Texte intégral
Je me réjouis du succès obtenu ce matin à Marrakech et qui marque la dernière étape du processus du protocole de Kyoto, entamé en 1997. Désormais les conditions sont réunies pour que les 170 pays qui ont signé ce protocole puissent le ratifier. Il pourra ainsi entrer en vigueur dans un proche avenir. Cet accord scelle les bases d'un accord international dans le domaine de l'environnement entièrement nouveau par l'engagement et les efforts qu'il réclame de chaque nation.
Le protocole se voit doté d'un système de respect des obligations (d'un système d'observance) d'une portée sans précédent dans un accord d'environnement. Le protocole ouvre ainsi la voie à une meilleure prise en compte de l'environnement dans la mondialisation. C'est un message important qui vient d'être envoyé à la communauté internationale au moment même où l'on négocie à Doha un nouveau cycle commercial.
Ce succès a eu lieu au Maroc, en terre d'Afrique, là où les effets négatifs du changement climatique se feront le plus sentir. Je salue l'action du ministre de l'environnement Mohammed El Yasghi, président de la conférence qui a joué un rôle clé dans la réussite des travaux. L'unité de l'Union européenne et la communauté de vues avec le groupe des 77, emmenés par une remarquable présidence iranienne, ont finalement convaincu les pays du groupe de l'Ombrelle. Seul les Etats Unis ont refusé de se joindre à l'effort international pour résoudre l'un des problèmes les plus graves de notre temps. On peut le regretter.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 13 novembre 2001)
Le protocole se voit doté d'un système de respect des obligations (d'un système d'observance) d'une portée sans précédent dans un accord d'environnement. Le protocole ouvre ainsi la voie à une meilleure prise en compte de l'environnement dans la mondialisation. C'est un message important qui vient d'être envoyé à la communauté internationale au moment même où l'on négocie à Doha un nouveau cycle commercial.
Ce succès a eu lieu au Maroc, en terre d'Afrique, là où les effets négatifs du changement climatique se feront le plus sentir. Je salue l'action du ministre de l'environnement Mohammed El Yasghi, président de la conférence qui a joué un rôle clé dans la réussite des travaux. L'unité de l'Union européenne et la communauté de vues avec le groupe des 77, emmenés par une remarquable présidence iranienne, ont finalement convaincu les pays du groupe de l'Ombrelle. Seul les Etats Unis ont refusé de se joindre à l'effort international pour résoudre l'un des problèmes les plus graves de notre temps. On peut le regretter.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 13 novembre 2001)