Texte intégral
Monsieur le Député, il faut, sur ces sujets, être à la fois extrêmement vigilant et tout à fait précis. Pour ce qui concerne d'abord le niveau de vigilance, j'ai eu l'occasion de préciser à plusieurs reprises les dispositions prises par le gouvernement pour atteindre l'objectif, qui est de faire en sorte que les fans zones - mais aussi les stades, comme vous l'avez souligné vous-même dans votre question - soient totalement sécurisés et que ne puissent s'y introduire des individus qui, par leur comportement ou par les moyens dont ils disposeraient, pourraient porter atteinte à la sécurité des supporters.
Nous avons pris pour cela des dispositions très lourdes : près de 70.000 policiers et gendarmes assureront la sécurisation à l'extérieur des fans zones et des stades. Dans le cadre du contrat que nous avons passé, il appartient en effet à l'État d'assurer la sécurité à l'intérieur des fans zones, aux collectivités à l'extérieur de celles-ci et à l'Union des associations européennes de football - UEFA - à l'intérieur des stades.
Nous avons mobilisé près de 20.000 agents de sécurité privés et le faisons dans le cadre d'un protocole très précis.
Ce protocole permettra d'empêcher que puisse entrer quiconque peut représenter un danger en raison des armes dont il disposerait ou des objets dont il serait doté. Ce dispositif a été testé à de multiples reprises - sept fois avant le match de samedi dernier - et a parfaitement fonctionné. S'il ne l'a pas fait samedi dernier, ce n'est pas parce qu'il s'inscrivait dans le dispositif de l'Euro 2016, mais précisément parce que ce n'était pas le cas, car il s'agissait d'un match de la Fédération française de football, qui ne relevait pas de ce dispositif d'organisation.
Quant à la fiche «S», Monsieur le Député, il s'agit d'une fiche de mise en attention, et non pas d'une fiche de culpabilité. On ne peut donc pas enfreindre, compte tenu de ce qu'est le droit en France, la liberté d'aller et de venir des personnes qui font l'objet de telles fiches.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 juin 2016
Nous avons pris pour cela des dispositions très lourdes : près de 70.000 policiers et gendarmes assureront la sécurisation à l'extérieur des fans zones et des stades. Dans le cadre du contrat que nous avons passé, il appartient en effet à l'État d'assurer la sécurité à l'intérieur des fans zones, aux collectivités à l'extérieur de celles-ci et à l'Union des associations européennes de football - UEFA - à l'intérieur des stades.
Nous avons mobilisé près de 20.000 agents de sécurité privés et le faisons dans le cadre d'un protocole très précis.
Ce protocole permettra d'empêcher que puisse entrer quiconque peut représenter un danger en raison des armes dont il disposerait ou des objets dont il serait doté. Ce dispositif a été testé à de multiples reprises - sept fois avant le match de samedi dernier - et a parfaitement fonctionné. S'il ne l'a pas fait samedi dernier, ce n'est pas parce qu'il s'inscrivait dans le dispositif de l'Euro 2016, mais précisément parce que ce n'était pas le cas, car il s'agissait d'un match de la Fédération française de football, qui ne relevait pas de ce dispositif d'organisation.
Quant à la fiche «S», Monsieur le Député, il s'agit d'une fiche de mise en attention, et non pas d'une fiche de culpabilité. On ne peut donc pas enfreindre, compte tenu de ce qu'est le droit en France, la liberté d'aller et de venir des personnes qui font l'objet de telles fiches.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 juin 2016