Texte intégral
WILLIAM LEYMERGIE
Mais d'abord, pour « Les 4 vérités », Roland SICARD reçoit le ministre de l'Aménagement du Territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, après ce remaniement, et c'est Jean-Michel BAYLET.
ROLAND SICARD
Bonjour à tous, bonjour Jean-Michel BAYLET.
JEAN-MICHEL BAYLET
Bonjour.
ROLAND SICARD
Nouveau ministre de l'Aménagement du territoire, mais vieux routier de la politique, vous étiez déjà ministre sous François MITTERRAND. Quel sens vous donnez à ce remaniement ?
JEAN-MICHEL BAYLET
C'est un remaniement, et la majorité est enfin, de nouveau, comme en 2012 dans sa globalité, représentée au gouvernement, ce qui est légitime. Emma COSSE, la patronne des Verts, comme moi-même, patron du PRG, les socialistes, c'est un gouvernement qui est un gouvernement d'offensive, nous sommes maintenant dans la dernière ligne droite, mais c'est un gouvernement représentatif
ROLAND SICARD
C'est la dernière chance avant 2017, on peut dire ?
JEAN-MICHEL BAYLET
représentatif de l'ensemble de la majorité. La dernière chance, je n'en sais rien, mais enfin, nous sommes à 14 mois des élections, on ne va plus se poser maintenant des questions, me semble-t-il, sauf incident majeur, de remaniement, on va surtout travailler, oeuvrer à redresser la France, oeuvrer aussi à préparer les élections, et pour se faire, quoi de mieux que d'avoir de bons résultats ?
ROLAND SICARD
Vous parliez d'Emmanuelle COSSE, patronne des Verts, mais elle n'est plus patronne des Verts.
JEAN-MICHEL BAYLET
Elle était patronne des Verts quand elle a accepté. Moi je ne vais pas me mêler de la vie interne des Verts, qui avec une soudaineté
ROLAND SICARD
Est-ce que ce n'est pas, disons, un débauchage ?
JEAN-MICHEL BAYLET
et une violence, l'ont congédiée de sa présidence. Non, ce n'est pas un débauchage. Il a parlé avec celle qui représentait l'appareil des Verts. Elle a donné son accord, ça l'engage, et ça engage quand même la grande partie des Verts, disons-le bien, parce qu'elle n'est pas la seule verte là-dedans. Les Verts, canal historique, sont au gouvernement, et c'est une bonne chose.
ROLAND SICARD
Mais, est-ce que les Verts, les autres, vont ne pas être d'autant plus dans l'opposition à François HOLLANDE, je pense par exemple à Cécile DUFLOT ?
JEAN-MICHEL BAYLET
Je ne crois pas qu'elle puisse faire mieux, ni davantage. Moi je répète, c'est une bonne chose que les Verts soient au gouvernement, et puis dans tous les partis, il y a des femmes et des hommes qui se retrouvent dans l'action gouvernementale, et quelques-uns qui, malheureusement, alors qu'ils y étaient en 2012, ont changé d'avis, ont changé de ligne, et ne cessent de décrier le gouvernement et de vouloir porter tort à l'action du président de la République, dont le seul but, je le répète, est de redresser la France.
ROLAND SICARD
Par exemple ?
JEAN-MICHEL BAYLET
A peu près Cécile DUFLOT sur tous les sujets. Pas la peine d'en sortir un plutôt que les autres, et parfois avec virulence.
ROLAND SICARD
Alors, vous êtes ministre de l'aménagement du territoire, il y a un gros dossier qui vous attend, c'est celui de Notre-Dame-des-Landes. François HOLLANDE a parlé d'un référendum local. D'abord, est-ce que vous pensez que le projet est utile ?
