Texte intégral
Monsieur le Président, Adrien LEMERCIER,
Monsieur le Vice-président en charge de l'insertion professionnelle, Matthieu LE GALL
Monsieur le Directeur du CAP, Christian CASCIO,
Mesdames, Messieurs les représentants des entreprises,
Mesdames, Messieurs,
Ce gouvernement a une priorité : l'emploi, et plus particulièrement l'emploi des jeunes.
Pour réussir notre pays a besoin de toutes les énergies. Nous ne trouverons pas un rebond économique durable dans l'exclusion d'une partie de la population du marché du travail.
Trop jeune, trop vieux, pas le bon nom, pas la bonne adresse, en situation de handicap ça suffit !
Ces discriminations nous plombent ! Elles sapent notre cohésion nationale et elles freinent notre économie.
Il est temps d'en sortir, et je remercie en premier lieu l'engagement de la Fedeeh dans ce combat.
Je remercie également les employeurs qui ont conscience de l'enjeu et qui se prêtent à l'exercice du Handicafé.
L'Etat apporte sa pleine reconnaissance au travail de la Fedeeh puisque vous faites partie des lauréats de notre appel à projets « La France s'engage ».
Avec ce chantier présidentiel pas comme les autres, qui parie plus sur l'humain que sur le patrimoine, nous voulons signifier notre volonté farouche de soutenir la vitalité associative et plus globalement tous ceux qui font le choix d'agir pour l'intérêt général.
Or, quelle manifestation plus urgente, plus brûlante, de l'intérêt général que celle qui consiste à uvrer pour l'égalité ?
En l'occurrence, pour l'égalité devant l'emploi.
L'égalité, c'est le combat de ma vie, c'est la raison de mon engagement.
Et peut-être parce que j'ai été le Président du Conseil général du Nord, et que cette fonction m'a amené à beaucoup m'impliquer pour améliorer le quotidien des personnes handicapées, j'ai une sensibilité particulière à l'inclusion des personnes handicapées.
Je sais ce qu'est une MDPH, je sais ce qu'est un AVS, je sais ce qu'est l'AAH et la PCH.
Tous ces sigles me sont familiers et je sais que derrière, il y a des réalités très concrètes et très nécessaires.
Mais je sais aussi, que rien ne vaut la possibilité donnée à chacun de s'émanciper et de vivre de manière autonome.
C'est votre engagement et il se trouve que nous croyons en l'engagement.
Nous croyons dans la capacité d'invention et de mobilisation des forces vives de notre pays.
L'Etat ne peut pas tout faire. Et sans doute qu'il ne doit pas tout faire.
Donc nous faisons confiance aux acteurs de la société, aux syndicats, aux associations.
La France s'engage parce que la France telle que nous la concevons, telle que nous la rêvons, c'est une France qui bouge, une France qui ose, une France qui va de l'avant.
Et par-dessus tout, c'est une France soudée et solidaire qui fait avancer les belles causes.
L'inclusion des personnes handicapées, c'est une très belle cause.
Alors, aussi bien par le biais de la France s'engage que par le biais du soutien à la vie associative je pense à la charte des engagements réciproques, à notre volonté de multiplier les conventions pluriannuelles, aux multiples simplifications que nous apportons , nous voulons vous donner les moyens de poursuivre votre action et même de l'amplifier.
Je constate en outre que cette dynamique associative est en partie tirée par les jeunes.
Cela me réjouit.
Surtout que les lieux communs circulent sur cette jeunesse soi-disant repliée sur elle-même, paresseuse ou apathique.
Je suis ravi de pouvoir tordre le cou à ces idées reçues. La France compte 3,3 millions de jeunes bénévoles, c'est considérable et nous faisons tout pour que ce chiffre progresse.
Nous consacrons notamment un budget inédit au développement du service civique, pour que ce qui était un dispositif confidentiel devienne un dispositif universel.
C'est une force d'appui pour les associations, mais c'est aussi une socialisation à l'engagement qui, j'en suis sûr, laissera des traces.
Je porterai d'autres mesures, notamment dans le comité interministériel à la jeunesse qui se tiendra ce vendredi sous l'égide du Premier Ministre.
