Texte intégral
L'Union européenne a appelé, dans une déclaration du 15 juillet 2015, les autorités chinoises à enquêter sur les circonstances du décès de Tenzin Delek Rinpoché. La France fait régulièrement part de sa préoccupation à l'égard de la situation au Tibet, publiquement et dans le cadre de ses contacts bilatéraux avec les autorités chinoises. Elle rappelle son attachement au respect des droits de l'Homme, en particulier à la liberté de religion ou de conviction.
Lors du passage de la Chine, le 22 octobre 2013, devant le Conseil des droits de l'Homme dans le cadre de la 17e session de l'examen périodique universel, la France a émis plusieurs recommandations en ce sens.
Au niveau européen, la question tibétaine est abordée avec les autorités chinoises dans le cadre du dialogue UE-Chine sur les droits de l'Homme, dont la dernière session s'est tenue à Bruxelles le 8 décembre 2014. Le Représentant spécial de l'Union européenne pour les droits de l'Homme, M. Stavros Lambrinidis, s'était par ailleurs rendu au Tibet au mois de septembre 2013. Enfin, lors du 17e sommet UE-Chine tenu le 29 juin à Bruxelles, le président du Conseil européen a également appelé à la reprise du dialogue entre les autorités chinoises et les représentants du Dalaï Lama. La France considère que le dialogue entre les autorités chinoises et le Dalaï Lama est la voie pour parvenir à une solution durable, respectant pleinement l'identité culturelle tibétaine, dans le cadre de la République populaire de Chine.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 octobre 2015