Texte intégral
Madame la Députée, il est vrai que nous vivons un moment historique, que nous avons du reste déjà vécu dans cette Assemblée, puis au Sénat, avec le vote à la quasi-unanimité de l'accord de Paris. Il est bon de voir que le combat pour la justice climatique est un combat qui rassemble, car le réchauffement climatique crée beaucoup de drames et de souffrances - nous voyons en effet les désastres naturels, la montée du niveau de la mer et la menace qui pèse sur la survie de certains états insulaires.
En second lieu, cette question a également des liens avec la sécurité et avec la paix. On sait en effet que, si nous ne faisons rien, 200 millions de réfugiés climatiques devront se déplacer d'ici à la fin de ce siècle, menaçant la sécurité des États - je pense en particulier aux États africains, qui insistent par exemple sur le renforcement que connaît Boko Haram du fait de la disparition du lac Tchad.
On voit aussi qu'avec les progrès de la déforestation et de la désertification, des poches de terrorisme se greffent sur le malheur des peuples qui n'ont plus accès à l'eau potable ou, tout simplement, à l'alimentation. Il y a donc un lien très étroit entre la lutte contre le réchauffement climatique, c'est-à-dire l'arrêt de l'utilisation des énergies fossiles telles que le pétrole ou le charbon, et la sécurité et la paix dans le monde.
C'est la raison pour laquelle la France peut être fière d'être une nouvelle fois à l'avant-garde. Le président de la République a ratifié ce matin l'accord, grâce au vote de votre Assemblée. La France est le premier pays industrialisé à le faire. Nous allons ainsi entraîner l'ensemble de vingt-huit États de l'Union européenne à le faire également, afin que l'ensemble des pays de la planète puissent également s'engager à relever ce défi, qui est aussi une chance pour créer des emplois dans le domaine de la croissance verte et pour en finir avec la pauvreté et avec la précarité énergétique.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 juin 2016
En second lieu, cette question a également des liens avec la sécurité et avec la paix. On sait en effet que, si nous ne faisons rien, 200 millions de réfugiés climatiques devront se déplacer d'ici à la fin de ce siècle, menaçant la sécurité des États - je pense en particulier aux États africains, qui insistent par exemple sur le renforcement que connaît Boko Haram du fait de la disparition du lac Tchad.
On voit aussi qu'avec les progrès de la déforestation et de la désertification, des poches de terrorisme se greffent sur le malheur des peuples qui n'ont plus accès à l'eau potable ou, tout simplement, à l'alimentation. Il y a donc un lien très étroit entre la lutte contre le réchauffement climatique, c'est-à-dire l'arrêt de l'utilisation des énergies fossiles telles que le pétrole ou le charbon, et la sécurité et la paix dans le monde.
C'est la raison pour laquelle la France peut être fière d'être une nouvelle fois à l'avant-garde. Le président de la République a ratifié ce matin l'accord, grâce au vote de votre Assemblée. La France est le premier pays industrialisé à le faire. Nous allons ainsi entraîner l'ensemble de vingt-huit États de l'Union européenne à le faire également, afin que l'ensemble des pays de la planète puissent également s'engager à relever ce défi, qui est aussi une chance pour créer des emplois dans le domaine de la croissance verte et pour en finir avec la pauvreté et avec la précarité énergétique.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 juin 2016