JEAN-MICHEL BAYLET
Je pense que ce projet est utile à cette région, est même utile à la France, parce que pas très loin de Paris, quand même, et que nous avons besoin d'un deuxième aéroport. En tant que ministre de l'Aménagement du territoire, c'est partie prenante de l'aménagement du territoire. Quant à la méthode retenue par François HOLLANDE, c'est la bonne, il y a quand même, là-bas, depuis beaucoup d'années, un conflit majeur, avec des violences inouïes, des occupations illégales de terrains, la loi qui est bafouée, les forces de l'ordre y sont attaquées. Au fond, consulter la population, quoi de mieux dans une démocratie. Les habitants de cette région diront ce qu'ils veulent.
ROLAND SICARD
Qui est-ce qui sera consulté ?
JEAN-MICHEL BAYLET
Eh bien, les habitants de cette région.
ROLAND SICARD
Mais qui ? Les communes, le département, la région ?
JEAN-MICHEL BAYLET
Je ne connais pas encore le détail qui sera retenu, mais j'imagine que ce serai l'ensemble de la population, car c'est la population qui est concernée. Et quand elle aura donné son avis, eh bien, comme toujours après une consultation électorale sur le territoire de la République, on en tiendra compte et on appliquera la décision populaire. Ça s'est fait en Allemagne, vous savez, pour une gare sur laquelle il y avait un conflit de genre.
ROLAND SICARD
Vous êtes aussi ministre de la ruralité, les campagnes connaissent une grave crise agricole, qu'est-ce que ce serait une campagne, une ruralité, sans les agriculteurs ?
JEAN-MICHEL BAYLET
C'est impossible. C'est impossible, d'abord parce que sans les agriculteurs, les Français mourraient de faim. Et c'est impossible aussi, parce que c'est eux qui font vivre la ruralité. Ils aiment à rappeler qu'ils sont les jardiniers des campagnes, c'est une belle formule, mais elle est assez vraie. Il faut donc que les agriculteurs, un, puissent vivre de leur travail, c'est-à-dire vendre leurs produits au juste prix, au passage, que le consommateur s'y retrouvent aussi à la sortie. Deuxièmement, et ça sera mon travail, que la ruralité n'ait pas l'impression d'être laissée à l'abandon, ce qui parfois les amène à voter Front national, mais sentent bien qu'on se préoccupe d'eux, et je m'y emploierai, et que les services publics cessent de fermer, et que la ruralité retrouve non seulement sa prospérité, et j'ai envie de dire, sa joie de vivre.
ROLAND SICARD
Et qu'est-ce que vous allez fait, concrètement, pour que les exploitations ne ferment pas ?
JEAN-MICHEL BAYLET
Les exploitations agricoles, c'est la responsabilité de mon collègue, le ministre de l'Agriculture. Mais moi, je vais
ROLAND SICARD
Vous allez travailler ensemble.
JEAN-MICHEL BAYLET
Oui, bien sûr qu'on va travailler ensemble. Je vais les accompagner pour qu'ils vivent dans un environnement, où ils aient les services publics auxquels ils ont droit, où ils aient les équipements auxquels ils ont droit, avec des bourgs et des centre bourgs qui soient agréables à vivre, avoir des moyens de communication aisés, avec des services de communication, parce qu'autrement, l'agriculteur, s'il se sent esseulé, trop lointain, il n'a qu'une envie, c'est d'arrêter et de partir à la ville. Et naturellement, fondamentalement, je réponds encore à votre question, il faut que l'on puisse travailler sur les prix agricoles, même si nous connaissons une crise de marché, à nul égal.
ROLAND SICARD
Très différent, les primaires à gauche, est-ce que vous y êtes favorable.
JEAN-MICHEL BAYLET
Moi, je considère que le candidat légitime, c'est le président de la République sortant. Ceci étant dit, un certain nombre de femmes et d'hommes de gauche ont lancé des primaires, ils ont demandé à rencontrer les partis politiques de gauche, ils ont vu le Parti socialiste il y a quelques jours, je devais les recevoir la semaine prochaine, mais ils seront quand même reçus par les Radicaux, si nécessaire, pourquoi pas, même si je le répète, la légitimité c'est que ce soit le président sortant qui soit le candidat de la gauche, mais à ce moment-là, il faut fixer les règles du jeu claires. Quand Jean-Luc MELENCHON dit par avance qu'il ne reconnaitra pas la victoire de François HOLLANDE, si tel était le cas, c'est plus des primaires, c'est bafouer la loi électorale et la démocratie. Donc, oui, pourquoi pas, même si ce n'est pas la logique, mais si tel était le cas, il faut vraiment que les règles du jeu soient fixées.
