Texte intégral
C'est avec une profonde émotion et une grande tristesse que j'apprends la disparition de Pierre GUIDONI, délégué interministériel, préfet, ancien député et ancien vice-président de l'Assemblée nationale, ancien ambassadeur de France en Espagne puis en Argentine.
Avec Pierre GUIDONI s'éteint un homme de conviction, un grand républicain, un militant exemplaire dont la vie s'est confondue avec tous les combats du Parti socialiste.
Au Congrès d'Épinay, en 1971, Pierre GUIDONI -alors membre du CERES de Jean-Pierre CHEVENEMENT- avait contribué à l'unité de la famille socialiste autour de François MITTERRAND. Par la suite, il prit part à tous les grands débats politiques au sein du Parti socialiste, qu'il animait de l'étendue de sa culture, de la finesse de son intelligence et de la puissance de son éloquence. Servi par une voix chaude et au timbre profond, Pierre GUIDONI fut un des grands orateurs du Parti socialiste. Membre du comité directeur puis du bureau exécutif du Parti socialiste, secrétaire national chargé des relations internationales à deux reprises, de 1988 à 1991 puis de 1995 à 1999, il fut une figure familière et respectée pour tous les militants socialistes.
Pierre GUIDONI a toujours su marier son amour de la politique et son engagement en faveur de relations internationales placées sous le signe de la justice. Sa trajectoire politique et personnelle en témoigne. Ancien député de l'Aude, ancien vice-président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, ancien Président de l'Institut du monde arabe, Président de l'Association pour le développement des relations internationales, c'est dans ce même esprit qu'il avait accepté, en novembre dernier, la charge de délégué interministériel au co-développement et aux migrations internationales.
Président de l'Office universitaire de recherche socialiste, membre du comité de rédaction de La Revue socialiste, il mettait son infatigable volonté au service du renouvellement de la pensée socialiste.
Sa vie durant, Pierre GUIDONI s'est engagé pour que vive une conception exigeante de la justice. Homme de réflexion et d'action, il a mis son talent au service du dialogue entre les hommes, les cultures et les peuples.
Il disparaît prématurément, sans avoir pu servir la République autant qu'il le souhaitait et qu'il le pouvait. Je ressens très douloureusement la perte d'un ami avec lequel j'ai partagé de nombreux combats.
A sa femme, Élise, à ses filles et à sa famille, à ses amis si nombreux en France et dans le monde, j'adresse mes plus vives condoléances.
(Source : http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 15 juin 2000)
Avec Pierre GUIDONI s'éteint un homme de conviction, un grand républicain, un militant exemplaire dont la vie s'est confondue avec tous les combats du Parti socialiste.
Au Congrès d'Épinay, en 1971, Pierre GUIDONI -alors membre du CERES de Jean-Pierre CHEVENEMENT- avait contribué à l'unité de la famille socialiste autour de François MITTERRAND. Par la suite, il prit part à tous les grands débats politiques au sein du Parti socialiste, qu'il animait de l'étendue de sa culture, de la finesse de son intelligence et de la puissance de son éloquence. Servi par une voix chaude et au timbre profond, Pierre GUIDONI fut un des grands orateurs du Parti socialiste. Membre du comité directeur puis du bureau exécutif du Parti socialiste, secrétaire national chargé des relations internationales à deux reprises, de 1988 à 1991 puis de 1995 à 1999, il fut une figure familière et respectée pour tous les militants socialistes.
Pierre GUIDONI a toujours su marier son amour de la politique et son engagement en faveur de relations internationales placées sous le signe de la justice. Sa trajectoire politique et personnelle en témoigne. Ancien député de l'Aude, ancien vice-président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, ancien Président de l'Institut du monde arabe, Président de l'Association pour le développement des relations internationales, c'est dans ce même esprit qu'il avait accepté, en novembre dernier, la charge de délégué interministériel au co-développement et aux migrations internationales.
Président de l'Office universitaire de recherche socialiste, membre du comité de rédaction de La Revue socialiste, il mettait son infatigable volonté au service du renouvellement de la pensée socialiste.
Sa vie durant, Pierre GUIDONI s'est engagé pour que vive une conception exigeante de la justice. Homme de réflexion et d'action, il a mis son talent au service du dialogue entre les hommes, les cultures et les peuples.
Il disparaît prématurément, sans avoir pu servir la République autant qu'il le souhaitait et qu'il le pouvait. Je ressens très douloureusement la perte d'un ami avec lequel j'ai partagé de nombreux combats.
A sa femme, Élise, à ses filles et à sa famille, à ses amis si nombreux en France et dans le monde, j'adresse mes plus vives condoléances.
(Source : http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 15 juin 2000)