En attendant, je voulais encore vous féliciter et vous encourager.Source http://www.patrickkanner.fr, le 7 juillet 2016
Monsieur le Vice-président en charge de l'insertion professionnelle, Matthieu LE GALL
Monsieur le Directeur du CAP, Christian CASCIO,
Mesdames, Messieurs les représentants des entreprises,
Mesdames, Messieurs,
Ce gouvernement a une priorité : l'emploi, et plus particulièrement l'emploi des jeunes.
Pour réussir notre pays a besoin de toutes les énergies. Nous ne trouverons pas un rebond économique durable dans l'exclusion d'une partie de la population du marché du travail.
Trop jeune, trop vieux, pas le bon nom, pas la bonne adresse, en situation de handicap ça suffit !
Ces discriminations nous plombent ! Elles sapent notre cohésion nationale et elles freinent notre économie.
Il est temps d'en sortir, et je remercie en premier lieu l'engagement de la Fedeeh dans ce combat.
Je remercie également les employeurs qui ont conscience de l'enjeu et qui se prêtent à l'exercice du Handicafé.
L'Etat apporte sa pleine reconnaissance au travail de la Fedeeh puisque vous faites partie des lauréats de notre appel à projets « La France s'engage ».
Avec ce chantier présidentiel pas comme les autres, qui parie plus sur l'humain que sur le patrimoine, nous voulons signifier notre volonté farouche de soutenir la vitalité associative et plus globalement tous ceux qui font le choix d'agir pour l'intérêt général.
Or, quelle manifestation plus urgente, plus brûlante, de l'intérêt général que celle qui consiste à uvrer pour l'égalité ?
En l'occurrence, pour l'égalité devant l'emploi.
L'égalité, c'est le combat de ma vie, c'est la raison de mon engagement.
Et peut-être parce que j'ai été le Président du Conseil général du Nord, et que cette fonction m'a amené à beaucoup m'impliquer pour améliorer le quotidien des personnes handicapées, j'ai une sensibilité particulière à l'inclusion des personnes handicapées.
Je sais ce qu'est une MDPH, je sais ce qu'est un AVS, je sais ce qu'est l'AAH et la PCH.
Tous ces sigles me sont familiers et je sais que derrière, il y a des réalités très concrètes et très nécessaires.
Mais je sais aussi, que rien ne vaut la possibilité donnée à chacun de s'émanciper et de vivre de manière autonome.
C'est votre engagement et il se trouve que nous croyons en l'engagement.
Nous croyons dans la capacité d'invention et de mobilisation des forces vives de notre pays.
L'Etat ne peut pas tout faire. Et sans doute qu'il ne doit pas tout faire.
Donc nous faisons confiance aux acteurs de la société, aux syndicats, aux associations.
La France s'engage parce que la France telle que nous la concevons, telle que nous la rêvons, c'est une France qui bouge, une France qui ose, une France qui va de l'avant.
Et par-dessus tout, c'est une France soudée et solidaire qui fait avancer les belles causes.
L'inclusion des personnes handicapées, c'est une très belle cause.
Alors, aussi bien par le biais de la France s'engage que par le biais du soutien à la vie associative je pense à la charte des engagements réciproques, à notre volonté de multiplier les conventions pluriannuelles, aux multiples simplifications que nous apportons , nous voulons vous donner les moyens de poursuivre votre action et même de l'amplifier.
Je constate en outre que cette dynamique associative est en partie tirée par les jeunes.
Cela me réjouit.
Surtout que les lieux communs circulent sur cette jeunesse soi-disant repliée sur elle-même, paresseuse ou apathique.
Je suis ravi de pouvoir tordre le cou à ces idées reçues. La France compte 3,3 millions de jeunes bénévoles, c'est considérable et nous faisons tout pour que ce chiffre progresse.
Nous consacrons notamment un budget inédit au développement du service civique, pour que ce qui était un dispositif confidentiel devienne un dispositif universel.
C'est une force d'appui pour les associations, mais c'est aussi une socialisation à l'engagement qui, j'en suis sûr, laissera des traces.
Je porterai d'autres mesures, notamment dans le comité interministériel à la jeunesse qui se tiendra ce vendredi sous l'égide du Premier Ministre.
En attendant, je voulais encore vous féliciter et vous encourager.Source http://www.patrickkanner.fr, le 7 juillet 2016