ROLAND SICARD
Mais vous imaginez François HOLLANDE battre les estrades et diriger le pays en même temps ?
JEAN-MICHEL BAYLET
Moi, ça n'est pas ma vision des choses, mais à partir du moment où cette affaire des primaire a démarré, à partir du moment où j'ai vu que le Parti socialiste et d'autres, ne fermaient pas la porte, je dis « Nous allons voir, nous allons parler avec eux ». Moi je le sens très difficile et pas forcément utile, quant à la réalité du candidat qui sortirait des primaires.
ROLAND SICARD
La révision de la Constitution, ça va maintenant aller au Sénat, est-ce que vous pensez que ça ira au bout ?
JEAN-MICHEL BAYLET
A l'Assemblée nationale, finalement, après bien des tergiversations, bien des contestations et bien des choses inexactes d'ailleurs, écrites ou affirmées, la majorité a été de 3/5ème, au Sénat nous allons voir, c'est un peu plus difficile. Si le Sénat, dans sa sagesse, puisqu'il parait qu'il est, vote le texte conforme, à ce moment-là nous pourrons envisager la réforme de la Constitution. Si on rentre dans un jeu de navettes, je redoute qu'on ne perde un peu trop de temps. Mais, en attendant, la première étape est passée, est bien passée, et mieux que tout le monde ne le prévoyait.
ROLAND SICARD
Merci Jean-Michel BAYLET.
JEAN-MICHEL BAYLET
Merci à vous.Source : Service d'information du Gouvernement, le 16 février 2016
Mais d'abord, pour « Les 4 vérités », Roland SICARD reçoit le ministre de l'Aménagement du Territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, après ce remaniement, et c'est Jean-Michel BAYLET.
ROLAND SICARD
Bonjour à tous, bonjour Jean-Michel BAYLET.
JEAN-MICHEL BAYLET
Bonjour.
ROLAND SICARD
Nouveau ministre de l'Aménagement du territoire, mais vieux routier de la politique, vous étiez déjà ministre sous François MITTERRAND. Quel sens vous donnez à ce remaniement ?
JEAN-MICHEL BAYLET
C'est un remaniement, et la majorité est enfin, de nouveau, comme en 2012 dans sa globalité, représentée au gouvernement, ce qui est légitime. Emma COSSE, la patronne des Verts, comme moi-même, patron du PRG, les socialistes, c'est un gouvernement qui est un gouvernement d'offensive, nous sommes maintenant dans la dernière ligne droite, mais c'est un gouvernement représentatif
ROLAND SICARD
C'est la dernière chance avant 2017, on peut dire ?
JEAN-MICHEL BAYLET
représentatif de l'ensemble de la majorité. La dernière chance, je n'en sais rien, mais enfin, nous sommes à 14 mois des élections, on ne va plus se poser maintenant des questions, me semble-t-il, sauf incident majeur, de remaniement, on va surtout travailler, oeuvrer à redresser la France, oeuvrer aussi à préparer les élections, et pour se faire, quoi de mieux que d'avoir de bons résultats ?
ROLAND SICARD
Vous parliez d'Emmanuelle COSSE, patronne des Verts, mais elle n'est plus patronne des Verts.
JEAN-MICHEL BAYLET
Elle était patronne des Verts quand elle a accepté. Moi je ne vais pas me mêler de la vie interne des Verts, qui avec une soudaineté
ROLAND SICARD
Est-ce que ce n'est pas, disons, un débauchage ?
