Texte intégral
Q - Nous amorçons la dernière semaine de l'Euro de football. Les événements les plus graves se sont déroulés ici à Marseille, avant et après le match Angleterre- Russie. La France a-t-elle été à la hauteur ? Quel bilan de la sécurité de cet événement majeur pour le pays tirez-vous pour l'heure ?
R - L'Euro n'est pas encore terminé et il faut donc rester vigilant. Mais jusqu'à présent, en dehors de ces violences inacceptables survenues à Marseille le deuxième jour de la compétition, celle-ci s'est déroulée normalement, dans le climat festif que chacun espérait. Oui, la France a voulu être à la hauteur de cet événement d'ampleur internationale.
Mais jusqu'à la dernière minute, nous devons rester mobilisés sur ces questions de sécurité. Le partenariat mis en place avec les organisateurs et avec les polices européennes fonctionne et doit continuer à fonctionner.
Q - Pourriez-vous nous brosser un bilan des interpellations réalisées et des conclusions que vous en tirez ?
R - Je rappelle que 90.000 personnes sont mobilisées pour la sécurité de l'Euro, dont 72.000 policiers et gendarmes. Ils effectuent un travail considérable pour prévenir les débordements. Depuis le début de la compétition, les forces de l'ordre ont procédé à plus de 1.000 interpellations, conduisant à 600 gardes à vue et 56 condamnations. 34 arrêtés préfectoraux de reconduite à la frontière ont été prononcés, notamment à l'égard des hooligans responsables des violences à Marseille, le 11 juin.
Q - Où en est-on de la menace terroriste ; reste-t-elle omniprésente sur le territoire français ? Avez-vous également pris des mesures particulières pour la sécurité du Tour de France ?
R - Avec le président de la République et le Premier ministre, nous le répétons depuis des mois : la menace terroriste reste à un niveau très élevé, en France et à l'étranger. Les récents attentats meurtriers survenus en Irak, en Turquie et au Bangladesh nous le rappellent durement.
C'est la raison pour laquelle, comme pour l'Euro, nous avons en effet pris des mesures exceptionnelles pour la sécurisation du Tour de France : 23.000 policiers et gendarmes mobilisés et le GIGN présent tout au long de l'épreuve. Depuis le début de l'année, grâce au travail de nos services de police et de renseignement, 142 individus en lien avec des filières terroristes ont été arrêtés. Nous prenons toutes les précautions pour protéger les Français, mais nous savons tous que cela ne signifie pas le risque zéro. (...).source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 juillet 2016
R - L'Euro n'est pas encore terminé et il faut donc rester vigilant. Mais jusqu'à présent, en dehors de ces violences inacceptables survenues à Marseille le deuxième jour de la compétition, celle-ci s'est déroulée normalement, dans le climat festif que chacun espérait. Oui, la France a voulu être à la hauteur de cet événement d'ampleur internationale.
Mais jusqu'à la dernière minute, nous devons rester mobilisés sur ces questions de sécurité. Le partenariat mis en place avec les organisateurs et avec les polices européennes fonctionne et doit continuer à fonctionner.
Q - Pourriez-vous nous brosser un bilan des interpellations réalisées et des conclusions que vous en tirez ?
R - Je rappelle que 90.000 personnes sont mobilisées pour la sécurité de l'Euro, dont 72.000 policiers et gendarmes. Ils effectuent un travail considérable pour prévenir les débordements. Depuis le début de la compétition, les forces de l'ordre ont procédé à plus de 1.000 interpellations, conduisant à 600 gardes à vue et 56 condamnations. 34 arrêtés préfectoraux de reconduite à la frontière ont été prononcés, notamment à l'égard des hooligans responsables des violences à Marseille, le 11 juin.
Q - Où en est-on de la menace terroriste ; reste-t-elle omniprésente sur le territoire français ? Avez-vous également pris des mesures particulières pour la sécurité du Tour de France ?
R - Avec le président de la République et le Premier ministre, nous le répétons depuis des mois : la menace terroriste reste à un niveau très élevé, en France et à l'étranger. Les récents attentats meurtriers survenus en Irak, en Turquie et au Bangladesh nous le rappellent durement.
C'est la raison pour laquelle, comme pour l'Euro, nous avons en effet pris des mesures exceptionnelles pour la sécurisation du Tour de France : 23.000 policiers et gendarmes mobilisés et le GIGN présent tout au long de l'épreuve. Depuis le début de l'année, grâce au travail de nos services de police et de renseignement, 142 individus en lien avec des filières terroristes ont été arrêtés. Nous prenons toutes les précautions pour protéger les Français, mais nous savons tous que cela ne signifie pas le risque zéro. (...).source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 juillet 2016