Texte intégral
Monsieur le Député, vous avez parfaitement raison de dire que nous devons aussi, dans notre souci de lutter contre le terrorisme, protéger tous les musulmans de France, qui sont de plain-pied dans la République, des effets qu'ont les discours de haine sur l'image de leur religion et de la souffrance que cela occasionne pour eux.
Les témoignages de musulmans français qui aiment la République et ressentent une tristesse comparable à la nôtre sont nombreux. Il faut bien entendu les prendre en compte et les valoriser car nous avons aussi besoin de leur parole forte dans ce contexte.
Je partage votre sentiment : si nous voulons les protéger du dévoiement de leur religion par une poignée de barbares, il faut que nous soyons, à l'égard de ceux qui appellent à la haine dans les mosquées, très clairs, très forts, très fermes, très puissants.
Aujourd'hui, nos dispositions législatives ne permettent pas de dissoudre les mosquées dans lesquelles un certain nombre d'acteurs appellent à la haine, parfois jusqu'à provoquer au terrorisme.
D'ailleurs, il n'y a pas eu, au cours des quinze dernières années, une seule dissolution de mosquée salafiste. Pas une ! La première sera, au terme d'une longue procédure - car j'ai souhaité qu'on examine tous les dossiers et qu'on aille au terme de ce combat -, présentée en Conseil des ministres dans les prochaines semaines.
Il nous faut absolument, pour aller plus loin et être plus efficaces et plus rapides, modifier la législation en vigueur.
Car ce que nous souhaitons, c'est agir contre le terrorisme et les pensées de haine dans le respect scrupuleux des règles de droit, ce qui devrait vous rassurer totalement, vous qui êtes dans l'opposition. Pour cela, nous allons présenter de nouvelles dispositions législatives et modifier la Constitution, dans l'esprit voulu par le président de la République.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 novembre 2015
Les témoignages de musulmans français qui aiment la République et ressentent une tristesse comparable à la nôtre sont nombreux. Il faut bien entendu les prendre en compte et les valoriser car nous avons aussi besoin de leur parole forte dans ce contexte.
Je partage votre sentiment : si nous voulons les protéger du dévoiement de leur religion par une poignée de barbares, il faut que nous soyons, à l'égard de ceux qui appellent à la haine dans les mosquées, très clairs, très forts, très fermes, très puissants.
Aujourd'hui, nos dispositions législatives ne permettent pas de dissoudre les mosquées dans lesquelles un certain nombre d'acteurs appellent à la haine, parfois jusqu'à provoquer au terrorisme.
D'ailleurs, il n'y a pas eu, au cours des quinze dernières années, une seule dissolution de mosquée salafiste. Pas une ! La première sera, au terme d'une longue procédure - car j'ai souhaité qu'on examine tous les dossiers et qu'on aille au terme de ce combat -, présentée en Conseil des ministres dans les prochaines semaines.
Il nous faut absolument, pour aller plus loin et être plus efficaces et plus rapides, modifier la législation en vigueur.
Car ce que nous souhaitons, c'est agir contre le terrorisme et les pensées de haine dans le respect scrupuleux des règles de droit, ce qui devrait vous rassurer totalement, vous qui êtes dans l'opposition. Pour cela, nous allons présenter de nouvelles dispositions législatives et modifier la Constitution, dans l'esprit voulu par le président de la République.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 novembre 2015