JEAN-MICHEL BAYLET
et une violence, l'ont congédiée de sa présidence. Non, ce n'est pas un débauchage. Il a parlé avec celle qui représentait l'appareil des Verts. Elle a donné son accord, ça l'engage, et ça engage quand même la grande partie des Verts, disons-le bien, parce qu'elle n'est pas la seule verte là-dedans. Les Verts, canal historique, sont au gouvernement, et c'est une bonne chose.
ROLAND SICARD
Mais, est-ce que les Verts, les autres, vont ne pas être d'autant plus dans l'opposition à François HOLLANDE, je pense par exemple à Cécile DUFLOT ?
JEAN-MICHEL BAYLET
Je ne crois pas qu'elle puisse faire mieux, ni davantage. Moi je répète, c'est une bonne chose que les Verts soient au gouvernement, et puis dans tous les partis, il y a des femmes et des hommes qui se retrouvent dans l'action gouvernementale, et quelques-uns qui, malheureusement, alors qu'ils y étaient en 2012, ont changé d'avis, ont changé de ligne, et ne cessent de décrier le gouvernement et de vouloir porter tort à l'action du président de la République, dont le seul but, je le répète, est de redresser la France.
ROLAND SICARD
Par exemple ?
JEAN-MICHEL BAYLET
A peu près Cécile DUFLOT sur tous les sujets. Pas la peine d'en sortir un plutôt que les autres, et parfois avec virulence.
ROLAND SICARD
Alors, vous êtes ministre de l'aménagement du territoire, il y a un gros dossier qui vous attend, c'est celui de Notre-Dame-des-Landes. François HOLLANDE a parlé d'un référendum local. D'abord, est-ce que vous pensez que le projet est utile ?
JEAN-MICHEL BAYLET
Je pense que ce projet est utile à cette région, est même utile à la France, parce que pas très loin de Paris, quand même, et que nous avons besoin d'un deuxième aéroport. En tant que ministre de l'Aménagement du territoire, c'est partie prenante de l'aménagement du territoire. Quant à la méthode retenue par François HOLLANDE, c'est la bonne, il y a quand même, là-bas, depuis beaucoup d'années, un conflit majeur, avec des violences inouïes, des occupations illégales de terrains, la loi qui est bafouée, les forces de l'ordre y sont attaquées. Au fond, consulter la population, quoi de mieux dans une démocratie. Les habitants de cette région diront ce qu'ils veulent.
ROLAND SICARD
Qui est-ce qui sera consulté ?
JEAN-MICHEL BAYLET
Eh bien, les habitants de cette région.
ROLAND SICARD
Mais qui ? Les communes, le département, la région ?
JEAN-MICHEL BAYLET
Je ne connais pas encore le détail qui sera retenu, mais j'imagine que ce serai l'ensemble de la population, car c'est la population qui est concernée. Et quand elle aura donné son avis, eh bien, comme toujours après une consultation électorale sur le territoire de la République, on en tiendra compte et on appliquera la décision populaire. Ça s'est fait en Allemagne, vous savez, pour une gare sur laquelle il y avait un conflit de genre.
ROLAND SICARD
Vous êtes aussi ministre de la ruralité, les campagnes connaissent une grave crise agricole, qu'est-ce que ce serait une campagne, une ruralité, sans les agriculteurs ?
JEAN-MICHEL BAYLET
C'est impossible. C'est impossible, d'abord parce que sans les agriculteurs, les Français mourraient de faim. Et c'est impossible aussi, parce que c'est eux qui font vivre la ruralité. Ils aiment à rappeler qu'ils sont les jardiniers des campagnes, c'est une belle formule, mais elle est assez vraie. Il faut donc que les agriculteurs, un, puissent vivre de leur travail, c'est-à-dire vendre leurs produits au juste prix, au passage, que le consommateur s'y retrouvent aussi à la sortie. Deuxièmement, et ça sera mon travail, que la ruralité n'ait pas l'impression d'être laissée à l'abandon, ce qui parfois les amène à voter Front national, mais sentent bien qu'on se préoccupe d'eux, et je m'y emploierai, et que les services publics cessent de fermer, et que la ruralité retrouve non seulement sa prospérité, et j'ai envie de dire, sa joie de vivre.
