Texte intégral
La gestion durable des océans est essentielle pour l'humanité et la biosphère toute entière, nous le savons tous ici.
L'ODD 14, pour lequel la France s'est particulièrement engagée, offre enfin des pistes d'action. Il nous revient maintenant de les mettre en oeuvre.
Aujourd'hui, la France s'engage pour la protection des océans. Elle a interdit sur son territoire les sacs plastiques à usage unique. Plus de 16% de ses eaux territoriales sont des aires marines protégées, 20% le seront d'ici la fin de l'année. Nous allons aussi créer des aires marines éducatives, comme en Polynésie française, afin de valoriser les ressources naturelles et le patrimoine maritime dans une démarche intergénérationnelle et éducative.
La gestion durable des activités de l'économie bleue, comme la pêche durable, l'écotourisme, la production d'énergies bleues renouvelables ou encore le transport maritime vert, avec des navires moins polluants, permet d'atténuer la pression anthropique sur les océans. Elle consolide la vitalité économique des communautés isolées et endigue la malnutrition et la pauvreté.
Pour répondre aux cibles fixées par l'ODD 14, il est également impératif que l'économie bleue revête des objectifs sociaux. Protéger les ressources marines mondiales, c'est aussi ne pas léser les petits États insulaires ou les petits pêcheurs de leurs richesses et de leurs sources de revenus.
C'est le sens du nouveau partenariat pour le financement du développement que nous devons mettre en oeuvre et que nous avons adopté à Addis Abeba. Ne laisser personne de côté. Ne pas construire la protection des stocks de poisson contre les pécheurs, mais avec eux. Ne pas penser l'adaptation des infrastructures côtières contre les habitants du littoral mais avec eux. Je viens moi-même d'un territoire insulaire. Je sais que les océans sont nos meilleurs alliés, mais je connais aussi la menace qu'ils représentent si on ne les protège pas. Une pollution marine affecte directement et durable un territoire. La multiplication des catastrophes climatique peut se transformer en véritable casse-tête pour l'aménagement des zones côtières. Les seules réponses qui valent sont alors collectives. Ce sont celles où les élus, les entreprises, les collectivités, les syndicats, les associations, les chercheurs, construisent ensemble les solutions.
La France a choisi de s'engager auprès de ces communautés.
Avec le Fonds français pour l'environnement mondial, elle renforce la résilience des communautés côtières de certaines îles des Philippines. L'un des sites concerne la protection de plusieurs littoraux de la municipalité de Concepcion, particulièrement meurtrie par le passage du typhon Haiyan, au moyen de solutions fondées sur les écosystèmes, les mangroves en particulier. De telles initiatives ont donc vocation à être étendues à d'autres territoires à toutes les échelles.
La population mondiale, qui ne cesse de croître, dépendra de plus en plus des ressources marines. Il est donc impératif de protéger et de restaurer la santé et la productivité des océans. Il est crucial d'investir aujourd'hui de façon spécifique et ambitieuse dans les solutions fondées sur la nature.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 janvier 2016
L'ODD 14, pour lequel la France s'est particulièrement engagée, offre enfin des pistes d'action. Il nous revient maintenant de les mettre en oeuvre.
Aujourd'hui, la France s'engage pour la protection des océans. Elle a interdit sur son territoire les sacs plastiques à usage unique. Plus de 16% de ses eaux territoriales sont des aires marines protégées, 20% le seront d'ici la fin de l'année. Nous allons aussi créer des aires marines éducatives, comme en Polynésie française, afin de valoriser les ressources naturelles et le patrimoine maritime dans une démarche intergénérationnelle et éducative.
La gestion durable des activités de l'économie bleue, comme la pêche durable, l'écotourisme, la production d'énergies bleues renouvelables ou encore le transport maritime vert, avec des navires moins polluants, permet d'atténuer la pression anthropique sur les océans. Elle consolide la vitalité économique des communautés isolées et endigue la malnutrition et la pauvreté.
Pour répondre aux cibles fixées par l'ODD 14, il est également impératif que l'économie bleue revête des objectifs sociaux. Protéger les ressources marines mondiales, c'est aussi ne pas léser les petits États insulaires ou les petits pêcheurs de leurs richesses et de leurs sources de revenus.
C'est le sens du nouveau partenariat pour le financement du développement que nous devons mettre en oeuvre et que nous avons adopté à Addis Abeba. Ne laisser personne de côté. Ne pas construire la protection des stocks de poisson contre les pécheurs, mais avec eux. Ne pas penser l'adaptation des infrastructures côtières contre les habitants du littoral mais avec eux. Je viens moi-même d'un territoire insulaire. Je sais que les océans sont nos meilleurs alliés, mais je connais aussi la menace qu'ils représentent si on ne les protège pas. Une pollution marine affecte directement et durable un territoire. La multiplication des catastrophes climatique peut se transformer en véritable casse-tête pour l'aménagement des zones côtières. Les seules réponses qui valent sont alors collectives. Ce sont celles où les élus, les entreprises, les collectivités, les syndicats, les associations, les chercheurs, construisent ensemble les solutions.
La France a choisi de s'engager auprès de ces communautés.
Avec le Fonds français pour l'environnement mondial, elle renforce la résilience des communautés côtières de certaines îles des Philippines. L'un des sites concerne la protection de plusieurs littoraux de la municipalité de Concepcion, particulièrement meurtrie par le passage du typhon Haiyan, au moyen de solutions fondées sur les écosystèmes, les mangroves en particulier. De telles initiatives ont donc vocation à être étendues à d'autres territoires à toutes les échelles.
La population mondiale, qui ne cesse de croître, dépendra de plus en plus des ressources marines. Il est donc impératif de protéger et de restaurer la santé et la productivité des océans. Il est crucial d'investir aujourd'hui de façon spécifique et ambitieuse dans les solutions fondées sur la nature.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 janvier 2016