Texte intégral
Monsieur le Député,
Comme vous l'avez fort bien souligné, la lutte contre le financement du terrorisme est une nécessité absolue et l'une des clés si l'on veut éradiquer Daech.
Nous savons comment Daech se finance : il y a la contrebande de pétrole, il y a le rançonnage des populations, il y a les taxes aussi sur certains migrants qui veulent se rendre en Europe et il y a le pillage des oeuvres d'art.
La coalition, qui lutte contre Daech en Syrie et en Irak, a mis en place une coopération sur le sujet du financement.
Au G20 où nous nous trouvions avec Michel Sapin, un accord a été passé pour renforcer les moyens existants. Cette question, je vous l'annonce, sera au premier rang dans la résolution française du Conseil de sécurité des Nations unies qui devrait être adoptée la semaine prochaine.
Mais, il faut en même temps renforcer l'action, intensifier les frappes contre les infrastructures qui permettent à Daech de collecter des ressources liées à la contrebande du pétrole - les Américains viennent de le faire et nous l'envisageons aussi -, renforcer la coopération internationale entre les services de renseignement avec des objectifs précis.
S'agissant de l'accusation de financement du terrorisme portée contre certains pays du Golfe, nos services, à la demande du Premier ministre et à la mienne, ont procédé aux vérifications nécessaires. Et les éléments dont nous disposons - je l'ai dit depuis quelques temps - ne nous permettent pas de porter des accusations contre les gouvernements de ces pays.
En revanche, nous avons toujours dit que, si à l'avenir des éléments montraient l'inverse, il est évident que nous changerions nos relations du tout au tout. Je veux le réaffirmer ici solennellement : il ne saurait y avoir et il n'y aura pas la moindre complaisance à l'égard de gouvernements qui aideraient financièrement les terroristes.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 novembre 2015
Comme vous l'avez fort bien souligné, la lutte contre le financement du terrorisme est une nécessité absolue et l'une des clés si l'on veut éradiquer Daech.
Nous savons comment Daech se finance : il y a la contrebande de pétrole, il y a le rançonnage des populations, il y a les taxes aussi sur certains migrants qui veulent se rendre en Europe et il y a le pillage des oeuvres d'art.
La coalition, qui lutte contre Daech en Syrie et en Irak, a mis en place une coopération sur le sujet du financement.
Au G20 où nous nous trouvions avec Michel Sapin, un accord a été passé pour renforcer les moyens existants. Cette question, je vous l'annonce, sera au premier rang dans la résolution française du Conseil de sécurité des Nations unies qui devrait être adoptée la semaine prochaine.
Mais, il faut en même temps renforcer l'action, intensifier les frappes contre les infrastructures qui permettent à Daech de collecter des ressources liées à la contrebande du pétrole - les Américains viennent de le faire et nous l'envisageons aussi -, renforcer la coopération internationale entre les services de renseignement avec des objectifs précis.
S'agissant de l'accusation de financement du terrorisme portée contre certains pays du Golfe, nos services, à la demande du Premier ministre et à la mienne, ont procédé aux vérifications nécessaires. Et les éléments dont nous disposons - je l'ai dit depuis quelques temps - ne nous permettent pas de porter des accusations contre les gouvernements de ces pays.
En revanche, nous avons toujours dit que, si à l'avenir des éléments montraient l'inverse, il est évident que nous changerions nos relations du tout au tout. Je veux le réaffirmer ici solennellement : il ne saurait y avoir et il n'y aura pas la moindre complaisance à l'égard de gouvernements qui aideraient financièrement les terroristes.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 novembre 2015