ROLAND SICARD
Et qu'est-ce que vous allez fait, concrètement, pour que les exploitations ne ferment pas ?
JEAN-MICHEL BAYLET
Les exploitations agricoles, c'est la responsabilité de mon collègue, le ministre de l'Agriculture. Mais moi, je vais
ROLAND SICARD
Vous allez travailler ensemble.
JEAN-MICHEL BAYLET
Oui, bien sûr qu'on va travailler ensemble. Je vais les accompagner pour qu'ils vivent dans un environnement, où ils aient les services publics auxquels ils ont droit, où ils aient les équipements auxquels ils ont droit, avec des bourgs et des centre bourgs qui soient agréables à vivre, avoir des moyens de communication aisés, avec des services de communication, parce qu'autrement, l'agriculteur, s'il se sent esseulé, trop lointain, il n'a qu'une envie, c'est d'arrêter et de partir à la ville. Et naturellement, fondamentalement, je réponds encore à votre question, il faut que l'on puisse travailler sur les prix agricoles, même si nous connaissons une crise de marché, à nul égal.
ROLAND SICARD
Très différent, les primaires à gauche, est-ce que vous y êtes favorable.
JEAN-MICHEL BAYLET
Moi, je considère que le candidat légitime, c'est le président de la République sortant. Ceci étant dit, un certain nombre de femmes et d'hommes de gauche ont lancé des primaires, ils ont demandé à rencontrer les partis politiques de gauche, ils ont vu le Parti socialiste il y a quelques jours, je devais les recevoir la semaine prochaine, mais ils seront quand même reçus par les Radicaux, si nécessaire, pourquoi pas, même si je le répète, la légitimité c'est que ce soit le président sortant qui soit le candidat de la gauche, mais à ce moment-là, il faut fixer les règles du jeu claires. Quand Jean-Luc MELENCHON dit par avance qu'il ne reconnaitra pas la victoire de François HOLLANDE, si tel était le cas, c'est plus des primaires, c'est bafouer la loi électorale et la démocratie. Donc, oui, pourquoi pas, même si ce n'est pas la logique, mais si tel était le cas, il faut vraiment que les règles du jeu soient fixées.
ROLAND SICARD
Mais vous imaginez François HOLLANDE battre les estrades et diriger le pays en même temps ?
JEAN-MICHEL BAYLET
Moi, ça n'est pas ma vision des choses, mais à partir du moment où cette affaire des primaire a démarré, à partir du moment où j'ai vu que le Parti socialiste et d'autres, ne fermaient pas la porte, je dis « Nous allons voir, nous allons parler avec eux ». Moi je le sens très difficile et pas forcément utile, quant à la réalité du candidat qui sortirait des primaires.
ROLAND SICARD
La révision de la Constitution, ça va maintenant aller au Sénat, est-ce que vous pensez que ça ira au bout ?
JEAN-MICHEL BAYLET
A l'Assemblée nationale, finalement, après bien des tergiversations, bien des contestations et bien des choses inexactes d'ailleurs, écrites ou affirmées, la majorité a été de 3/5ème, au Sénat nous allons voir, c'est un peu plus difficile. Si le Sénat, dans sa sagesse, puisqu'il parait qu'il est, vote le texte conforme, à ce moment-là nous pourrons envisager la réforme de la Constitution. Si on rentre dans un jeu de navettes, je redoute qu'on ne perde un peu trop de temps. Mais, en attendant, la première étape est passée, est bien passée, et mieux que tout le monde ne le prévoyait.
ROLAND SICARD
Merci Jean-Michel BAYLET.
JEAN-MICHEL BAYLET
Merci à vous.Source : Service d'information du Gouvernement, le 16 février 2016