Texte intégral
Merci Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Il faut suivre de près la politique étrangère de la France et en le faisant, en faisant une analyse honnête, on constate que nous échangeons avec la Russie depuis de longs mois et depuis de longues années.
C'est vrai sur le nucléaire iranien où nous avons négocié en permanence avec la Russie. C'est vrai sur la question de la crise ukrainienne où le président de la République, avec d'autres, a été à l'initiative du format Normandie, qui inclut précisément la Russie dans les négociations. C'est vrai pour la Syrie, puisque nous sommes depuis longtemps demandeurs d'une coordination de notre action militaire contre Daech, à condition que ce soit bien Daech qui soit effectivement visé, ce n'est pas le cas encore jusqu'à maintenant dans la politique de la Russie.
Nous pensons que les événements récents peuvent conduire à un changement à Moscou mais, vous le voyez Monsieur le Député, les sanctions, contrairement à ce que vous laissez entendre, ne tombent pas du ciel. Elles s'inscrivent dans un contexte politique très particulier : le processus de Minsk et la coordination avec nos 27 partenaires de l'Union européenne sur ce sujet. Et ce n'est que dans ce cadre-là que par ailleurs, les sanctions pourront être levées.
Par ailleurs, nous savons parfaitement qu'elles ont un impact très fort sur certains secteurs industriels, sur certains secteurs agricoles et sur des régions. En matière agricole, même dans les temps les plus favorables, la Russie représente un peu plus de 1% de nos exportations, mais ce n'est pas pour autant qu'elles n'ont pas un prix fort pour ceux qui sont concernés. Avec Stéphane Le Foll, nous menons une diplomatie des terroirs pour ouvrir de nouveaux marchés, obtenir des agréments et trouver ensuite d'autres débouchés.
Nous travaillons ainsi : la diplomatie des terroirs, la diplomatie économique et la diplomatie politique de la France vont ensemble. C'est la seule manière dont un membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU peut travailler sur ce sujet.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 décembre 2015
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Il faut suivre de près la politique étrangère de la France et en le faisant, en faisant une analyse honnête, on constate que nous échangeons avec la Russie depuis de longs mois et depuis de longues années.
C'est vrai sur le nucléaire iranien où nous avons négocié en permanence avec la Russie. C'est vrai sur la question de la crise ukrainienne où le président de la République, avec d'autres, a été à l'initiative du format Normandie, qui inclut précisément la Russie dans les négociations. C'est vrai pour la Syrie, puisque nous sommes depuis longtemps demandeurs d'une coordination de notre action militaire contre Daech, à condition que ce soit bien Daech qui soit effectivement visé, ce n'est pas le cas encore jusqu'à maintenant dans la politique de la Russie.
Nous pensons que les événements récents peuvent conduire à un changement à Moscou mais, vous le voyez Monsieur le Député, les sanctions, contrairement à ce que vous laissez entendre, ne tombent pas du ciel. Elles s'inscrivent dans un contexte politique très particulier : le processus de Minsk et la coordination avec nos 27 partenaires de l'Union européenne sur ce sujet. Et ce n'est que dans ce cadre-là que par ailleurs, les sanctions pourront être levées.
Par ailleurs, nous savons parfaitement qu'elles ont un impact très fort sur certains secteurs industriels, sur certains secteurs agricoles et sur des régions. En matière agricole, même dans les temps les plus favorables, la Russie représente un peu plus de 1% de nos exportations, mais ce n'est pas pour autant qu'elles n'ont pas un prix fort pour ceux qui sont concernés. Avec Stéphane Le Foll, nous menons une diplomatie des terroirs pour ouvrir de nouveaux marchés, obtenir des agréments et trouver ensuite d'autres débouchés.
Nous travaillons ainsi : la diplomatie des terroirs, la diplomatie économique et la diplomatie politique de la France vont ensemble. C'est la seule manière dont un membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU peut travailler sur ce sujet.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 décembre 2015