Texte intégral
Je me suis rendu à Rivesaltes, en effet, pour inaugurer ce lieu de mémoire qui rappelle les drames du XXe siècle. Ni ces Républicains espagnols, ni ces juifs, ni ces tziganes, ni ces harkis victimes de l'horreur ne doivent être oubliés.
Aujourd'hui, la France n'est pas seule. Avec nos partenaires européens, nous recherchons des solutions à la hauteur d'une crise qui sera durable. Le Conseil européen en octobre s'est penché sur la question. Un premier centre d'accueil est opérationnel à Lampedusa, un autre le sera dans quelques semaines à Lesbos.
D'autres dossiers avancent : décision de relocalisation, retours, protection des frontières, coopération avec la Jordanie, le Liban.
En France, le gouvernement a fait le choix de la responsabilité, de la fermeté et de la solidarité, avec deux priorités : éviter les concentrations - d'où le démantèlement de campements à Paris et Calais - et distinguer entre ceux qui sont éligibles à l'asile et les autres. C'est indispensable pour mener une politique migratoire soutenable et préserver le droit d'asile.
En tout, 18.500 places en Cada auront été créées en cinq ans. Pour ceux qui reçoivent le statut de réfugié, tout est mis en oeuvre pour assurer un hébergement dans un logement.
Mais la France ne pourra pas accueillir tous les réfugiés de Syrie. Il faut des solutions humanitaires, militaires, diplomatiques. La France s'y emploie, elle n'est pas «isolée» comme j'entends dire parfois, elle est pleinement dans le jeu et elle joue tout son rôle dans la recherche de solutions.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 novembre 2015
Aujourd'hui, la France n'est pas seule. Avec nos partenaires européens, nous recherchons des solutions à la hauteur d'une crise qui sera durable. Le Conseil européen en octobre s'est penché sur la question. Un premier centre d'accueil est opérationnel à Lampedusa, un autre le sera dans quelques semaines à Lesbos.
D'autres dossiers avancent : décision de relocalisation, retours, protection des frontières, coopération avec la Jordanie, le Liban.
En France, le gouvernement a fait le choix de la responsabilité, de la fermeté et de la solidarité, avec deux priorités : éviter les concentrations - d'où le démantèlement de campements à Paris et Calais - et distinguer entre ceux qui sont éligibles à l'asile et les autres. C'est indispensable pour mener une politique migratoire soutenable et préserver le droit d'asile.
En tout, 18.500 places en Cada auront été créées en cinq ans. Pour ceux qui reçoivent le statut de réfugié, tout est mis en oeuvre pour assurer un hébergement dans un logement.
Mais la France ne pourra pas accueillir tous les réfugiés de Syrie. Il faut des solutions humanitaires, militaires, diplomatiques. La France s'y emploie, elle n'est pas «isolée» comme j'entends dire parfois, elle est pleinement dans le jeu et elle joue tout son rôle dans la recherche de solutions.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 novembre 2015