Texte intégral
Une polémique s'instaure sur " le bilan " du gouvernement Jospin. Va-t-elle tenir lieu de campagne pour la prochaine élection présidentielle ? Ce serait d'une médiocrité affligeante. Notre peuple, la France méritent mieux !
Bien sûr, on peut utilement comparer ce qu'on fait la majorité et le gouvernement actuels - et nous y avons pris notre part - avec ce que serait - qu'on l'imagine ! - le " bilan " de la droite si elle avait continué, " dressée dans ses bottes ", sur sa lancée de 1995 ou si elle revenait au pouvoir avec les appétits de revanche sociale qu'affichent aujourd'hui les patrons du Medef !
Mais n'y-a-t-il pas mieux à faire que mener campagne en disputant du passé ? Quant à l'avenir, ce que l'on peut en dire n'a de sens que si l'on est capable de proposer dans le présent - et sur beaucoup de points dans l'urgence - des actions et des mesures concrètes pour répondre aujourd'hui aux problèmes, aux interrogations, aux doutes, aux peurs, aux colères de nos concitoyens.
Il faut oser affronter cette exigence. C'est l'exigence de la politique autrement ; en parler est facile, mais c'est de le faire qu'il doit être question. J'oserai C'est le sens même de ma candidature.
Je veux mener campagne non pas pour exhorter les électrices et les électeurs à se rallier à ma personne - je sais que cela se fait, c'est le signe d'un archaïsme dangereux ! - ni non plus pour les appeler à soutenir mes propositions. Je veux mener campagne pour leur permettre, en votant pour ma candidature, d'exprimer, de faire entendre et respecter leurs attentes, leurs volontés, leurs exigences de réponses concrètes et rapides concernant leur vie, leur sécurité, leur avenir, dans un pays allant de l'avant sans laisser personne au bord du chemin, ouvert sur le monde pour le dialogue et la paix entre les peuples.
Et je veux faire en sorte qu'ils soient entendus de telle façon qu'il faudra bien, demain, en tenir compte.
C'est avec cette volonté que je vais entrer en campagne. Dès ce jeudi 15 novembre Et tant pis - ou plutôt tant mieux - si cela dérange ceux qui déjà s'installent dans une campagne d'un autre âge, si dramatiquement décalée par rapport aux attentes de celles et ceux qui veulent encore ne pas avoir à désespérer de la politique.
(source http://www.pcf.fr, le 19 novembre 2001)
Bien sûr, on peut utilement comparer ce qu'on fait la majorité et le gouvernement actuels - et nous y avons pris notre part - avec ce que serait - qu'on l'imagine ! - le " bilan " de la droite si elle avait continué, " dressée dans ses bottes ", sur sa lancée de 1995 ou si elle revenait au pouvoir avec les appétits de revanche sociale qu'affichent aujourd'hui les patrons du Medef !
Mais n'y-a-t-il pas mieux à faire que mener campagne en disputant du passé ? Quant à l'avenir, ce que l'on peut en dire n'a de sens que si l'on est capable de proposer dans le présent - et sur beaucoup de points dans l'urgence - des actions et des mesures concrètes pour répondre aujourd'hui aux problèmes, aux interrogations, aux doutes, aux peurs, aux colères de nos concitoyens.
Il faut oser affronter cette exigence. C'est l'exigence de la politique autrement ; en parler est facile, mais c'est de le faire qu'il doit être question. J'oserai C'est le sens même de ma candidature.
Je veux mener campagne non pas pour exhorter les électrices et les électeurs à se rallier à ma personne - je sais que cela se fait, c'est le signe d'un archaïsme dangereux ! - ni non plus pour les appeler à soutenir mes propositions. Je veux mener campagne pour leur permettre, en votant pour ma candidature, d'exprimer, de faire entendre et respecter leurs attentes, leurs volontés, leurs exigences de réponses concrètes et rapides concernant leur vie, leur sécurité, leur avenir, dans un pays allant de l'avant sans laisser personne au bord du chemin, ouvert sur le monde pour le dialogue et la paix entre les peuples.
Et je veux faire en sorte qu'ils soient entendus de telle façon qu'il faudra bien, demain, en tenir compte.
C'est avec cette volonté que je vais entrer en campagne. Dès ce jeudi 15 novembre Et tant pis - ou plutôt tant mieux - si cela dérange ceux qui déjà s'installent dans une campagne d'un autre âge, si dramatiquement décalée par rapport aux attentes de celles et ceux qui veulent encore ne pas avoir à désespérer de la politique.
(source http://www.pcf.fr, le 19 novembre 2001)